Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 46 films notés

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  • LE BONHEUR (1934)
    Note : 15/20
    Adapté d'une pièce à succès de Henry Bernstein, ce film a connu un grand succès à Moscou, un accueil mitigé en France. Il semble quelquefois que ce soit le théâtre qui l'emporte ici sur le cinéma. Pour notre part, nous retiendrons surtout la composition annexe de Paulette Dubost, d'une étonnante spontanéité et d'une fraîcheur indéniable ainsi que la succulente prestation efféminé de Michel Simon, époustouflant.
  • BROTHER ORCHID (1940)
    Note : 10/20
    Longtemps inédite, une comédie policière relativement quelconque malgré une suave composition d'Edward G.Robinson en moinillon repentant. Une curiosité, donc, qu'un cinéphile averti se devrait de voir tout de même, pour la rareté de sa diffusion, tous les cinq ans sur une vague chaîne TV payante.
  • GRAND HOTEL (1932)
    Note : 11/20
    Sympathique et plaisant, malgré un agaçant jeu d'actrice de la diva Greta Garbo, en star capricieuse, voire affectée et donc passablement insupportable.
  • CAROLINE CHÉRIE (1950)
    Note : 11/20
    Le film eut beaucoup de succès, teinté de scandale à l'époque de sa sortie. Aujourd'hui, on ne peut que sourire à autant de conformisme et applaudir à nouveau le charme et la séduction de Martine Carol. Du mélodrame en forme de romance, finalement bien sage et fort quelconque. A l'époque de sa sortie, le film défraya la chronique des bien-pensants et des mal-baisés.
  • GUERILLAS (1950)
    Note : 9/20
    Cette oeuvre mineure de Fritz Lang ne doit qu'à son nom de ne pas avoir sombré dans l'oubli malgré le souci d'authenticité de cette réalisation qui ne sauve pas le film.
  • LE CHANT IMMORTEL (1956)
    Note : 13/20
    Du mélo à la pelle avec chants exubérants et dramaturgie excessive dans un film fortement exotique qui traduit avec efficacité l'âme égyptienne.
  • LA GARCE (1949)
    Note : 13/20
    Une oeuvre mineure de Vidor, pour un scénario légèrement extravagant et une intrigue quelque peu poussive. Une aimable redécouverte tout de même.
  • ROSELAND (1977)
    Note : 15/20
    Ambiance typiquement anglicane entre le suranné et le conflit qui dégage pourtant une sublime attirance, en grande partie due à la qualité des scénaristes.
  • LES GLADIATEURS (1954)
    Une solide mise en scène (cinémascope oblige) qui oppose le courage et la foi des premiers Chrétiens à l'amoralité et aux exactions de la Rome décadente.
  • LA SOURIS QUI RUGISSAIT (1959)
    Note : 17/20
    Un bijou du cinéma comique anglais où Peter Sellers se paye le luxe d'interpréter trois rôles différents. Une oeuvre qui se voit et se revoit avec un extrême plaisir.
  • LES GRANDES GUEULES (1965)
    Note : 12/20
    Hymne à l'amitié virile entre polar psychologique et retour à la nature, pour un film commercial, sympathique et bien réalisé. Pour retrouver Lino Ventura.
  • LE SERMENT DE ROBIN DES BOIS (1960)
    Note : 15/20
    Un film somme toute bien agréable qui nous permet d'apprécier l'aisance de la caméra de Terence Fisher dans un genre peu courant pour lui, loin des Frankenstein, Dracula, loup-garou, momie et autre Jekyll, qu'il a superbement immortalisés à travers sa pléthorique oeuvre cinématographique. Un film incroyablement ringard et pourtant parfaitement sympathique qui respecte et anoblit le fameux personnage légendaire.
  • LA HABANERA (1937)
    Note : 15/20
    Dernier film allemand de Douglas Sirk, avant son départ aux States retrouvant avec bonheur son actrice de "Paramatta, bagne de femmes", la troublante Zarah Leander.
  • SCHLOSS HUBERTUS (1973)
    Note : 8/20
    "C'est pour le coeur", de l'eau de rose en voulez-vous, en voilà. Film qui naguère faisait soupirer nos grands-mères teutonnes à l'époque où le "méchant" était toujours puni et savait se repentir, et où le "bon" était justement récompensé.
  • L'HOMME AU CHAPEAU ROND (1946)
    Note : 16/20
    Tiré d'une oeuvre de Dostoievski, le film est assez fidèle à l'univers tourmenté et pathologique du romancier. Il s'agit, en outre, du dernier rôle interprété par Raimu.
  • SCROOGE (1951)
    Note : 9/20
    Une oeuvre anglaise mineure, pleine de gentille morale, généralement programmée durant les fêtes de Noël, et qui semble avoir connu une courte distribution en France. Pour les enfants et les familles exclusivement.
  • L'HOMME DE LA SIERRA (1966)
    Note : 15/20
    Western lent qui traîne sa nonchalance avec bonhomie et sympathie entre un Marlon Brando sobre et anti-héros par excellence, et un scénario ténu qui nous mène quelquefois sur les paisibles sentiers de l'inaction.
  • L'AS DE COEUR (1983)
    Note : 9/20
    C'est aussi bête et commun qu'une poule dans une basse-cour et même Burt Reynolds, en coq ravageur, est indigeste. Heureusement le générique de fin nous prouve qu'au moins les acteurs se sont bien amusés.
  • L'HOMME DE NULLE PART (1936)
    Note : 12/20
    Une excellente interprétation de l'étonnant comédien Pierre Blanchar qui fut déjà un acteur de premier plan durant la période du cinéma muet et qui mérite une urgente redécouverte de sa souvent remarquable et variée filmographie.
  • NOTRE HISTOIRE (1984)
    Note : 15/20
    Brillante et intéressante construction asymétrique d'un scénario riche en niveaux d'interprétation et une prestation, pour une fois solide et convaincante d'Alain Delon, font de cette oeuvre un excellent moment de cinéma.
  • UN HOMME DE TROP (1966)
    Note : 17/20
    Du travail d'orfèvre, prenant et motivant jusqu'à la dernière image. Une forme de cinéma d'action doublé d'une étonnante réflexion sur la notion de responsabilité.
  • L'ETRANGE INCIDENT (1943)
    Note : 18/20
    Excellente et puissante dénonciation, d'une grande profondeur humaine et d'un constant intérêt dramatique, sur le thème crucial de la justice expéditive. Malgré une certaine théâtralité et un dialogue abondant, un superbe chef-d'oeuvre inoubliable qui dépasse largement le cadre du western.
  • L' HOMME PERDU (1951)
    Note : 15/20
    Rareté cinématographique très mal accueillie par le public allemand à sa sortie. Sans être un redoutable chef-d'oeuvre, ce film mérite tout de même une réhabilitation.
  • LE FAUCON (1983)
    Apologie de l'auto-défense et du fascisme larvé, un film écoeurant dans sa mentalité, banal dans sa forme et médiocre dans sa réalisation.
  • ILS ETAIENT NEUF CÉLIBATAIRES (1939)
    Note : 14/20
    Guitry traite ce contrat social avec une suprême légèreté et avec le brio habituel qu'on lui connaît. Les dialogues sont brillants et lestes, l'interprétation est à l'avenant. Une oeuvre drôle, plaisante qui se regarde toujours avec un évident et suave plaisir.
  • LA FEMME DU BOULANGER (1938)
    Note : 17/20
    Le grand Raimu dans un rôle "immense" magnifié par l'indéniable talent de Pagnol, écrase littéralement tous les autres comédiens par la finesse de son jeu d'acteur et la précision dramatique de son interprétation. On en redemande de ce "pain blanc".
  • L'IDIOT (1945)
    Premier long métrage de Georges Lampin avec un étonnant Gérard Philipe !
  • LE GENDARME À NEW YORK (1965)
    Note : 12/20
    Phénoménal succès au box-office de l'époque pour un film fort banal dans sa qualité burlesque, ne reposant que sur les gesticulations grimaçantes de Louis de Funès et quelques quiproquos fort laborieux et souvent d'une finesse pachydermique. Il reste que ce comique des plus simplistes dépasse encore de loin en qualité et en drôlerie la série des Charlots et Cie de la même époque.
  • LE CONFIDENT DE CES DAMES (1959)
    Note : 9/20
    Fernandel fait son numéro habituel et ne nous étonne plus depuis longtemps.
  • SENTIMENTALEMENT VOTRE (1971)
    Note : 15/20
    Une suave et tendre comédie douce-amère sur le bonheur.
  • LES CAVALIERS DE L'ORAGE (1984)
    Note : 7/20
    Quelques belles scènes d'équidés, hennissant et galopant comme de vrais diables, ainsi qu'une émouvante prestation de Marlène Jobert pourraient plaider en faveur de ce film, mais l'entreprise manque d'unité et de maîtrise, surtout en raison de l'incroyable accumulation de fastidieux flash-back souvent inédits.
  • LES SENTIERS DE LA GLOIRE (1957)
    Note : 17/20
    Un splendide chef-d'oeuvre anti-militariste d'une virulente dénonciation quant à l'horreur et l'absurdité de la guerre qui laisse un souvenir impérissable.
  • LES CHOSES DE LA VIE (1969)
    Note : 16/20
    Un excellent film de Claude Sautet, d'une constante tendresse diffuse pour ses personnages et d'une criante vérité quotidienne et humaine. Le couple Romy Schneider / Michel Piccoli nous restera à tout jamais inoubliable.
  • PANIQUE A BORD (1959)
    Note : 12/20
    Bien avant la vogue et la vague des fameux films catastrophes des années 1970, un film du genre, sans surprise dans son scénario classique, néanmoins fort bien réalisé et dont les paramètres de suspense et d'angoisse sont solidement codifiés et bien amenés par un réalisateur de seconde zone quelquefois abordable.
  • LES COMMUNIANTS (1962)
    Note : 17/20
    Oeuvre dépouillée, profondément déchirée entre une remise en clair des préceptes religieux et l'échappatoire d'un athéisme libérateur. Du cinéma de première nécessité.
  • M15 DEMANDE PROTECTION (1966)
    Note : 16/20
    Une oeuvre assez méconnue du grand réalisateur américain qui donne un éclairage bien plus pragmatique et bien moins folklorique du monde de l'espionnage international, avec ses personnages anonymes et quelconques oeuvrant dans un quotidien souvent étriqué et malingre, loin des dorures, du strass et du clinquant cinématographique de l'univers factice d'un Bond ou d'un OSS 117 de pacotille.
  • LES COMPÈRES (1983)
    Note : 11/20
    Construisant son film sur l'opposition Gérard Depardieu / Pierre Richard, le gros / le maigre, le fonceur / le timide, recette éprouvée dans le cinéma comique en général et transcendée dans le sublime couple Laurel et Hardy le metteur en scène délivre une oeuvre correcte, quelquefois drôle, bien maitrîsée qui se regarde sans ennui.
  • LA MORT D'UN CYCLISTE (1955)
    Note : 15/20
    Un classique du cinéma espagnol, qui marqua la progressive renaissance de la production cinématographique ibérique, étouffée par un franquisme omniprésent dont on retiendra (aussi) (surtout) l'évidente beauté magnétique de Lucia Bose.
  • UN CONDAMNÉ À MORT S'EST ECHAPPÉ (1956)
    Note : 17/20
    Une fois de plus, l'extrême rigueur et le souci d'exigence de Robert Bresson lui permettent de transgresser son sujet et d'y insuffler une dimension quasi religieuse. Au sein du cinéma français plutôt sclérosé de l'époque, une oeuvre sans concession qui atteint un degré évident de perfection cinématographique.
  • LE MAITRE D'ÉCOLE (1981)
    Note : 11/20
    Malgré d'abondantes "colucheries" plus ou moins originales, plus ou moins drôles, le film reste malgré tout quelque peu morne et sans lourdement banal, comme un repas sans vin, un motard sans casque. Dommage et fatal.
  • UN COUP DE DEUX MILLIARDS DE DOLLARS (1975)
    Note : 9/20
    Une production / réalisation de Menahem Golan, qui n'apporte rien de neuf au genre, malgré la présence de certains acteurs confirmés.
  • MACADAM (1946)
    Note : 16/20
    Un excellent film noir français fort bien "supervisé" par Jacques Feyder.
  • DANGER DIABOLIK (1967)
    Note : 12/20
    C'est kitsch au possible et sans grand intérêt, hormis de suivre l'itinéraire particulier d'un cinéaste atypique, souvent foutraque, mais toujours intéressant.
  • JOURNAL D'UN CURE DE CAMPAGNE (1950)
    Note : 16/20
    D'une grande austérité, d'un extrême dépouillement cinématographique, cette remarquable oeuvre janséniste du réalisateur risque fort de dérouter.
  • DEUX ROUQUINES DANS LA BAGARRE (1956)
    Note : 14/20
    Une oeuvre sympathique et bienvenue, d'un vétéran du cinématographe.
  • VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU (1975)
    Note : 17/20
    Une oeuvre étonnante et superbe !
  • DE L'AUTRE CÔTÉ DE MINUIT (1977)
    Un mélodrame incroyable, plein de cliches énormes, qui nous raconte une histoire à dormir debout, accumulant les stéréotypes et l'emphase pseudo-sentimentale. Une sorte de grand roman-photo dont le charme rétro et désuet peut plaire à certains.
  • LES VECES ETAIENT FERMES DE L'INTERIEUR (1975)
    Note : 8/20
    Comédie "franchouillarde" qui se veut drôle et ne vole jamais très haut dans l'humour laborieux et le calembour délavé. Tout cela, vécés, vessies et lanternes sent énormément le renfermé et le moisi prolongé.
  • DES ENFANTS GÂTÉS (1977)
    Note : 12/20
    D'une facture moyenne, d'une honnêteté scrupuleuse, une oeuvre correcte qui se regarde avec plaisir, avec un Michel Piccoli en forte présence.
  • VICES PRIVÉS, VERTUS PUBLIQUES (1975)
    Note : 15/20
    Une oeuvre à l'esthétisme raffiné et aux propos dénonciateurs.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
L'ETRANGE INCIDENT (1943) 18
LA SOURIS QUI RUGISSAIT (1959) 17
LA FEMME DU BOULANGER (1938) 17
LES SENTIERS DE LA GLOIRE (1957) 17
VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU (1975) 17
UN HOMME DE TROP (1966) 17
LES COMMUNIANTS (1962) 17
UN CONDAMNÉ À MORT S'EST ECHAPPÉ (1956) 17
M15 DEMANDE PROTECTION (1966) 16
MACADAM (1946) 16
JOURNAL D'UN CURE DE CAMPAGNE (1950) 16
L'HOMME AU CHAPEAU ROND (1946) 16
LES CHOSES DE LA VIE (1969) 16
ROSELAND (1977) 15
LE SERMENT DE ROBIN DES BOIS (1960) 15
NOTRE HISTOIRE (1984) 15
SENTIMENTALEMENT VOTRE (1971) 15
LA MORT D'UN CYCLISTE (1955) 15
VICES PRIVÉS, VERTUS PUBLIQUES (1975) 15
LE BONHEUR (1934) 15
LA HABANERA (1937) 15
L'HOMME DE LA SIERRA (1966) 15
L' HOMME PERDU (1951) 15
ILS ETAIENT NEUF CÉLIBATAIRES (1939) 14
DEUX ROUQUINES DANS LA BAGARRE (1956) 14
LE CHANT IMMORTEL (1956) 13
LA GARCE (1949) 13
LE GENDARME À NEW YORK (1965) 12
PANIQUE A BORD (1959) 12
LES GRANDES GUEULES (1965) 12
L'HOMME DE NULLE PART (1936) 12
DANGER DIABOLIK (1967) 12
DES ENFANTS GÂTÉS (1977) 12
CAROLINE CHÉRIE (1950) 11
LE MAITRE D'ÉCOLE (1981) 11
GRAND HOTEL (1932) 11
LES COMPÈRES (1983) 11
BROTHER ORCHID (1940) 10
SCROOGE (1951) 9
L'AS DE COEUR (1983) 9
GUERILLAS (1950) 9
LE CONFIDENT DE CES DAMES (1959) 9
UN COUP DE DEUX MILLIARDS DE DOLLARS (1975) 9
SCHLOSS HUBERTUS (1973) 8
LES VECES ETAIENT FERMES DE L'INTERIEUR (1975) 8
LES CAVALIERS DE L'ORAGE (1984) 7