Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 45 films notés

Page 20 sur 332 (16566 critiques au total)

  • UNDER THE SKIN (2013)
    Note : 7/20
    On peut rester parfaitement indifférent à la profondeur nombriliste de ce scénario indistinct et vaguement élitiste, encensé par quelques pensifs des "Cahiers du Cinéma" mais la réaction la plus humaine, face aux déambulations motorisées d'une prétendue extra-terrestre, serait plutôt une considérable irritation devant tant de vacuité et de prétention affichées. Certains critiques en phase de lévitation, y perçoivent une profonde expérience sensorielle à la limite du nirvana auditif, décuplée par une solide épure de la mise en scène qui flirte plutôt du côté de la pauvreté visuelle et de l'absence ou de la surabondance de réflexions pseudo-cognitives. Et pour épaissir un peu le prétendu et prétentieux mystère itinérant, on fait traverser le film de quelques motards effrénés en quête de défroques humaines et d'introuvable densité cinématographique.
  • L'AMERIQUE FANTOME (2014)
    Note : 13/20
    En conclusion morbide et statistique concernant ces tentatives avortées pour entrer sur le territoire des Etats-Unis, souvent d'ailleurs pour retrouver de la famille déjà sur place, la narration nous révèle un nombre croissant de décès durant ces périples de fuite et qui malgré les dangers ne semblent guère régresser ou se modifier.
  • SIX SHOOTER (2004)
    Note : 15/20
    D'une incroyable noirceur !
  • AMERIGO TOT (1969)
    Note : 12/20
    Un rien narcissique !
  • CHANSON D'AR-MOR (1934)
    Note : 14/20
    Film tourné en langue bretonne dans lequel le réalisateur combine avec talent et sensibilité, son attachement pour la terre armoricaine et le mélodrame amoureux.
  • JULIETA (2015)
    Note : 16/20
    Pour son vingtième long métrage distribué, se déroulant à nouveau dans l'envoûtante sphère du mélodrame flamboyant, le metteur en scène Pedro Almodovar nous invite à une sorte de subtil et perturbant mikado sentimental exécuté par quelques pantins désarticulés, atteints de cécité affective et dont les soubresauts affectent et traumatisent le vécu de chacun, en durée, en profondeur, en chagrin.
  • DAMOURE PARLE DU SIDA (1992)
    Note : 14/20
    Didactique et nécessaire !
  • ANGELUS (1971)
    Note : 15/20
    Souvent émouvant et nostalgique !
  • SATURNIN FARANDOUL (1913)
    Note : 15/20
    A la lecture de ce foisonnant et bigarré scénario, on peut imaginer le ton follement débridé de l'ensemble, oscillant sans cesse entre la séquence hautement surréaliste et l'épisode facétieux voire saugrenu, le tout baigné d'une poésie primaire et vagabonde dont nous garderons longtemps en tête une fameuse scène, le défilé d'un détachement de scaphandriers harnachés dans leurs lourdes combinaisons, marchant allègrement, sans effort en sans peine, dans une bienheureuse unité.
  • ELLE (2015)
    Note : 3/20
    D'une médiocrité abyssale, avec des personnages inconsistants, des situations d'une confondante bêtise, un scénario d'une débilité constante, pour une œuvre horripilante et ennuyeuse faite de quelques juxtapositions de séquences ineptes et lourdement incongrues dont on a peine à comprendre les tenants et les aboutissants.
  • HARMONIUM (2016)
    Note : 13/20
    Autant la première partie du film dégage une vague et déconcertante atmosphère d'inquiétude tamisée et timorée, parfaitement rendue par le comportement ambigu des personnages, autant la seconde partie, censée se dérouler huit ans après le départ de Yasaka de l'accueillante petite famille, se révèle comme artificielle et spécieuse, avec des séquences d'une tonalité invraisemblable et dont la véracité scénaristique nous semble une discutable vue de l'esprit d'un cinéaste peinant à boucler sa dramaturgie.
  • SINGAPORE SUE (1932)
    Note : 9/20
    C'est bête et rare à la fois !
  • BIRD PEOPLE (2014)
    Note : 11/20
    Une première partie excellente, sur le désir, la volonté, la nécessité de créer une rupture avec une existence aberrante et suffocante, devenue une folle et maladive contrainte, où les seuls échanges possibles avec autrui se traduisent par l'intermédiaire du téléphone et de la vidéo informatique (ce que Pascale Ferran énonce et dénonce magistralement). Complémentariser cette navrante évidence avec une séquence pseudo-fantastique d'une demoiselle qui s'échappe de sa dépendance professionnelle, en se retrouvant dans le corpus volatil d'un moineau, se présente au pire comme un mauvais goût scénaristique, au mieux comme les prémices d'un court métrage de qualité, n'ayant pas lieu ni raison de figurer en parallèle. Certains esprits pointilleux et chagrins évoqueront avec insistance la thématique de l'évasion salvatrice, identitaire et symbolique, confondant poésie subtile et gracile avec lourdeur insistante et banale.
  • APPRENTICE (2015)
    Note : 14/20
    Proche du cinéma documentaire, par ses longues séquences dans le milieu carcéral, une peinture scénique et organique d'ailleurs parfaitement réussie, ce troisième long métrage d'un réalisateur singapourien reste fort évasif voire introuvable quant au profil psychologique de son personnage principal dont les motifs comportementaux restent incertains et flous et peuvent trouver leurs raisons dans un spectre fort large et vaste, voire dans des motivations antinomiques.
  • HORENDI (1972)
    Note : 13/20
    Moins spectaculaire et plus sibyllin que "Les Maîtres fous" du même prolifique cinéaste, on se laisse toutefois emporter par cette farandole incantatoire, regrettant l'absence de sous-titres ou de voix off qui dévoileraient aux spectateurs, le texte des chants, les incantations formulées et les codifications de la longue cérémonie.
  • THE MIRACLE OF THE SARGASSO SEA (2018)
    Note : 14/20
    Malgré l'originalité de certaines folles et mystiques digressions scénaristiques, une évidente conviction dans l'interprétation des trois principaux acteurs, une efficace scène d'action et d'ouverture dans un quartier de la capitale, l'œuvre manque d'unicité dramatique à force de jouer la carte de la singularité et de la dispersion.
  • BLACK COAL (2014)
    Note : 15/20
    Une oeuvre lancinante et sinueuse, qui vous laisse tout d'abord interrogateur et dubitatif, avec ses multiples zones d'ombres et ses incertains méandres scénaristiques, pour finalement s'imposer lentement, avec rigueur et vigueur, comme un lointain passé finalement omnipotant que l'on cherche vainement à (re)nier.
  • DEMOISELLES (2007)
    Note : 11/20
    Malgré des actrices souvent convaincantes et quelquefois d'une rare finesse dans l'interprétation, l'œuvre déçoit profondément par son scénario d'une insipide composition, une gestion des séquences dénuées de maîtrise et de construction cinématographiques, tout juste un alignement de situations hétéroclites sans réelle consistance ni évidente véracité, hormis les attraits et les aspirations homosexuelles d'une des héroïnes, seule engouement et sollicitude manifestes de la réalisatrice.
  • PENTAGON PAPERS (2017)
    Note : 17/20
    D'une entraînante et précieuse conviction morale, une œuvre étonnante d'efficacité et d'intelligence qui repose en grande partie sur l'incroyable prouesse scénaristique de transcender les nombreuses et fréquentes confrontations verbales entre les différents protagonistes, dans un foisonnement de dialogues incessants, en de puissants moments d'engouement, de séduction loin de tout verbiage déconcertant et fastidieux.
  • VOLLEY-BALL (1966)
    Prise de vue et montage, excellents !
  • THE ROVER (2014)
    Note : 15/20
    Même si pour notre part, nous préférons tout de même le premier long métrage du metteur en scène, véritablement époustouflant, il ne reste pas moins que cette efficace et intrigante seconde réalisation laisse émaner bien des séductions et des contentements, dans sa façon unique de camper des personnages hors marges, d'une fulgurante ténacité quant à leur fol déterminisme et leur constante marginalité, guère éloignés d'un certain romantisme noir et suicidaire, avec malheureusement, de temps à autre, une recherche de l'effet à outrance et du propos sentencieux.
  • UNE BÊTE À NOURRIR (1961)
    Note : 14/20
    Cinquième long métrage du réalisateur nippon dont la trame rappelle une œuvre cinématographique franco-cambodgienne, avec comme point de départ le même roman de l'écrivain japonais Kenzaburô Oe, illustrant avec force et conviction, les mesquins errements de la nature humaine, plus particulièrement en période de guerre.
  • L'ENFANT ET LE PIGEON (1961)
    Note : 14/20
    Court métrage de fin d'études, déjà fort intéressant.
  • ABRACADABRA (1970)
    Note : 10/20
    d'une confondante naïveté !
  • LES HORIZONS MORTS (1951)
    Note : 12/20
    Un peu emphatique et lourd !
  • A WAR (2015)
    Note : 15/20
    On est bien sûr fort éloigné des massacres de Mỹ Lai (Vietnam) ou de Haditha (Irak) et on ne peut que saluer toutes les démarches judiciaires entreprises pour clarifier des faits de guerre ambigus, ce que le film réussit parfaitement, en posant les inévitables questionnements éthiques et politiques que tous galonnés devraient s'imposer.
  • TASTE OF CEMENT (2017)
    Note : 16/20
    Econome en paroles et en explications surnuméraires, cette œuvre rigoureuse et magnifique, hautement dichotomique, entre une fausse et vertigineuse beauté visuelle et un labeur ingrat et dangereux, ne propose aucune poésie urbaine et panoramique, mais une permanente sublimation d'une existence ballottée entre de déchirants souvenirs et une fausse liberté aérienne et factice qui isole et trompe insidieusement.
  • RETOUR À LISCA BIANCA (1983)
    Note : 8/20
    Filmer la nudité de l'île, son approche par bateau, avec une bande-son audio datant de l'époque du long métrage, pas de quoi s'extasier.
  • LA PETITE GARE (1963)
    Note : 16/20
    D'une indéniable fraîcheur, alliant une souriante légèreté et un savoureux art de vivre, cette dernière réalisation du grand Boris Barnet, avant son regrettable suicide, nous procure un extrême contentement et un indéniable élancement de nostalgie, devant tant de finesse et de délicatesse confondues.
  • THE WITCH (2015)
    Note : 13/20
    Une œuvre fantastique hautement surestimée et souvent confuse dans la vaste filmographie consacrée à la sorcellerie dont le seul intérêt réside dans la discrète allégation qu'une extrême religiosité provoque inévitablement son pendant ténébreux, un dévoiement des préceptes religieux et une indirecte allégeance au mal sous toutes ses formes et toutes ses manifestations. Mieux vaut se replonger dare-dare dans l'atroce et insondable beauté dénonciatrice du chef-d'oeuvre de Benjamin Christensen.
  • HAMPI, LE CIEL EST POSÉ SUR LA TERRE (1962)
    La civilisation occidentale ne peut que rester bouche bée et songeuse devant l'insondable richesse de ces nombreuses manifestations ancestrales et rituelles qui se perdent inexorablement sous le factice nauséeux de la modernité.
  • ALONE (1964)
    Pas de quoi s'extasier, mais à replacer à l'époque des années 1960.
  • ADIEU AU LANGAGE (2014)
    Note : 5/20
    Notre burlesque bonimenteur helvète n'a jamais craint de sombrer dans le grotesque et le ridicule qu'il symbolise à merveille et à profusion. A force de tenter vainement de retrouver les ors et les fulgurances d'un cinéma primitif, il patauge dans le primaire sentencieux en auguste primate infantile ou sénile qui découvre soudain un nouveau joujou, la prise de vue en 3D. Ce n'est pas pour autant qu'il parviendra à faire une jonction cohérente entre une image et une idée, définitivement convaincu que tout texte peut s'illustrer, prendre un sens, étayé par n'importe quelle image. Et inversement. C'est l'effet Godard qui ainsi croit pouvoir plastronner, à côté du grand Koulechov. Depuis des lustres et des kilomètres de pellicules le "maître" ne fonctionne plus qu'en collages hasardeux, en guindés emprunts à quelques écrivains notoires qu'il tente d'enrubanner avec le résidu aléatoire et comateux de sa caméra. Etrennes, étreintes, étrons, une philosophie des latrines qui fait se marrer bien des contempteurs lucides et navrés, rires et aboiements joyeusement entremêlés.
  • INSIDIOUS (2010)
    Note : 13/20
    Malgré un délibéré parti pris d'utiliser toutes les ficelles et facettes de la planète fantastique, de la maison hantée au voyage astral en passant par l'horreur visuelle et l'obligée référence cinématographique, les morts-vivants, les pouvoirs médiumniques, les mondes parallèles, cette extravagante et foisonnante tambouille peut s'apprécier, en prenant en compte un certain humour sous-jacent dans certaines séquences.
  • LES AMOURS JAUNES (1958)
    Note : 9/20
    Première réalisation de Rollin, une noyade assurée.
  • NAISSANT (1964)
    Note : 10/20
    On reste dubitatif quant à l'intérêt du court métrage.
  • TRAIN DE NUIT POUR LISBONNE (2013)
    Note : 15/20
    Une foultitude d'acteurs connus et confirmés, dans des rôles minutieux, parfaitement agencés, un solide et serpentin récit entremêlant adroitement un passé traumatisant et douloureux avec une histoire présente qui évolue en fonction des lents éclaircissements concernant un drame lointain, un réalisateur et directeur d'acteurs expérimenté font de cette émouvante production alémano-portugaise, une subtile oeuvre de qualité, d'une grande profondeur humaine et d'une réelle densité historique.
  • THE EXQUISITE CORPUS (2015)
    Note : 15/20
    Avec opiniâtreté et constance, notre étonnant cinéaste autrichien continue son travail de déstructuration de l'image filmique pour en extraire une nouvelle matière qui appelle et rejoint, avec bonheur, le propre inconscient du spectateur.
  • LA METHODE ANGLAISE (2004)
    Pas de quoi pavoiser !
  • CHINESE CHECKERS (1965)
    Note : 4/20
    Ennuyeux, fastidieux et prétentieux !
  • I LOVE SARAH JANE (2008)
    Note : 14/20
    Une forte originalité qui doit surement à la présence de David Michôd au scénario.
  • THE RUNNING JUMPING AND STANDING STILL FILM (1959)
    Un humour inexistant et des situations d'une insondable bêtise !
  • DIX MINUTES DE SILENCE POUR JOHN LENNON (1980)
    Note : 13/20
    Toute une lointaine époque !
  • SORROWFUL SHADOW (2004)
    Note : 14/20
    Comme souvent, l'inventif réalisateur déconstruit les schèmes d'un genre cinématographique (ici le cinéma mexicain populaire) avec ses références, ses codes et ses personnages typiques, comme par exemple le célèbre personnage de "Santo" pour nous échafauder un étonnant conglomérat d'humour, de fantaisie et de folie.
  • LE MONSTRE MAGNÉTIQUE (1953)
    Note : 15/20
    Dans le genre et pour l'époque qui voit proliférer les films de science-fiction, plutôt une excellente réussite par la façon de cimenter et consolider le scénario, un foisonnement de données scientifiques plausibles et une réalisation dynamique, au montage serré et au suspense d'une redoutable efficience.
  • PATACHON ET LE TANGO (1913)
    Note : 12/20
    C'est vraiment court et quelque peu plaisant.
  • BATTERIES DOGON. ÉLÉMENTS POUR UNE ÉTUDE DES RYTHMES (1965)
    Note : 13/20
    D'un intérêt certain du point de vue ethnographique, le court métrage ne passe pas seulement en revue les différents rythmes possibles mais concrétise aussi notre initiation, in vivo, à une cérémonie de funérailles sur le site de Dyamini Na.
  • RÉPERTOIRE DES VILLES DISPARUES (2019)
    Note : 11/20
    Nous restons plutôt dubitatif sur le traitement fastidieux et pesant de l'arrière plan allégorique décliné par le scénario, cette insidieuse et tenace crainte de l'étranger qui malgré sa tangible réalité, est lourdement symbolisée par ces coriaces et taciturnes morts-vivants métaphoriques. Et que dire de la stupide lévitation d'un des personnages féminins de l'histoire, flottant, décontracté et serein, entre quelques actives pales d'éoliennes et une ridicule scénographie goguenarde et stupide.
  • ZONTAR, LA CHOSE DE VÉNUS (1966)
    Note : 3/20
    D'une insondable bêtise scénaristique, avec des trucages risibles au possible (le vénusien ressemble à une vieille chauve-souris échevelée et visqueuse) et quelques séquences d'une totale incompréhension, nous donne à désespérer de cette pénible mouture sombrant dans une énième invasion extra-terrestre.
  • THE AROMA OF TEA (2006)
    Note : 11/20
    Rien d'inoubliable !
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
PENTAGON PAPERS (2017) 17
LA PETITE GARE (1963) 16
JULIETA (2015) 16
TASTE OF CEMENT (2017) 16
SATURNIN FARANDOUL (1913) 15
BLACK COAL (2014) 15
THE ROVER (2014) 15
TRAIN DE NUIT POUR LISBONNE (2013) 15
LE MONSTRE MAGNÉTIQUE (1953) 15
A WAR (2015) 15
THE EXQUISITE CORPUS (2015) 15
SIX SHOOTER (2004) 15
ANGELUS (1971) 15
CHANSON D'AR-MOR (1934) 14
I LOVE SARAH JANE (2008) 14
APPRENTICE (2015) 14
UNE BÊTE À NOURRIR (1961) 14
DAMOURE PARLE DU SIDA (1992) 14
L'ENFANT ET LE PIGEON (1961) 14
THE MIRACLE OF THE SARGASSO SEA (2018) 14
SORROWFUL SHADOW (2004) 14
L'AMERIQUE FANTOME (2014) 13
THE WITCH (2015) 13
INSIDIOUS (2010) 13
HARMONIUM (2016) 13
HORENDI (1972) 13
DIX MINUTES DE SILENCE POUR JOHN LENNON (1980) 13
BATTERIES DOGON. ÉLÉMENTS POUR UNE ÉTUDE DES RYTHMES (1965) 13
LES HORIZONS MORTS (1951) 12
PATACHON ET LE TANGO (1913) 12
AMERIGO TOT (1969) 12
BIRD PEOPLE (2014) 11
DEMOISELLES (2007) 11
THE AROMA OF TEA (2006) 11
RÉPERTOIRE DES VILLES DISPARUES (2019) 11
ABRACADABRA (1970) 10
NAISSANT (1964) 10
LES AMOURS JAUNES (1958) 9
SINGAPORE SUE (1932) 9
RETOUR À LISCA BIANCA (1983) 8
UNDER THE SKIN (2013) 7
ADIEU AU LANGAGE (2014) 5
CHINESE CHECKERS (1965) 4
ZONTAR, LA CHOSE DE VÉNUS (1966) 3
ELLE (2015) 3