Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

Page 306 sur 332 (16566 critiques au total)

  • FLIC STORY (1975)
    Sur le thème classique de l'affrontement sans merci, mais plein d'estime entre un truand notoire et un non moins célèbre pandore, Jacques Deray a conçu un film d'atmosphère, sympathique, qui vaut surtout par la remarquable prestation de Jean-Louis Trintignant, fascinant et inquiétant à souhait.
  • LE NID DES GENTILSHOMMES (1969)
    Note : 15/20
    Une excellente oeuvre de commande au romantisme exacerbé et raffiné qui dénote une grande passion du réalisateur pour la terre natale et l'âme russe.
  • SIGNÉ FURAX (1980)
    On retient (entre autres) le pauvre Broutechoux, patron de Poudrilégumes, les inspecteurs Black and White, le mystérieux Sokolodovenko, Asti Spumante, un tueur napolitain. Une déception tout de même, due à la médiocrité de la réalisation !
  • FOLLE À TUER (1975)
    Encore une oeuvre mineure d'Yves Boisset qui comme à son habitude, accumule les poncifs et les invraisemblances dans une histoire fort inconsistante qui déconcerte de prime abord et finalement déçoit très rapidement.
  • LE PREMIER MAITRE (1966)
    Note : 16/20
    Une oeuvre humaniste et brillante qui s'inscrit comme un véritable acte de foi : il s'agit, par le biais de l'enseignement, d'aider la masse inculte d'une certaine population fermée aux innovations, à s'ouvrir lentement aux réalités modernes. Un premier film prenant, véritable petit poème lyrique inoubliable.
  • LE COUP DE L'ESCALIER (1959)
    Note : 15/20
    A voir sans hésitation : efficace, sobre et radical !
  • LE GITAN (1975)
    Note : 7/20
    Film inspiré (***) de la tumultueuse vie de Pierrot le Fou, sans aucune envergure et qui permet à Delon de faire son puant numéro de macho impénétrable et monolithique.
    (***) En adaptant son roman : "Histoire de fou" paru dans la série noire, José Giovanni l'a nettement transformé : le héros, Pierre Loutrel, alias Pierrot le Fou, disparaît et se mue en Gitan, devenu truand par révolte, hors de toute mythologie gangstériste. (d'après Les Fiches de Monsieur Cinéma).
  • AGENT TROUBLE (1987)
    Note : 11/20
    Le franc-tireur du cinéma français a encore frappé : second film cette année, après "Le Miraculé". Le nouveau look de Deneuve s'harmonise bien avec l'univers de Jean-Pierre Mocky, mais on reste énormément sur notre faim.
  • CROQUE LA VIE (1981)
    Note : 13/20
    Honnête petit film français, acidulé et nostalgique, d'une étonnante sincérité.
  • LES GRANDS MOYENS (1975)
    Note : 11/20
    Dommage que l'ensemble transpire la caricature.
  • CHATEAUROUX DISTRICT (1986)
    Note : 10/20
    Sur le thème de la recherche du père, une oeuvre pleine de (lourde) "bonne volonté" et de (pénible) sincérité. Et cela est fort loin de suffire pour faire un bon film, même si la prestation de Guy Marchand est plutôt honnête dans son rôle d'inspecteur de police anticonformiste. Il faut finalement se rendre à l'évidence, bien avant le mot "fin", que les autres personnages n'ont aucune densité psychologique réelle, que l'intrigue transpire le convenu et que le scénario ne manque pas d'inconsistance.
  • STARDUST MEMORIES (1980)
    Note : 13/20
    Malgré une dose de narcissisme quelquefois insupportable et certaines redites dans le discours, Woody Allen mérite cette fois-ci encore toute notre sympathie. L'humour du réalisateur, de plus en plus grinçant, agresse avec délectation la médiocrité du commun des mortels et la bêtise d'une certaine intelligentsia.
  • GUERRE ET AMOUR (1974)
    Note : 14/20
    Le monde et son "drame" à travers le comique essentiellement verbal d'un acteur - réalisateur souvent génial qui de film en film peaufine son art et sa maestria.
  • LA FAMILLE (1986)
    Note : 11/20
    Quelquefois d'une réelle densité émotionnelle, l'oeuvre respire et transpire la mélancolie, voire une certaine tristesse diffuse, un lent désenchantement existentiel. On peut toutefois regretter le manque de consistance, de personnalité de certains protagonistes qui n'arrivent pas vraiment à prendre existence et solide réalité dans le foisonnement de cette vaste saga familiale.
  • DORTOIR DES GRANDES (1953)
    Pour retrouver Jean Marais dans une oeuvre somme toute sympathique.
  • JE T'AIME MOI NON PLUS (1975)
    Note : 9/20
    C'est souvent laid et cela se veut poésie hyper-réaliste, c'est parfois vulgaire et ça se voudrait provocateur, en fait, c'est seulement du Gainsbourg.
  • L'AMI DE MON AMIE (1987)
    Note : 14/20
    Sixième et dernier opus de l'incontournable série des "Comédies et Proverbes" de l'incomparable Eric Rohmer. Un réel et savoureux plaisir de cinéma.
  • LE SOLITAIRE (1980)
    Note : 13/20
    Michael Mann parvient à maintenir un rythme et un intérêt constants dans cette incontournable débâcle des rêves avortés d'un looser sympathique.
  • INTERVENTION DELTA (1976)
    Rien de vraiment particulier dans ce film d'aventures, hormis le moyen de "locomotion" utilisé pour s'évader du monastère où se terrent les infâmes terroristes et quelques vues sublimes du site enchanteur des Météores. Douglas Hickox est décidément bien plus à l'aise dans les films d'horreur.
  • PREDATOR (1986)
    Note : 10/20
    Pas vraiment de quoi frissonner dans cette première mouture qui engendra bien des sequels de plus en plus navrantes, de moins en moins intéressantes.
  • DIE UMWEGE DES SCHONEN KARL (1938)
    Note : 10/20
    Un montage alerte et soigné d'un ancêtre du cinéma allemand, qui se regarde par curiosité et surtout pour la prestation du grand Heinz Ruhmann.
  • JO LE FOU (1973)
    Note : 17/20
    Petit chef-d'oeuvre policier d'une folle violence avec un époustouflant Peter Boyle.
  • TRAVELLING AVANT (1987)
    Note : 12/20
    Un film en grande partie autobiographique, fort plaisant, ponctué de nombreuses références cinématographiques qui enchanteront le cinéphile. Les trois interprètes principaux de cette sympathique réalisation font déjà partie de la génération montante des jeunes comédiens français. Un constat "poignant" de la fuite du passionné (de cinéma) d'une réalité au "profit" "d'un" rêve, d'un évitement.
  • LE SILENCE QUI TUE (1979)
    Note : 4/20
    Nullissime au possible !
  • IL FAUT VIVRE DANGEREUSEMENT (1975)
    Le couple Brasseur / Girardot, sur les épaules duquel repose tout le film, semble s'amuser follement dans cette oeuvre correcte, aimable, sans passion, sans déception, qui ne laisse pourtant aucun souvenir impérissable. Il faut dire que la présence de Girardot dans un film, est souvent mauvais signe, ces derniers temps.
  • ATTENTION BANDITS (1986)
    Rien à retenir de cette quelconque pochade sans intérêt.
  • LES HOMMES DE LAS VEGAS (1968)
    Note : 13/20
    Un hispanique thriller efficace et surprenant.
  • IL PLEUT SUR SANTIAGO (1975)
    Note : 16/20
    Réalisé par un grand cinéaste chilien, un film politique fort intelligent et non dénué de poésie, surtout dans sa partie finale, émouvante et dense.
  • AU-DELA DU REEL (1980)
    Note : 12/20
    Un film fascinant à plusieurs titres : par son questionnement philosophique et physiologique sur l'origine de l'homme, par la superbe qualité des trucages, par son étrange poésie scientifique et son inconsciente "vérité" artistique. Paradoxalement, il peut, pour les mêmes raisons, irriter considérablement.
  • BOUDU SAUVÉ DES EAUX (1932)
    Note : 18/20
    Classique incontournable du cinéma français avec un magistral Michel Simon !
  • LA COTE D'AMOUR (1982)
    Film fort sympathique dans le ton et l'ambiance, malgré peut-être une légère tendance un peu trop prononcée de la réalisatrice à verser dans le symbolisme.
  • BATON ROUGE (1985)
    Un des rares metteurs en scène "beur" des années 1980, qui réalise une comédie sympathique et pleine de joie sur des sujets graves comme le chômage et le racisme.
  • LA FÊTE À HENRIETTE (1952)
    Note : 16/20
    Un classique du cinéma français fort mal accueilli à sa sortie.
  • CHRONIQUE D'UN AMOUR (1950)
    Note : 16/20
    On retrouve déjà les thèmes favoris du "pape" du cinéma italien : critique acerbe d'un milieu bourgeois traditionaliste, incommunicabilité entre hommes et femmes, questionnement existentiel sous l'égide d'une farouche lucidité.
  • BENVENUTA (1983)
    Note : 15/20
    Rêve et réalité, art et plaisir, esthétisme et sensualité, un très beau film où l'imaginaire s'imbrique (s'implique) merveilleusement à la quotidienneté.
  • LE CIRQUE INFERNAL (1952)
    Le film évite soigneusement toute propagande guerrière. Les séquences sont d'une grande authenticité. De nombreuses scènes d'action spectaculaires et souvent fort émouvantes captent avec raison l'attention du spectateur.
  • LES ETRANGERS (1969)
    Intrigant au possible, avec une étonnante scène d'ouverture, le film sombre trop vite dans "le mystère à tout prix". Situations et rapports en deviennent bientôt lourdement invraisemblables. Dommage.
  • BEYOND THERAPY (1986)
    Note : 16/20
    Notons au passage que cette comédie fort drôle et bouffonne où l'érotisme et la sexualité jouent un rôle important, n'est jamais vulgaire.
  • PAPILLON (1973)
    Note : 9/20
    Réalisme, violence, action, suspense, dans cette production standard qui permet à Steve Mac Queen d'asseoir sa réputation internationale, mais sans aucun intérêt.
  • GILDA (1946)
    Note : 18/20
    Une oeuvre splendide du grand Charles Vidor, pleine de bruit et de fureur, avec une magistrale interprétation de Rita Hayworth, en sulfureuse créature de rêves.
  • THE BIG EASY (1986)
    Note : 16/20
    Une oeuvre superbe, réalisée dans l'étonnant et chaleureux cadre de la Nouvelle-Orléans qui vaut largement le déplacement et le dépaysement.
  • VIVA LA VIE (1983)
    Note : 6/20
    Scénario qui se veut intelligent et brillant par son apparente complexité et sa thématique pacifiste ; en fait nous sommes en présence d'une énorme baudruche creuse, prétentieuse et boursoufflée, dégoulinante de vanité.
  • NEW YORK - LOS ANGELES (1946)
    Note : 12/20
    "New York Los - Angeles" est finalement un film bien secondaire, légèrement ennuyeux et d'une tiédeur constante face à "New York - Miami" de Frank Capra (1934), avec lequel il entretient certaines parentés. En prime, pour les nostalgiques du coeur : "La Paloma" en mexicain. Quelques rares scènes pourtant très succulentes qui nous permettent de revoir Claudette Colbert au meilleur de sa forme.
  • BIRDY (1984)
    Note : 14/20
    En fait, le rêve / cauchemar d'un jeune garçon, excellemment interprété par Matthew Modine, (sur)vivant ailleurs, qui se regarde sans déplaisir.
  • VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER (1978)
    Note : 17/20
    Un incontestable et incontournable chef-d'oeuvre où l'Amérique recrache ses blessures et ses culpabilités guerrières dans un délire de sang, de folie et de mort.
  • LE VANDALE (1936)
    Note : 19/20
    Un indiscutable chef-d'oeuvre qui n'eut guère à pâtir des graves dissensions entre Howard Hawks et le producteur Samuel Godwyn, ce dernier remplaçant au pied levé le réalisateur par son confrère William Wyler pour le dernier tiers du film. Cette parfaite réussite cinématographique, commencée comme un impressionnant et réaliste documentaire sur le harassant et dangereux travail des bûcherons et s'acheminant vers un émouvant et flamboyant mélodrame, brille aussi bien par le double rôle de Frances Farmer, l'écrasante présence d'Edward Arnold et la subtile interprétation de Walter Brennan fort justement primé par l'Oscar du meilleur second rôle masculin.
  • BLACK MIC MAC (1985)
    Note : 11/20
    Une comédie à prétentions sociales, fort surestimée au moment de sa sortie et qui ne laissera guère de souvenirs marquants.
  • JUGE ET HORS-LA-LOI (1971)
    Note : 16/20
    Oeuvre admirable qui frise la perfection de par sa richesse et sa densité.
  • LES YEUX DE LA NUIT (1948)
    Note : 16/20
    Un film étonnant, à l'atmosphère trouble pour une excellente prestation d'Edward G.Robinson en voyant morbide qui tente de sauver ceux qu'il aime. Un film méconnu, d'une construction solide et d'un suspense évident. A voir les yeux grands ouverts !
  • L'HUMOUR PAS LA GUERRE (1972)
    Note : 11/20
    Comédie douce-amère fort moyenne qui bénéficiait pourtant de deux atouts de qualité : Jack Lemmon, savoureux comme à son habitude, et un merveilleux petit générique en forme de dessins animés. Une déception tout de même.