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L'AMI DE MON AMIE-1987-
Nationalité : France
Durée : 1h42
Date de sortie en France : 26/08/1987
Réalisation : Eric ROHMER
Scénario : Eric ROHMER
Prise de vues : Bernard LUTIC
Musique : Jean-Louis VALERO
Produit par Margaret MENEGOZ
Nota
Sixième et dernier film de la série "Comédies et proverbes" .....
Proverbe : "Les amis de mes amis sont mes amis"
Distributeur : AAA
Visa d'exp. : 62002
Résumé
Blanche, une jeune femme, travaille depuis peu à la mairie de Cergy-Pontoise, ville nouvelle où elle vient récemment d'emménager. Elle fait un jour la connaissance de Lea avec qui elle se lie d'amitié. Les deux jeunes filles rencontrent Alexandre, un charmant ingénieur, à la piscine. Blanche jette son dévolu sur lui, sans grand succès. Peu après, alors que Léa est en vacances, Blanche se rapproche du petit ami de cette dernière, le séduisant Fabien. Mais elle croit toujours être éprise d'Alexandre.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Sixième et dernier opus de l'incontournable série des "Comédies et Proverbes" de l'incomparable Eric Rohmer. Un réel et savoureux plaisir de cinéma.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Il y a l'idiote (Emmanuelle Chaulet, dans un rôle qui irait comme un gant à Marie Rivière), la menteuse (Sophie Renoir, charme et futilité), l'indépendante (la merveilleuse Anne-Laure Meury), les mecs (de service) et Cergy-Pontoise. En fait, le film est une pub pour Cergy-Pontoise et pour les villes nouvelles en général. C'est aussi son principal attrait et intérêt : un tel environnement (ou paysage urbain) est un décor de cinéma (et un témoignage d'époque) trop rarement utilisé. Quant aux personnages (et à "l'intrigue"), on assiste aux chassés-croisés et aux bavardages habituels de Rohmer. La caméra est devenue plus baladeuse, cependant : plans de coupe du public bigarré de la piscine, comme dans LE RAYON VERT celui de la plage. A part cela, il n'y a rien de neuf, c'est tantôt charmant, tantôt navrant, on mélange les couleurs comme les couples. Le jeu des tee-shirts vert et bleu dans la dernière scène entre les quatre est à ce point évocatrice. Comme à chaque fois, on peut se demander si le regard de Rohmer est de pure cruauté (auquel cas ses personnages ne seraient que pantins de démonstration du Ridicule) ou s'il adhère réellement au discours de ses personnages, auquel cas la mièvrerie ne serait plus l'objet du message, mais le message lui-même.