Une première partie excellente, sur le désir, la volonté, la nécessité de créer une rupture avec une existence aberrante et suffocante, devenue une folle et maladive contrainte, où les seuls échanges possibles avec autrui se traduisent par l'intermédiaire du téléphone et de la vidéo informatique (ce que Pascale Ferran énonce et dénonce magistralement). Complémentariser cette navrante évidence avec une séquence pseudo-fantastique d'une demoiselle qui s'échappe de sa dépendance professionnelle, en se retrouvant dans le corpus volatil d'un moineau, se présente au pire comme un mauvais goût scénaristique, au mieux comme les prémices d'un court métrage de qualité, n'ayant pas lieu ni raison de figurer en parallèle. Certains esprits pointilleux et chagrins évoqueront avec insistance la thématique de l'évasion salvatrice, identitaire et symbolique, confondant poésie subtile et gracile avec lourdeur insistante et banale.