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BIRD PEOPLE-2014-
Nationalité : France
Durée : 2h07
Date de sortie en France : 04/06/2014
Themes
Métro
- cinéma français -
Taxis
- cinéma français -
Pêche et pêcheurs
- cinéma français -
Hôtels
- cinéma français -
Réalisation : Pascale FERRAN
Prise de vues : Julien HIRSCH
Musique : Béatrice THIRIET
Distributeur : Diaphana Distribution
Visa d'exp. : 124384
Résumé
Ingénieur en informatique dans une multinationale américaine sise à San José en Californie, Gary Newman est en courte escale en France pour une importante réunion, en partance le lendemain pour Dubaï, depuis l'aéroport Charles-de-Gaulle, à proximité duquel il séjourne, dans un hôtel Hilton des environs. C'est en pleine nuit, qu'il se réveille, partiellement paniqué, saisi d'une étrange et forte crise d'angoisse, avec pourtant la claire conscience d'une absolue nécessité de changer désormais sa vie, son existence. Ainsi prendra-t-il la radicale décision de ne pas repartir le lendemain à son rendez-vous asiatique, de démissionner de son travail, de vendre ses actions et pour clore l'effacement de pans entiers de son passé, de quitter son épouse Elisabeth et ses deux enfants. Au même endroit, à peu près au même moment, une jeune étudiante, Audrey Camuzet, travaillant régulièrement comme femme de ménage dans le vaste complexe hôtelier, exténuée par un labeur fastidieux, consistant à nettoyer chaque chambre libérée, se sent prise de vertiges et se surprend, transformée en moineau, à pouvoir survoler l'ensemble du site, dans un étonnement et un ravissement extraordinaires, loin des contingences et des lourdeurs terrestres.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Une première partie excellente, sur le désir, la volonté, la nécessité de créer une rupture avec une existence aberrante et suffocante, devenue une folle et maladive contrainte, où les seuls échanges possibles avec autrui se traduisent par l'intermédiaire du téléphone et de la vidéo informatique (ce que Pascale Ferran énonce et dénonce magistralement). Complémentariser cette navrante évidence avec une séquence pseudo-fantastique d'une demoiselle qui s'échappe de sa dépendance professionnelle, en se retrouvant dans le corpus volatil d'un moineau, se présente au pire comme un mauvais goût scénaristique, au mieux comme les prémices d'un court métrage de qualité, n'ayant pas lieu ni raison de figurer en parallèle. Certains esprits pointilleux et chagrins évoqueront avec insistance la thématique de l'évasion salvatrice, identitaire et symbolique, confondant poésie subtile et gracile avec lourdeur insistante et banale.
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