Sur un scénario original très lâche, avec juste quelques vagues comptes rendus sporadiques et d'épisodiques prises de notes délimitant un tournage au jour le jour, Alain Tanner nous livre une œuvre à la fois limpide et désenchantée qui brasse aussi bien une lancinante désespérance existentielle qu'une impulsive et véritable joie de vivre, sur fond d'errance et d'incertitude, entre suave légèreté et intime profondeur.