Etonnant film d'espionnage anglais, antithétique de la fameuse série des "James Bond" au climat rêche, écrasant, étouffant, proche d'une indéniable authenticité.
Une étrange et fascinante distanciation prise avec le récit (les morts se "réveillent" et commentent l'action du film) sur fond de réalisation percutante, voire parfaite.
Un film troublant et fascinant, avec un étonnant dernier quart d'heure où l'onirisme et le désespoir éclatent avec brillance et fulgurance, dans un étrange envoûtement.
Merveilleuse fable fantastique sur l'enfermement, entre érotisme torride et réflexion existentielle confirmant la place prépondérante du cinéaste dans le gotha des meilleurs.
Une oeuvre plutôt sympathique et bienvenue, avec des acteurs convaincants, et convaincus de leur rôle, et une mémorable bataille finale se terminant dans la boue.
Il ne faut pas trop chercher de vérités historiques dans cette oeuvre qui tente de divertir le spectateur avec d'abondants combats et de superbes paysages.
Rivalité amoureuse, conflit idéologique, duels et bagarres constituent la trame principale voire essentielle d'un film mineur qui manque fortement de punch, de logique et de véracité dans le comportement humain.
Un sympathique thriller qui se veut à connotation revendicative, mais qui n'en possède que les contours et dont les apparentes dénonciations politiques ne sont que des épiphénomènes d'une idéologie faussement permissive.
Sur un scénario original très lâche, avec juste quelques vagues comptes rendus sporadiques et d'épisodiques prises de notes délimitant un tournage au jour le jour, Alain Tanner nous livre une œuvre à la fois limpide et désenchantée qui brasse aussi bien une lancinante désespérance existentielle qu'une impulsive et véritable joie de vivre, sur fond d'errance et d'incertitude, entre suave légèreté et intime profondeur.
Une oeuvre profondément décevante, réalisée par un Arthur Penn sans conviction ni émotion, dont on a bien des difficultés à reconnaître le talent passé, hormis peut-être dans sa récurrente problématique père / fils.
Un remarquable film soviétique sur les rapports agressifs de l'enfance, rehaussé par une lancinante partition musicale dont on n'oubliera pas de si tôt la densité émotionnelle générale et qui fut fort mal accueilli dans son pays.
Certainement un des plus beaux films de l'histoire du cinéma. Longtemps, le spectateur se souviendra du visage bouleversé, bouleversant de Renée Falconetti, de ces gros plans serrés alternant avec la face de ses juges, un vitrail et l'intense regard douloureux de Jeanne. D'une beauté insoutenable.
Un spectacle médiocre, voire affligeant, construit sur un scénario à la limite de la débilité avec quelques rares séquences de comédie musicale, greffées à la fin du tournage. Une amère déception d'un réalisateur habituellement plus inspiré !
Un inestimable joyau du cinéma soviétique, proche de l'humour dévastateur d'un Ernst Lubitsch ou d'un Buster Keaton, qui reste un pur chef-d'oeuvre inoubliable et succulent que le réalisateur considère d'ailleurs comme son film préféré et qui est le premier film comme actrice de la pétulante Anna Sten.
On a droit au traditionnel harem marocain où sont détenues Miss Japon, Panama, Norvège, Uruguay, etc... Scénario, d'une indigence totale, irréalisme des situations, une oeuvre qui mérite de rester encore longtemps inédite sur nos écrans.
Un fascinant et puissant chef-d'oeuvre d'intelligence, de réflexion et de sensibilité qui consacre Alain Resnais dans le gotha cinématographique mondial.
Images mentales, exploration incessante, jeux de société où le joueur gagne à tous les coups. De longs travellings "envoûtants", sur un fond d'esthétisme "prenant", des plans d'une rigueur et d'une beauté formelles évidentes. Mais après ? Nouveau langage ou nouvelle fumisterie ? A vous d'en juger.
Chorégraphie et sport font un excellent ménage dans cette comédie musicale aux chansons allègres, au rythme des plus fluides. On est bien sûr loin des classiques du genre, mais la réalisation reste parfaitement acceptable.
Encore une fois, Percy Adlon parvient brillamment à mettre en scène des gens simples et banals, à coté desquels on passe quotidiennement sans les remarquer.
Une splendide réussite du cinéma français qui frise le chef-d'oeuvre, aussi bien pour la qualité de sa reconstitution que l'excellence du jeu des principaux acteurs.