Tentative totalement foiré de ressusciter la drôlerie des deux premiers bronzés. Ressortir les personnages -liés à leurs comédiens- 25 ans après n'était pas forcément une mauvaise idée. Mais depuis combien d'années l'équipe du Splendid ne nous fait plus rire? Aucun d'entre eux ne m'a fait rire depuis la fin des années 80. L'embourgeoisement, le trop plein de fric, le manque d'imagination? Peut-être tout ça à la fois.

Avec ce film, Besson nous invente l'ultime promo: la star en zonzon. Sami Naceri était-il si honteux du résultat qu'il n'a trouvé que ce moyen pour ne pas honorer la promotion de cette bouse? En tout cas, la suite de sa "carrière" cinématographique me paraît compromise; en effet, promouvoir un film en étant en taule ne me semble pas très efficace au niveau marketing.

Ne pas oublier les premières (et actuelles) victimes du sida est nécessaire. Mais ne comparons pas les camps et les gens atteint du sida. Le sida est une maladie (transmissible sexuellement), les camps de concentration étaient le résultat d'une autre maladie : la folie de quelque ordures qui ont entraîné dans leur haine de l'autre tout un peuple!Ne comparons pas les souffrances, aussi terrible fussent-elles!

L'association de deux des plus grosses impostures du cinéma français. Le triomphe de l'à-peu près et de l'approximation. Deux pétomanes à l'ego totalement disproportionné par rapport à leur manque évident de talent et de sincérité. Cette sombre bouse n'a pas une once d'intérêt. La beauferie, la suffisance, la vacuité sans aucune limite. C'est lamentable d'assister a ce genre d'horreur. Comment peut-on être aussi mauvais ? Heureusement, les gens ne se sont pas fait avoir ce coup-ci, vu le bide de ce truc. Ouf!!!

Film qui n'arrive pas à la cheville du déjà pas terrible "Mes meilleurs copains" de la monstruosité qu'est devenu Jean-Marie "courte focale en pleine gueule" Poiré. Mais le mérite du film de Poiré est d'être sympa grâce à un casting et une réalisation plutôt sobre(une aberration pourtant pour Poiré). Là, on s'ennuie devant ces quadragénaires adolescents attardes. Nul.

Cette immonde adaptation de la pièce avec Chevalier et Laspales ne vaut absolument rien: pas drôle, mal jouée, mal filmée, sans intérêt même pour le plus indulgent des spectateurs. Les seuls cotés positifs sont : Chevalier et Laspales ne sont bons que sur une scène de théâtre; et ce film est un tel ratage qu'il semble avoir coupé court à la carrière du "cinéaste" Jean-Marie Poiré. Il faut avouer qu'il fallait qu'une telle descente aux enfers ne pouvait plus durer bien longtemps.

Encore une daube du sieur Naceri. En plus, on voit que son frangin est aussi naze que lui, car il a écrit le scénar de cette daube. Seul acteur à saluer, Michel Duchaussoy absolument génial en vieux truand. Si seulement les autres acteurs avaient pu prendre exemple sur un tel acteur.

Sombre bouse filmée avec les pieds. Faire reposer le film sur les épaules étriquées de Jamel passe encore (les mômes se foutent de Clavier ou de Depardieu) mais réaliser ce truc sous couvert de : c'est de la bd, et bien non. Monsieur Chabat, contentez-vous de jouer (ce que vous faites plutôt brillamment d'ailleurs), mais de grâce, épargnez-nous ce genre de purge cinématographique.

Cette oeuvre étrange et malgré tout attachante est rehaussée de la présence de la splendide Magalie Aguado. Dans le double rôle de l'ogresse et de la folle, elle illumine de sa beaute naturelle une oeuvre qui aurait pu être plus hermétique et confuse au niveau scénaristique et cinématographique. Mais comme d'habitude, Rollin nous livre un film décalé par rapport au cinéma français, plutôt frileux en matière de film fantastique.

Leçon de vie foireuse à la sauce Patrick Sébastien. Mais malgré la maladresse et un certain amateurisme dans la "mise en scène", ce film reste malgré tout un film fait avec une réelle sincérité. Si Sébastien avait été un peu moins mégalo (réalisation, scénario, rôle central), son film aurait peut-être reçu un meilleur accueil.

Bide MONUMENTAL : en effet, le coût de production était de 50 millions de francs, il en a rapporte 500. 000 et pour une fois ,c'est amplement mérité. Même le pire Max Pecas est un chef-d'oeuvre de qualité universelle à coté de cette bouse infâme.

Seul moment agréable de ce "film": la présence de la délicieuse Marion Cotillard. Sinon, le non-acteur Sami Naceri, le pas mauvais Diefenthal, le parfois bon Farcy ne sauvent même pas les meubles dans cette nième bouse du sieur Besson.

La fin du film est une des plus marrantes(involontairement)que j'ai vu. En effet, la belle Isabelle Renaud est censée tuer son mec à coups de couteau, mais les effets spéciaux n'étant pas particulièrement réussi, on voit bien qu'elle est en train de poignarder un rôti de porc. Enfin, bravo à Breillat de nous refaire systématiquement la fin du magnifique "Un dernier tango à Paris". Mais n'est pas Bertolucci qui veut.

L'histoire d'"amour" douteuse, scabreuse, voire limite, bonne à comparaître aux assises, entre un tueur à gages à la limite intellectuelle proche du QI du caniche et une petite nymphette même pas sortie de l'enfance me fout limite la trouille. Le film est comme d'habitude pourvu d"un scénario plutôt léger, et la réalisation est encore une fois d'une faiblesse exemplaire. Besson ne sait pas tenir une caméra.

Ce film presque supportable est surtout à regarder jusqu'au bout. En effet, la fin est tout sauf bénit oui-oui. On peut qualifier cette fin de tout à fait irrévérencieuse, et ça fait vraiment plaisir par rapport à tout ces happy ends cul-culs et moralisateurs.

Encore une preuve flagrante des ravages de l'alcool dans notre beau pays. Comment peut-on aimer ce gâchis de pellicule qu'est un "film" de Besson ? Est-ce que Besson sait seulement ce qu'il nous inflige à chaque fois qu'il ose "commettre" un "film". Mon Dieu, qu'avons-nous fait pour mériter cela ?

Le début de la fin pour la carrière cinématographique de Clavier (et par extension, de toute l'équipe du Splendid). Cette nullité n'est supportable que grâce au charisme de Reno. Poiré commençait ses "expérimentations" filmiques qu'il continuera par la suite dans les monstrueusement nuls "Visiteurs", pour toucher définitivement le fond avec "Ma femme s'appelle Maurice". Prendre une retraite anticipée nous aurait évité une telle déchéance.

Ce film est le dernier des films potable de Poiré. Cette histoire de copains qui se retrouvent des années après leur adolescence est plaisante à regarder. Le casting y est pour beaucoup (en particulier Darroussin et Lanvin). Le champ du cygne pour Poiré qui nous livrera des films totalement minables à partir des années 90.

Un film dans lequel Patrick Sebastien se révèle très bon acteur. Mocky fait comme à son habitude : il oscille entre génie et nullité. "Le pactole" demeure malgré tout un des derniers bons films du maître.

Un des plus gros succès de feu Patrick Schulmann. Peut-être déconnecté des réalités scolaires, mais c'est un film de fiction. Sa mission n'est pas de décortiquer le mal-être des professeurs, mais de nous faire marrer. Ce qui dans ce film est plutôt réussi.

Ce film -nul- est la fin du cinéma comique à la française des années 60-70-80. Jugnot et Lhermitte, au lieu de ne vouloir que faire rire, sont caractéristiques de ces nouveaux comiques qui se prennent beaucoup trop au sérieux. Ils font de "l'art", au lieu de simplement faire passer un bon moment au spectateur. Le résultat est tout ces films comiques merdiques et prétentieux qui nous ennuient depuis 25 ans.

Le seul moment "drôle" du film est quand le tellement beau(???) Frank Dubosc nous sort son micro-pénis. Sinon, ce film n'est qu'une succession de scénettes ringardes à l'humour éculé. Autant se regarder le formidable film (qui montre si justement la difficulté de passer de l'adolescence à l'âge adulte) le sublime : "N'oublies pas ton père aux vestiaires" avec l'immense Jean Lefèbvre.

Une des meilleures oeuvres du cinéma français consacrée à ces héros du quotidien que sont les pompiers. La fraîcheur et la joie de vivre de ces jeunes acteurs nous font rêver tout au long de ce film génial. L'humour, le charme, la fantaisie déployés tout le long de ce film me font regretter le temps où le 7eme art français était encore capable de nous faire rêver.

Une oeuvre totalement mésestimée du cinéma comique des années 70-80. Ces moyens mirobolants et toute cette énergie créatrice mis au service d'une des plus grande réussite de ce cinéma français que je chéris tant. Ce film est le mètre-étalon d'un certain cinéma populaire, que Luc Besson, Jean-Marie Poiré ou encore Christian Clavier tentent de sauvegarder en nous faisant tant rire.

Film étrange, pas forcément raté, pas réussi non plus. La bande son de Lavilliers rehausse ce film porté par ces comédiens (Giraudeau, Kalfon et l'excellent Donnadieu). L'atmosphère lourde et sinistre d'une banlieue, qui ne faisait pas encore l'actualité est bien décrite. Ayant grandi en banlieue dans les années 70, je peut vous dire que ce film n'était pas si éloigné d'une certaine réalité.

Le dernier des "Charlots" avec le reste de la bande, (Sarrus, Fillipelli, Rinaldi). Mais ceci n'empêche le film d'être une nazerie profonde. Pas de scénario, pas de réalisateur, tout concorde pour faire de ce chant du cygne d'une des troupes comiques des années 60-70-80, une sinistre et triste fin cinématographique.

Ce film est un des plus bel hommage au génie comique Michel Leeb. Porter ce film si brillant sur ses épaules, nous emmener dans des délires comique d'un niveau rarement atteint dans le cinéma hexagonal. Le scénario, le jeu d'acteur, les seconds rôles, de splendides jeunes femmes savamment dénudées, tout est fait pour nous entraîner au firmament du cinéma de divertissement.

Ce film est la réponse virulente de Richard Balducci au médiocre "La boum" de Claude Pinoteau. La principale idée de génie du film est d'avoir associé le grand Jean Lefebvre à l'ultra charismatique Manuel Gelin, qui pour ce rôle aurait largement mérité le César du meilleur espoir masculin pour sa remarquable performance de jeune homme en pleine dérive existentielle. La crédibilité et l'aura de cet acteur n'a encore pas été récompensé par la suite. Pauvre France.

Avec le recul (25 ans après), ce film est le seul film de qualité que nous aura pondu le sieur Besson. La suite n'aura été qu'une succession de bouses et de foirages complets. Comme quoi, l'envie de se faire des tonnes de fric et avoir un ego surdimensionné ne remplaceront jamais ce que Luc Besson n'aura sûrement jamais : à savoir, le TALENT.

Ce film aurait pu être un monument de connerie. Mais contre toute attente, le génial duo Louis de Funes - Jean Carmet nous offre un monument d'humanité. Malgré le rire , ces deux hommes nous livrent une de leurs plus belles compositions. Comment ne pas être ému devant ces deux hommes aussi bons et sincères dans leurs rôles respectifs.

Malgré le film pas forcément très réussi, Clavier s'avère parfait dans le rôle d'un sale con. Il s'avèrera tout aussi bon dans le rôle de Katia (le travlo du "Père Noël est une ordure"); Malheureusement par la suite, la réussite artistique ne fut plus au rendez-vous.

Ce film est un véritable ovni!! Les meilleures séquences sont dominées par l'excellent Jean-Luc Bideau. L'acteur helvète campe ici le gourou d'une secte auquel il apporte un coté totalement odieux , irrésistiblement drôle. La scène où il ne sait comment se débarrasser de ces "adeptes" est l'occasion d'une réplique d'un cynisme incroyable et par la même occasion extrêmement drôle : "Tiens, si j'organisais un suicide collectif! ". A voir au moins une fois dans sa vie!

La vraie réussite de la cinématographie comique de Coluche("Tchao pantin" n'étant pas à proprement parler un film comique). Le duo Coluche - De Funès fonctionne à merveille pour le plus grand plaisir du spectateur.

Un des rares road-movies "à la française" fort reussi! Les comédiens y sont attachants, l'histoire se déroule et évolue sans temps mort. Vraiment une bonne surprise!

"Le grand bazar" est un brûlot. C'est en effet le premier film qui décrivait (bien avant "La haine" ou "Taxi")la déchéance des jeunes issus des cités de banlieues. Il décrivait la lutte des petits commerçants face à la grande distribution.

Le petage de plomb le plus culte du cinéma français. Voir le personnage de Louis de Funès disjoncter en déclamant "Edmée, Edmée, Edmée" est une des scènes les plus tarées qu'il m'ait été donnée de voir.