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JOURNAL D'UN CURE DE CAMPAGNE-1950-
Durée : 1h57
Date de sortie en France : 07/02/1951
Autres Récompenses
- VENISE 1951 : Prix International, Prix de l'OCIC
Distributeur : UGC
Visa d'exp. : 9831
Résumé
Un jeune prêtre est nouvellement nommé dans un petit village anonyme du Pas-de-Calais, Ambricourt. Malgré sa foi débordante et sa bonne volonté, il éprouvera d'énormes difficultés à entrer en relation avec ses paroissiens, souvent retranchés dans leur méfiance et leur solitude. Son pénible sacerdoce se compliquera dès lors qu'un cancer de l'estomac se précise et se développe.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
D'une grande austérité, d'un extrême dépouillement cinématographique, cette remarquable oeuvre janséniste du réalisateur risque fort de dérouter.
Critiques - Commentaires Public
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De la boue... ? Pauvre ami, réécoute les derniers mots, c'est de la grâce, tout simplement.
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Seule une même hérédité rapproche un jeune curé de ses nouveaux paroissiens ruraux consommés par l'alcool et la solitude dont certains à peine éclos rêvent de diaboliser la terre par leurs soifs de tout connaître. Se nourrissant mal en buvant du mauvais vin le nouveau curé d'Ambricourt rongé par un mal incurable se débat dans un torchis campagnard mêlant méfiance et suspicion.Le fils pleuré génère cloisonnement et renoncement de la foi pendant que certains troubles de l'adolescence se partage entre la servitude de Marie Madeleine et le vice dévorant de Salomé.Un esprit assailli par ses états d'âmes, élabore dans le mépris et l'austérité un agenda de doutes, d'adultères, de mépris et de haines analysés par une hiérarchie approuvant le manque d'amour que doit subir un homme d'église de la part de paroissiens acceptant difficilement l'aspect monocorde de la parole de Dieu.Sur la fin le Christ est moqué et molesté, itinéraire identique que semble prendre un lointain descendant sur un site abandonné.Ce nouvel envoyé de Dieu instable et trop tendre valorise trop fortement la pureté de son ministère, omettant de comptabiliser les nouvelles exigences d'une génération montante lassée de subir continuellement un enfermement religieux.Les lacunes d'un homme d'église uniquement guidé par la conquête de la grâce au détriment des besoins d'une jeunesse avide de vivre intensément le bien comme le mal dans un monde palpable.