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SATURNIN FARANDOUL-1913-
Film Muet
Nationalité : Italie
Titre VO : Le avventure straordinarissime di Saturnino Farandola
Durée : 1h17
Genres : FILM MUET / AVENTURES
Scénario : Guido VOLANTE
Inspiration : D'après un roman de Albert ROBIDA
Prise de vues : Ottavio DE MATTEIS
Résumé
Alors que son bateau vient de heurter un récif et coule inexorablement, le capitaine Barnabé Farandoul dépose son nouveau-né de fils, prénommé Saturnino, dans une boîte en bois qu'il confie aux flots, après lui avoir ceint le cou d'une petite sacoche contenant son nom, les coordonnées et les circonstances du naufrage. L'enfant aborde l'île de Pomotu exclusivement peuplée de singes qui l'adoptent, fort étonnés tout de même de son absence de pilosité et d'appendice caudal. Dix-sept ans plus tard, rejeté par ses simiesques compagnons qui le considèrent comme un être inférieur, il finit par quitter les lieux à l'aide d'un imposant tronc d'arbre. Recueilli par les marins d'un voilier, le "Bella Leocadia", il est pris en protection par le capitaine Lombric et devient finalement un marin expérimenté. Au large des îles de la Sonde, l'équipage est attaqué par de redoutables pirates et fait prisonnier. Parvenus à se libérer, les marins vont nommer Saturnino capitaine, après le décès du brave Lombric. Plus tard, (on ne sait pas trop comment) notre nouvel officier se trouve avec une compagne, la belle Mysora qui, lors d'une expédition sous-marine, en scaphandrier, se trouve avalée par une baleine qui une fois capturée est livrée à Melbourne, à l'aquarium du professeur Crokunff. Finalement rejetée des entrailles du gigantesque mammifère, la jeune femme n'est pas rendue à son mari, qui déclare la guerre au vil personnage, en rameutant ses anciens compagnons simiesques recherchés sur l'île aux singes. Tout finit par l'explosion de l'aquarium. Mais rapidement, une nouvelle aventure attend notre courageux Saturnino : retrouver le fameux éléphant blanc du richissime roi du Siam, considéré comme la réincarnation vivante de Bouddha (pas le monarque, mais le pachyderme). Arrivé à Bangkok avec ses marins, la bande est faite prisonnière et parvient finalement à s'échapper grâce à Mysora, devenue mystérieusement la colonelle des Amazones. Le voleur qui est en fait le ministre de la police vient de vendre l'éléphant à un riche mandarin. Finalement, après bien des déboires et une condamnation à mort, Saturnino et ses amis récupèrent enfin l'animal et seront royalement récompensés. Reparti avec sa bien-aimée, remonter le cours du Nil, notre héros délivre les deux reines de Makalolo détenues par de méchants indigènes. Mais ces dernières ainsi que Mysora sont kidnappées par une efficace bande de gorilles que Saturnino, qui comprend et parle le langage des singes, aura tôt fait de libérer pour une nouvelle aventure, le long des côtes américaines. En effet, l'état de Milligan (du sud) veut faire transporter les fameuses chutes du Niagara sur ses terres, grâce à l'ingéniosité de notre aventurier installé dans un village de castors, et dont les projets vont se heurter à la trahison de Philéas Fogg (!) et de Bison Rouge. Capturé par les Peaux-Rouges, Saturnino devra la vie sauve à "Lune-qui-se-lève" amoureuse de notre héros qui le délivre et s'enfuit en sa compagnie. Devenu chef des armées du Milligan du Nord, en lutte contre ceux du sud, il devra composer avec les radicaux effets de la bombe au chloroforme et l'aspirateur pneumatique qui absorbe les combattants imprudents. Après avoir retrouvé sa belle et en compagnie de l'Indienne, vainqueur incontestable d'un terrible combat aérien, les voilà repartis sur leur navire en direction de l'île aux singes, couler des jours heureux, avant d'autres aventures extraordinaires.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
A la lecture de ce foisonnant et bigarré scénario, on peut imaginer le ton follement débridé de l'ensemble, oscillant sans cesse entre la séquence hautement surréaliste et l'épisode facétieux voire saugrenu, le tout baigné d'une poésie primaire et vagabonde dont nous garderons longtemps en tête une fameuse scène, le défilé d'un détachement de scaphandriers harnachés dans leurs lourdes combinaisons, marchant allègrement, sans effort en sans peine, dans une bienheureuse unité.
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