Une solide et sympathique oeuvre du "bon" cinéma commercial français d'après guerre, d'un réalisateur coriace, qui reste fort plaisante, avec sa kyrielle d'acteurs de second rang, toujours efficaces et plutôt excellents.
Ultime réalisation du grand cinéaste est-allemand, une oeuvre d'une grande qualité tant par l'intransigeance de son analyse que l'extrême sensibilité de sa mise en scène.
Du cinéma commercial, teinté d'humour et de désinvolture, appelé en son temps et sa période de succès, "spaghetti" qui mélange platement les archétypes du cinéma américain, agrémenté d'une sauce transalpine plus corsée. On n'en redemande pas.
Luxuriance exotique et faits d'armes héroïques, pimentés de grands sentiments, dans la torride jungle birmane, pour un film de distraction plutôt fort plaisant.
Un suave petit film plein de charme et de nostalgie entre philosophie tranquille et revendications vitales qui confère à l'acteur Redford, le statut de cinéaste à part entière.
Rudolf Valentino, dont ce fut le dernier film, dans toute sa splendeur et sa majesté, pour un superbe mélodrame "coloré" qui reste un classique du film muet.
Un péplum plutôt intéressant qui permet de retrouver le futur réalisateur Mario Bava derrière la caméra, dans une histoire des plus complexes, mais toujours bien menée et souvent fort spectaculaire dans ses scènes d'action.
Premier long métrage du grand Georges Franju, puissant et superbe, entre éthérée poésie nocturne et brutale froideur clinique. Admirable et bouleversant !
Un fécond et jubilatoire représentant "noir" du thriller "romantique" où Jean-Pierre Mocky excelle à nous jouer une superbe partition anarchisante sur une inoubliable et lancinante musique de Georges Moustaki que l'on fredonne éperdument.
Sur le thème dénonciateur de l'évidente compromission des services secrets américains dans le putsch militaire chilien, une oeuvre grave, accusatrice et limpide.
Un lourd mélange indigeste et surfait de western à la sauce nippone, agrémenté de quelques touches "Peaux-Rouges" pour une oeuvre insipide et médiocre au possible.
Sans être une oeuvre exceptionnelle, ce film du metteur en scène Budd Boetticher mérite largement le détour ou le voyage, comme la plupart de ses réalisations.
Une coproduction belgo-batave fort succulente, entre scrupuleuse chronique villageoise et tendre description d'un être décalé dans sa poésie intérieure et son extraordinaire gentillesse, commise par un cinéaste intéressant.