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JULIETA-2015-
Nationalité : Espagne
Titre VO : Julieta
Durée : 1h39
Date de sortie en France : 18/05/2016
Genre : DRAME
Themes
Taxis
- cinéma espagnol -
Pêche et pêcheurs
- cinéma espagnol -
Suicide
- cinéma espagnol -
Trains et gares
- cinéma espagnol -
Milieu scolaire
- cinéma espagnol -
Sculpteurs et sculpture
- cinéma espagnol -
Réalisation : Pedro ALMODOVAR
Scénario : Pedro ALMODOVAR
Inspiration : D'après des nouvelles de Alice MUNRO
Prise de vues : Jean-Claude LARRIEU
Musique : Alberto IGLESIAS
Distributeur : Pathé Distribution
Visa d'exp. : 143541
Résumé
Sur le point de partir en vacances au Portugal avec son petit ami Lorenzo, la dynamique Julieta Joven, enseignante en littérature antique, se ravise après avoir croisé une ancienne amie de sa fille Antia dont elle n'a plus de nouvelles, depuis une bonne douzaine d'années. Assaillie par ce passé douloureux remonté en mémoire lors de cette anodine et inattendue rencontre, elle décide de déménager et de reprendre un appartement dans le même immeuble où elle avait habité, des années auparavant avec sa fille. Une fois sommairement installée, elle se met à lui écrire une longue lettre pour tenter de lui confier les convulsions d'un passé lointain, en grande partie irrévélé. Tout commence lors d'un trajet ferroviaire, avec la rencontre de Xoan, un jeune pêcheur en déplacement, qui deviendra son mari et le père de sa fille, aujourd'hui disparue. Après une bonne dizaine d'années en parfaite complicité amoureuse et familiale, une dispute éclate, alors qu'Antia est en colonie de vacances, concernant les relations de Xoan avec une amie sculpteure, et s'achève par le départ furibond du garçon en mer dont il ne reviendra pas, victime d'une terrible tempête. Ce seront les prémices de la rupture entre mère et fille, concrétisée à l'occasion d'une banale retraite spirituelle.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Pour son vingtième long métrage distribué, se déroulant à nouveau dans l'envoûtante sphère du mélodrame flamboyant, le metteur en scène Pedro Almodovar nous invite à une sorte de subtil et perturbant mikado sentimental exécuté par quelques pantins désarticulés, atteints de cécité affective et dont les soubresauts affectent et traumatisent le vécu de chacun, en durée, en profondeur, en chagrin.
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Bibliographie