Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 33 films notés

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  • LA FEMME D'À CÔTÉ (1981)
    Note : 11/20
    Histoire et décors bourgeois sans réelle envergure. Sans aucune qualité cinématographique particulière, cette oeuvre correcte n'atteint jamais la folie amoureuse d'un Zulawski ou d'un Almodovar. Néanmoins, il reste une excellente prestation de Gérard Depardieu qui sauve le film de l'engourdissement.
  • TONY ROME EST DANGEREUX (1967)
    Note : 16/20
    Superbe petit polar avec un rôle sur mesure pour un Sinatra grand cru. Une réalisation dynamique et solidement efficace, un metteur en scène méconnu dont quelques œuvres sont à redécouvrir sans hésitation.
  • LES RÉVOLTÉS DE LA CLAIRE-LOUISE (1953)
    Glenn Ford est égal à lui-même et Ann Sheridan, toujours aussi agréable à retrouver, dans une oeuvre mineure de l'intéressant Jacques Tourneur.
  • NO MAN'S LAND (1985)
    Note : 16/20
    Excellent film d'une étrange et singulière désespérance, où quelques êtres perdus dans une immense toile existentielle se meuvent et se meurent en pleine solitude et dans la plus grande incompréhension mutuelle. Le dernier chant du coucou suisse.
  • LE TOURNANT DE LA VIE (1977)
    Note : 11/20
    Entre l'étude minutieuse du monde fermé de la danse et un mélodrame quelquefois vacillant, un film somme toute honnête, mais que l'on oublie vite.
  • SOURIRES D'UNE NUIT D'ETE (1955)
    Note : 17/20
    Réalisé sur le mode lumineusement léger et badin du vaudeville sentimental, le film d'Ingmar Bergman flirte agréablement avec un constant hédonisme serein et tranquille où l'amoralisme bon enfant est de rigueur, ainsi qu'une inébranlable foi en l'homme. De plus, une intelligente présence des acteurs et une réalisation perfectionniste complètent notre suave contentement artistique.
  • UNE FEMME EN AFRIQUE (1985)
    Note : 15/20
    Documentaire affectif ou poésie visuelle ? Cet étonnant film littéraire, sorti discrètement en salles mi-novembre 1985, nous propose, sans fracas ni pathos inutiles, avec un esthétisme raffiné, un peu suranné et quelques rêveries visuelles, une émouvante et passagère histoire d'amour (et de déconvenue sentimentale), qui peut se résumer dans cette lapidaire remarque un peu désabusée du personnage principal :
    "A quoi çà sert d'aimer quelqu'un ? Ca sert à être heureux et malheureux".
  • TRAIN, AMOUR ET CRUSTACÉS (1959)
    Note : 11/20
    Une comédie moyenne et bien bavarde, à laquelle il manque punch et brillance.
  • STROMBOLI (1949)
    Note : 17/20
    Film phare du néo-réalisme italien, oeuvre majeure dans la filmographie de Roberto Rossellini, un excellent moment de cinéma et un superbe poème visuel. On se souviendra longtemps de l'étonnante et fort inoubliable scène de la pêche aux thons.
  • UNE FILLE COUSUE DE FIL BLANC (1976)
    Un film cousu de fil blanc, d'apparence agréable et divertissante, mais d'une facture idéologique plutôt conventionnelle, mis en scène par un cinéaste passé à la télévision.
  • TROIS CAMARADES (1938)
    Note : 15/20
    Superbe mélodrame fort mélancolique, teinté de romantisme et de compassion.
  • LA SMALA (1984)
    Note : 11/20
    Le réalisateur ne fait vraiment pas dans le coton ou la dentelle (et c'est tant mieux dans l'ensemble) entre l'ironie-bulldozer, les propos dégrippants et la parole assassine. Pas de quoi, tout de même, se pâmer de contentement.
  • LA FORCE DES TENEBRES (1937)
    Note : 17/20
    Un superbe film inquiétant et sombre, qui laissera un souvenir inoubliable au spectateur fasciné, avec un Robert Montgomery époustouflant.
  • LA VIE DE FAMILLE (1984)
    Une oeuvre profonde, sincère, traversée de tendres vérités relationnelles.
  • LE SHERIF AUX MAINS ROUGES (1959)
    Règlements de comptes, duels au pistolet, vengeance et série B, un film sans intérêt réel, au scénario vu, revu et corrigé.
  • FROU-FROU (1938)
    Un vague mélodrame désuet et rétro qui permet de retrouver l'éphémère star Luise Rainer dans un film difficilement défendable qui effectivement déjà lors de sa sortie nationale fut copieusement boudé par le public de l'époque.
  • LES VIOLONS DU BAL (1973)
    Note : 15/20
    Excellent film plein de sensibilité et de pudeur, commis par un réalisateur à suivre qui, à travers l'évocation d'un passé douloureux, recrée une vision nostalgique et tendre de la vie d'un môme dans la tourmente historique.
  • LES SEPT MERCENAIRES (1960)
    Note : 15/20
    Célèbre western, remake du non moins célèbre "Les sept samouraïs" d'Akira Kurosawa (1954), le film reste un classique du genre qui n'a pris aucune ride et demeure un excellent moment de cinéma.
  • LE GENDARME ET LES GENDARMETTES (1982)
    Une affligeante nullité vaguement filmée sur le mode du comique troupier et sexiste, jonglant avec une médiocrité indécrottable et une banalité sidérante.
  • VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE (1959)
    Note : 15/20
    Monde mythique, animaux préhistoriques, ruines de l'Atlantide, méchant rival, champignons géants sont présents dans cette bienvenue adaptation du roman de Jules Verne. Tous les ingrédients nécessaires à une distraction de qualité. De plus, l'interprétation des principaux acteurs est irréprochable.
  • TABLES SÉPARÉES (1958)
    Une œuvre d'une simplicité quelquefois lassante, comme ce lieu de vacances hors saison, creux et d'une pesante viduité fort affligeante.
  • GRAINE DE VIOLENCE (1954)
    Note : 15/20
    Une superbe histoire, d'un humanisme réjouissant, réalisée de main de maître par Richard Brooks dont ce fut déjà le huitième film et qui permit à Sydney Poitier de confirmer hautement son talent naissant et de découvrir Vic Morrow interprétant son premier rôle à l'écran. A voir sans hésitation.
  • CÉSAR (1936)
    Note : 16/20
    Dernière partie de la célèbre trilogie méditerranéenne qui clôture cette merveilleuse saga familiale. Bien qu'ayant confié les précédentes réalisations à Korda et Allegret, Marcel Pagnol s'occupera lui-même de la réalisation de ce film.
  • TYPHOON CLUB (1984)
    Note : 11/20
    Pas vraiment de quoi s'affoler et de crier au chef-d'oeuvre, comme certains. Un film souvent ennuyeux et prétentieux dans ses propos et sa réalisation.
  • LE GRAND CARUSO (1951)
    Note : 11/20
    Un film qui ravira les amateurs d'opéras et de bel canto, dans une réalisation fort sympathique. Le sujet est peut-être limité, mais correctement traité.
  • CÉSAR ET ROSALIE (1972)
    Note : 13/20
    C'est l'honnête illustration des sentiments affectifs pluridimensionnels, entre infidélité, tolérance et difficulté de vivre et d'aimer. Loin d'être une réussite exceptionnelle, le film arrive tout de même à distiller une réelle tendresse pour ses protagonistes et aborde un peu gauchement une vérité dérangeante et cruelle : "L'impossibilité de vivre ensemble, la folie de vivre séparés" dixit Paul Gadenne.
  • LA TÊTE DANS LE SAC (1984)
    Chapeau bas, monsieur Lauzier, voila un film superbe et tonique dans sa verve misanthrope, sa description au vitriol de certains rapports hypocrites et fallacieux entre les deux sexes, laissant les portes et les lits ouverts à l'ironie mordante, au désespoir tranquille, à l'auto-émasculation précoce ou fantasmé.
  • MARIA'S LOVERS (1984)
    Note : 15/20
    Ce grand film, d'une constante densité émotionnelle, évite adroitement les espaces mélodramatiques qu'un tel sujet pouvait entraîner jusqu'à saturation.
  • LE CHEMIN DES ÉCOLIERS (1959)
    Malgré une kyrielle d'acteurs connus, une mise en scène correcte et bienvenue, le film respire trop le bon sens artificiel et la moralité étroitement paroissial, dans un inévitable happy end forcé et réconciliateur.
  • LA TRAQUE (1975)
    On est bien sur très loin "des Chasses du Comte Zaroff", et les vils personnages sont bien trop schématisés dans leur personnalité et leur origine sociologique, pour acquérir une véritable densité potentielle. C'est tout de même fort bien réalisé et d'une dramaturgie très efficace dans son ensemble.
  • RUNAWAY TRAIN (1985)
    Note : 14/20
    Du travail de maître où l'action prime sur toutes autres considérations psychologiques ou esthétiques. Dans cette furia aventureuse, la machine et l'homme redeviennent, pour quelques instants, des dieux.
  • CHERIE RECOMMENCONS (1959)
    Dernier film de Kay Kendall, qui se présente comme une somptueuse comédie aigre-douce, fort spirituelle et d'un humour constant. Le talent de Stanley Donen fait à nouveau des ravages.
  • LES TONTONS FLINGUEURS (1963)
    Note : 15/20
    Une comédie souvent débridée, pastichant avec vigueur et drôlerie l'ambiance de la Série Noire, avec un superbe jeu d'acteurs convaincants et souvent irrésistibles. Une des meilleures réussites de Georges Lautner, réalisateur bienvenu, hautement prolifique, d'une honnête régularité qualitative.
  • LE GRAND CHEF (1958)
    La qualité de cette oeuvrette qui tente vainement d'être burlesque et drôle, reste bien sûr fort passable. On ne peut que trouver un vague intérêt dans la prestation souvent humoristique du brave Fernandel.
  • LES CINQ GENTLEMEN MAUDITS (1931)
    Note : 14/20
    De toute évidence, une oeuvre de qualité !
  • LES AMOUREUX (1955)
    Un film très frais, émouvant, pétillant et fort sympathique. Aucune prétention mais une atmosphère tres latine, du soleil et du rythme. Une oeuvre gaie ne manquant pas de pittoresque et qui mérite d'être vue, toutes affaires cessantes.
  • L'HOMME AU COMPLET BLANC (1950)
    Note : 17/20
    Exquis contentement et profond ravissement pour le spectateur qui découvre un film étonnant de drôlerie. L'humour britannique dans sa plus suave tonalité.
  • CINQ HOMMES ARMES (1969)
    Un scénario fort banal et maintes fois utilisé dans des pochades de cinquième série hispano-transalpins, pour un film passable sans aucune surprise ou innovation intéressante. Un metteur en scène beaucoup plus à l'aise dans ses réalisations fantastiques et de science-fiction (Don Taylor) et une oeuvre bancale, commencée péniblement par un vague tâcheron italien.
  • UN TRAMWAY NOMME DÉSIR (1951)
    Note : 17/20
    Oeuvre torride, d'un étouffement et d'une désespérance morbides totales, retraduisant avec talent l'atmosphère confinée de l'univers oppressant de Tennessee Williams, pour un réalisateur génial, une mise en scène solide, des acteurs époustouflants de maîtrise et de conviction.
  • SIBERIADE (1979)
    Une immense fresque historique qui commence à l'aube de la Révolution d'Octobre, avec les premiers frémissements de l'ère industrielle, ponctuée par l'incessante recherche pétrolifère. Un grand souffle épique, traverse par un chant humaniste, emprunt de beauté et de lyrisme.
  • SCARFACE (1932)
    Note : 17/20
    Une biographie romancée du célèbre malfrat américain Al Capone qui jeta, à l'époque, les bases typologiques de ce que l'on appela par la suite le film de gangsters. Ponctué de scènes d'anthologie, ce drame urbain reste une des réalisations les plus réussies de notre incontournable Howard Hawks.
  • VORSTADTVARIETE (1935)
    Note : 7/20
    Deux styles de vie, deux mentalités différentes qui s'opposent dans un film banal, sans grande surprise, hormis l'excellente prestation de Hans Moser.
  • UN HOMME À MA TAILLE (1983)
    L'humour et l'originalite ne sont pas absents de cette plaisante realisation. Mais Carducci aurait pu mieux faire pour un premier film.
  • COMMENT REUSSIR EN AMOUR SANS SE FATIGUER (1967)
    Note : 13/20
    Surtout pour la pétulante Claudia Cardinale !
  • LA COURSE À L'ECHALOTE (1975)
    Note : 9/20
    Un scénario lourdement banal dans sa texture, une insidieuse propension à exploiter la curiosité fangeuse du spectateur vers des "marginaux" "pervers" (ce sont des travestis qui ont dérobé la mallette) ne réhabilitent aucunement la prise de vue souvent astucieuse et le rythme, quelquefois endiablé, du film. Un spectacle somme toute quelconque à l'humour bougrement facile.
  • UN HOMME EST PASSE (1954)
    Note : 16/20
    Spencer Tracy est toujours aussi formidable, dans un rôle étonnant d'humanisme et de force tranquille. A noter une dramaturgie recentrée sur exactement vingt-quatre heures, entre le passage de deux trains amenant et emportant le personnage principal.
  • SHINING (1980)
    Note : 18/20
    On se souvient que la vision du film lors de sa sortie nationale en octobre 1980, nous avait laissés une impression mitigée, même si cet étonnant condensé de fantastique, de folie, de mystère et d'horreur, sous la patte géniale de Stanley Kubrick, nous paraissait plutôt convaincant, sous l'inspiration indirecte d'un Stephen King déchaîné. Ce n'est que des années plus tard, en visionnant la version longue (25' en plus) que les lointaines réticences et les furtives perplexités se sont enfin dissipées.
  • DOCTEUR FRANÇOISE GAILLAND (1975)
    Des tonnes de clichés "écoeurants" par leur mauvaise foi, pour un sujet délibérément traité en mélodrame suintant, pour une oeuvre à fuir sans état d'âme.
  • ONCLE VANIA (1971)
    Note : 16/20
    Superbe oeuvre romantique qui retraduit à merveille l'atmosphère envoûtante de certains romans de d'Anton Tchekhov. Ce film reste un vrai plaisir cinématographique entre beauté visuelle et sensibilité douce-amère...
  • LES CONTREBANDIERS DU MOONFLEET (1955)
    Note : 16/20
    Premier film en cinémascope de Fritz Lang, une parfaite réussite.