Plusieurs composants en rupture de normalisation tentent de se ressourcer dans des connexions temporaires, offertes par la logistique d’un grand hôtel de luxe berlinois. Dernières folies, pleurnicheries et caprices côtoient maitres, courtisans et ambitieux, dans un lieu où les dernières cartouches, les remises à niveaux et les acquis ne projettent aucun avenir en commun à long terme, entre les différents protagonistes.Tout n’est qu’une tranche de vie où chacun, en fonction de son bilan, plastronne ou s’effondre dans un lieu froid sclérosé par la thématique du service et l’attrait de l’argent semblant gommer toutes les différences.La caméra dévore le profil, les mimiques et les déplacements d’une divine, formatée de film en film, par la perception d’un autre monde nommé solitude, sous les yeux d’un Wallace Berry, à l’allure de Kaiser."Grand Hôtel" établi un catalogue microcosmique de tout les mécanismes de notre société. Une prestation passagère entre ce qui est sûr de soi et ce qui doute, avec comme conclusion la constitution des malles et la porte de sortie pour tout le monde, une fois la représentation terminée.