Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

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  • POUR UNE NUIT D'AMOUR (1988)
    Note : 12/20
    Un patchwork réjouissant entre Wilhelm Reich, les Pieds Nickelés, Emmanuelle (Arsan) et Franz Kafka, mais qui manque hélas de consistance et de folie.
  • EXCALIBUR (1981)
    Note : 15/20
    Une extraordinaire photographie, une parfaite maîtrise du cadre, un climat épique bien rendu, font de cette oeuvre un excellent moment de détente et une grande leçon de cinéma. Un bravo à l'acteur Nicol Williamson dans le rôle de Merlin l'Enchanteur.
  • LA FORÊT D'ÉMERAUDE (1985)
    Note : 13/20
    Une oeuvre d'une grande profondeur humaine entre réflexion culturelle et concepts de civilisation, toujours et de plus en plus, d'une brûlante actualité.
  • LA BATAILLE D'ALGER (1966)
    Note : 17/20
    Petit chef-d'oeuvre politico-documentaire qui, par la rigueur de sa réalisation, la qualité de l'interprétation de ses principaux acteurs et la hauteur de son didactisme, propose une excellente réflexion sur cette période trouble de l'Histoire de France.
  • FAUST (1926)
    Note : 20/20
    Un film fascinant pour l'incroyable plasticité des formes, les fantastiques décors expressionnistes et les clairs-obscurs envoûtants. Le génie de Murnau et son étonnant sens de la mise en scène y brillent avec éclat et magie, à chaque plan, invariablement. A ce jour, l'adaptation la plus impressionnante du mythe faustien. Un inconditionnel et inoubliable chef-d'oeuvre du cinéma muet.
  • LA GUEULE DU LOUP (1981)
    Note : 11/20
    Honnête réalisation, un peu bancale, entre film d'atmosphère et polar qui demande une confirmation d'un metteur en scène qui tarde à tourner à nouveau.
  • SUPERGIRL (1984)
    Rien de bien exceptionnel, correctement réalisé avec quelques rares scènes efficaces. Certains effets spéciaux réussis ne compensent guère le manque d'humour.
  • LA FERME DU PENDU (1945)
    Une histoire plutôt ignoble et passablement sadique, qui ne se veut pas représentative du milieu paysan de l'époque. Une certaine déception, reste l'étonnant rôle de composition du grand Charles Vanel.
  • LA MAISON DU LAC (1981)
    Note : 9/20
    Dernier film de Fonda, qui malgré une présence certaine, ne partira pas sur un mélodrame inoubliable, surtout après une fin de carrière fort médiocre.
  • POLICE (1985)
    Note : 11/20
    Intéressant travail du réalisateur qui manque malheureusement d'un brin de folie ou de démesure quant à l'éclairage des sentiments liant les deux principaux protagonistes. Pialat est décidément imprévisible.
  • LE FEU FOLLET (1963)
    Note : 15/20
    Un film élégant et de surcroît habilement construit. On ne peut s'empêcher d'entrer dans les arcanes du jeu. L'oeuvre repose entièrement sur les épaules de Maurice Ronet, prodigieux interprète que l'on retrouve avec émotion dans une des réalisations les plus abouties de l'inégal et souvent décevant Louis Malle.
  • LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS (1986)
    Note : 15/20
    Une oeuvre qui n'a rien à envier à la version de Corman, devenue film culte et dont ce remake "musical" est un brillant et "succulent" hommage.
  • L'HOMME DE RIO (1963)
    Note : 13/20
    Agréable, distrayant, énorme succès des années 60 qui, sans prétention, parvient par son humour constant et son coté "Pieds-Nickelés" à ravir petits et grands.
  • LA FLIBUSTIERE DES ANTILLES (1950)
    Jacques Tourneur est à son aise, la mise en scène est convaincante, les paysages sont spectaculaires, et l'interprétation fort bonne. Amateurs d'aventures, régalez-vous !
  • LA ROUTE DES INDES (1984)
    Note : 10/20
    Quinze ans après "La fille de Ryan", David Lean nous livre sa dernière superproduction. Il n'évite guère les faciles et récurrents pièges de l'académisme, mais la distribution reste impeccable (seule et maigre consolation).
  • MOI VOULOIR TOI (1985)
    Note : 4/20
    Le cinéma comme on ne devrait plus en faire, insipide au possible, d'une viduité effarante à force de vouloir coller à l'air du temps et d'une mièvrerie désarmante.
  • LES GODELUREAUX (1960)
    Note : 12/20
    Quelquefois sympathiquement méchant, le film tourne souvent à vide.
  • LA TRAVIATA (1983)
    Note : 14/20
    Un film-opéra parfaitement réussi où l'émotion est souvent présente, ce qui n'est pas la moindre des qualités pour ce genre d'oeuvre, et dont la performance scénique des principaux acteurs est plus qu'excellente.
  • LES NOUVELLES AVENTURES DE FLIPPER LE DAUPHIN (1964)
    Ni pire ni meilleur que la série télévisée dont s'inspira le film.
  • QUATORZE JUILLET (1933)
    Note : 16/20
    Microcosme social, mélodrame réjouissant, une oeuvre essentielle du patrimoine cinématographique qui depuis une trentaine d'années, reste invisible.
  • LE FILS DE FRANKENSTEIN (1939)
    Note : 16/20
    Un classique du film fantastique, qui est à mettre en parallèle avec les chefs-d'oeuvre, sur le même thème mythique, tournés par Browning, Whale, Fisher et certains metteurs en scène géniaux de la Hammer Films.
  • SEPT ANS DE MALHEUR (1921)
    Note : 17/20
    Un indécrottable et bienheureux classique du cinéma burlesque d'un précurseur de la comédie échevelée qui se suicida quatre années plus tard.
  • SOUS LES YEUX D'OCCIDENT (1936)
    Note : 12/20
    Une oeuvre peu connue de Marc Allégret, réunissant l'excellent Pierre Fresnay et le non moins étonnant Michel Simon dans un film somme toute fort intéressant.
  • FEMMES DE PERSONNE (1984)
    Note : 10/20
    Film sur le conformisme, la tentative d'assumer une individualité spécifique, mais aussi sur l'impuissance à briser les carcans sociologiques malgré des apparences de libération et de dépassement. Bof ! Sans réel intérêt ni profondeur.
  • VOS GUEULES LES MOUETTES (1974)
    Un des plus mauvais films de Robert Dhéry dont le comique ici, côtoie la médiocrité cinématographique et le gag de fin de série. A oublier très rapidement.
  • PARIS - NEW YORK (1940)
    Pour retrouver une kyrielle d'acteurs connus et moins connus et en prime, passer un agréable moment, sous la férule d'un triumvirat de metteurs en scène.
  • PETROLE ! PETROLE ! (1981)
    Note : 6/20
    Rien de bien nouveau sous le ciel assombri de la comédie franchouillarde. Hormis quelques rares traits ou situations légèrement humoristiques, le film ne parvient jamais à négocier le difficile virage du comique acerbe et satirique et se contente de quelques banales esquisses plus ou moins drôles sur le beau monde de "l'or noir". Il est vrai que Christian Gion n'est pas Pierre Etaix (et ne le sera jamais).
  • LE GRAND PAVOIS (1953)
    Un prétendu film de "marins" d'une consternante platitude qui fait naufrage sur un océan à "l'eau de rose", en perdition durant l'ensemble de la projection.
  • LE FOU DU LABO 4 (1967)
    Comme tout metteur en scène qui ne se respecte pas, Jacques Besnard a commis une nouvelle nullité insipide et saumâtre, comme à son habitude, hélas.
  • LA CHEVAUCHEE DES BANNIS (1958)
    Note : 15/20
    Etonnante interprétation de Burl Ives, dans un film prenant, à la solide dramaturgie.
  • LA MEILLEURE FAÇON DE MARCHER (1975)
    Note : 14/20
    Une première oeuvre qui ponctue la découverte d'un réalisateur.
  • LA BALANCE (1982)
    Note : 9/20
    Un film commercial quelconque qui a mis bien du beurre dans les épinards de quelques producteurs et qui s'oublie très vite.
  • LE CRI DU PRINTEMPS (1983)
    Note : 4/20
    C'est nul et honteusement débile.
  • MARSEILLE CONTRAT (1974)
    Note : 12/20
    Un des tous derniers films du metteur en scène qui dix ans plus tard co-réalisera avec Bertrand Tavernier "Mississipi Blues" (1984) et qui connu son heure de gloire avec "Libre comme le vent" (1958) "L'aventurier du Rio Grande" (1958) et "Danger, planète interdite" (1970) Ce film de série B (alimentaire ?) loin d'être inintéressant ou bâclé malgré un scénario fort banal, est constellé d'acteurs connus.
  • LE TRÉSOR SECRET DE TARZAN (1941)
    A voir ou à revoir avec un regard forcément naïf et un restant de coeur d'enfant. Mais Tarzan a-t-il besoin d'or pour vivre dans sa jungle paradisiaque ?
  • LE PONT DE REMAGEN (1969)
    Note : 12/20
    Dans le genre, une réalisation correctement menée !
  • LA MARQUISE D'O (1976)
    Note : 11/20
    On reste mitigé de cette interprétation du fameux roman.
  • GORKY PARK (1983)
    Note : 8/20
    Oeuvre sans réel intérêt, ce qui ne semble pas être le cas du roman adapté.
  • CITIZEN KANE (1941)
    Note : 18/20
    Un pilier de l'histoire du cinéma à voir absolument en version originale. Une oeuvre légendaire qui à elle seule a motivé des centaines de thèses, d'ouvrages, de citations, de références. Réalisé à l'âge de vingt-cinq ans, ce film inoubliable, n'obtint finalement à sa sortie qu'un maigre Oscar du meilleur scénario.
  • MANDINGO (1974)
    Pauvre Richard Fleischer qui s'étiole dans un mélodrame sirupeux.
  • ELLE COURT, ELLE COURT, LA BANLIEUE (1972)
    Note : 10/20
    Un film grinçant qui cartonne facilement sur des cibles évidentes, mais qui devrait toutefois procurer un agréable moment de détente par sa causticité brouillonne.
  • LA NUIT DE LA MORT (1980)
    Note : 11/20
    Entre extravagances grand-guignolesques et perturbant mythe ancestral, une petite réalisation entre copains et coquins qui semble n'avoir guère bénéficié d'une distribution en salles et qui reste appétissante et bienvenue.
  • MAÎTRESSE (1975)
    Note : 11/20
    Œuvre constipée qui n'évite pas les écueils du scabreux facile.
  • TOURMENTS (1952)
    Note : 16/20
    Sur le thème de la jalousie morbide, virant à l'obsession paranoïaque, une oeuvre de qualité et de référence, signée par l'incontournable Luis Bunuel.
  • LE CHANT DES SIRÈNES (1987)
    Note : 17/20
    Oeuvre étonnamment drôle, quelquefois émouvante qui ne peut laisser indifférent, avec ce personnage féminin, en marge et en imagination permanentes, une sorte de Jerry Lewis en jupons mâtiné de loufoquerie keatonienne, avec une anthologique séquence d'humour et de spontanéité dans un huppé restaurant japonais de Toronto...
    "Polly est un personnage fantaisiste, simple, vulnérable et apparemment superficiel. Je rends le spectateur affectueusement complice de ses maladresses. Nous avons tous Polly en nous. Chacun pourra donc la comprendre et se retrouver parfois en elle. Le chant des sirènes n'est entendu que par ceux qui exercent leur imagination pour transmuter le quotidien." dixit la réalisatrice (canadienne) du film.
  • LES MAGICIENS (1975)
    Note : 7/20
    Un film mineur voire médiocre dans l'hétéroclite et prolifique filmographie de Claude Chabrol qui tente de nous raconter une histoire abracadabrante, sans un soupçon de talent ou d'originalité et plus grave, sans le moindre respect pour le spectateur tant soit peu exigeant. Oeuvre alimentaire, touristique, qui transpire l'abus de raki, brouillonne et inutile qui s'oublie très vite.
  • FRANC-JEU (1941)
    Une réalisation plutôt décevante pour ce modeste western dans lequel se sont égarés Clark Gable et Lana Turner pour notre plus grande déception.
  • DOUBLE MESSIEURS (1984)
    Note : 16/20
    Second film de Stevenin comme réalisateur, d'une étonnante sensibilité nonchalante qui trimballe des tonnes de tendresse diffuse.
  • LUCIA ET LES GOUAPES (1973)
    Note : 16/20
    Malgré le titre VF totalement ridicule, allez voir cet excellent film qui traite avec justesse du grave problème transalpin de l'omniprésence mafieuse et de son considérable impact sur une certaine population marginalisée.
  • L'AUBERGE ROUGE (1951)
    Note : 16/20
    Cette farce insolite, adaptée d'un conte de Balzac, amène de bonnes vérités sur fond de plaisanterie suave. De l'humour noir avec des dialogues d'une grande qualité littéraire et une atmosphère presque cauchemardesque. Rôle magnifique pour Fernandel où l'humour noir côtoie le drame, entre rire et gravité.