Aucun résultat pour cette recherche
ELLE COURT, ELLE COURT, LA BANLIEUE-1972-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : La pendolare
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 15/02/1973
Genre : COMÉDIE
Réalisation : Gérard PIRES
Assistance à la Réalisation : Claude MILLER
Scénario et Dialogues : Nicole DE BURON
Prise de vues : Bernard SURY
Montage : Jacques WITTA
Distributeur : Artistes Associés
Visa d'exp. : 40137
Résumé
Pour échapper à l'oppression tentaculaire de la capitale, un couple de jeunes mariés, Bernard et Marlène (Jacques Higelin et Marthe Keller) décide de s'établir un peu plus loin, en banlieue. La nouvelle vie semble plus détendue et plus "écologique" entre les pelouses de leur nouvel H.L.M. Mais c'est tomber de Charybde en Scylla, avec l'incroyable enfer des transports communs.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 10/20
Un film grinçant qui cartonne facilement sur des cibles évidentes, mais qui devrait toutefois procurer un agréable moment de détente par sa causticité brouillonne.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Pirès dans sa meilleure forme, le film est enlevé, les acteurs sympathiques, Nathalie Courval en tête de liste. Métro, boulot, dodo : toujours d'actualité.
Marlène et Bernard sont représentatifs d'une jeune génération aux poches vides expulsée d'un centre névralgique, remplacé par un nouveau concept s'étendant irrémédiablement vers l'extérieur de la capitale. A l'instant où ils peuvent enfin se poser après d'innombrables recherches, ils constatent avec plus ou moins d'amertume que leur petit nid d'amour se situe à 50 kms de Paris.Réveil à cinq heures du matin hiver comme été, transport par car et train pour Marlène, voiture pour Bernard, représentant en produits dentaires.Epuisés par ces déplacements quotidiens que les ambiances de bureau de Marlène sont loin d'atténuer, le couple se liquéfie lentement.En cette année 1973, la construction est encore prospère.La société de consommation dévoile ses premières clartés.L'accession à la propriété tente ces jeunes couples n'hésitant à acquérir des appartements loin de la capitale.Les débats commencent à s'amorcer sur la positivité de positionner la classe moyenne loin des villes, en leur inculquant un épuisant challenge répétitif.Les courses à l'hypermarché le samedi, l'achat du programme télé et les débuts d'une délinquance délocalisée.Le tout enfariné de voisins sommaires et bruyants ainsi que d'innombrables paquets de lessives seul plaisir du week-end faisant rutiler les voitures sur les parkings le dimanche.Tous ces gens "déculturés" par nature ou obligation sont l'image révolue de l'ancien Paris ouvrier, ils ne répondent plus au critères friqués et intellos de la capitale.Chassés comme des malpropres, leur simplicité populaire n'a plus la cote.Avec comme conséquence, l'absurdité d'ingurgiter quotidiennement une rafale de kilomètres usant à court terme l'énergie d'une catégorie de citoyens amorphes, s'éloignant de plus en plus d'une sphère de décision.
Bibliographie