Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 46 films notés

Page 16 sur 332 (16566 critiques au total)

  • ATTENBERG (2010)
    Note : 16/20
    Un vrai petit bonheur d'improvisation et de légèreté qui va faire grogner bien des rationnels de tous bords qui fuient et dénient tout ce qui pétille et frétille de par son non-sens et sa déraison, une des singularités de la nouvelle vague du cinéma grec.
  • LE TRESOR (2014)
    Note : 13/20
    Certains verront dans cette désinvolte pochade cinématographique, d'humoristiques égratignures du passé et du présent de la Roumanie, de sa période communiste et de l'époque actuelle. Certes, quelques capricieuses velléités d'évocation historique traversent bien le film fortement empesé jusqu'à l'inconsistance, de longues plages d'ennui et d'inutilité, malgré des acteurs convaincants et convaincus.
  • WE'RE GOING TO THE ZOO (2006)
    Note : 12/20
    Fort décontracté et bienvenu, hormis une fin un peu artificielle.
  • AWAY (2019)
    Note : 15/20
    Projeté au 12e Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, ce séduisant long métrage d'origine balte, plus précisément letton, se présente comme une courageuse et obstinée lutte de survie pour un jeune homme, unique rescapé d'une catastrophe aérienne, traqué par sa propre mort qui veut l'engloutir définitivement.
  • LES SORCIÈRES DE ZUGARRAMURDI (2013)
    Note : 15/20
    C'est toujours avec une souriante délectation que l'on regarde les réalisations déjantées de ce metteur en scène ibérique culte, aux incroyables scénarii teintés de fantastique millénariste, de discrète misogynie et d'imagination débridée, une sorte de folle potion acidulée et grinçante, d'une originalité certaine.
  • FREE LOVE (2015)
    Note : 13/20
    Personne ne mettra en question ni en doute, aujourd'hui, l'impérieuse nécessité d'une égalité sexuelle, quelles que soient les accointances et les orientations de chacun. Cette évidence était loin de faire un semblant d'unanimité début des années 2000 durant la période où s'est déroulé l'histoire du film adapté d'un fait divers réel. On est pourtant loin du bonheur et de la finesse émis par un autre film lesbien, diffusé un mois plutôt sur nos écrans qui, maladie en moins, dénonçait les mêmes problématiques liées au manque de tolérance, de reconnaissance et d'acceptation de la différence. Sans aucunement dévaloriser l'interprétation des deux principales actrices, nous sommes tout de même en présence d'une œuvre pesante, lourdement démonstrative, une sorte de "Love story" homosexuelle tire-larmes, au pathos simpliste et gluant.
  • THE BACK OF HER HEAD (2007)
    Note : 11/20
    A nouveau un dénouement impromptu et en cul-de-sac.
  • INAUDIBLE (2015)
    Comme souvent la production balte, plus précisément lettonne, en ce qui concerne l'animation, reste d'excellente qualité et d'une remarquable finesse.
  • MÈRE ET FILS (2013)
    Note : 15/20
    Acerbe critique des prérogatives et des passe-droits générés par ceux qui détiennent les rouages du pouvoir et les adéquates relations pour l'exercer, sur fond d'amour maternel asphyxiant et lourdement démesuré, pour une oeuvre claustrophobe et glaciale confirmant le renouveau du cinéma roumain.
  • THE REVENANT (2015)
    Note : 17/20
    Malgré une histoire somme toute éculée et des péripéties quelles que peu minimalistes, le réalisateur parvient peu à peu à transcender son propos, galvanisé par une approche de l'élément naturel, des paysages grandioses, à vous couper le souffle. Evidemment, l'épisode de l'attaque furibarde de l'ours restera un impressionnant moment cinématographique et une indéniable prouesse technique.
  • THE ACQUAINTANCES OF A LONELY JOHN (2008)
    Une atmosphère bon enfant et des acteurs bien débonnaires.
  • ADORATION (2019)
    Note : 12/20
    Deux jeunes acteurs époustouflants de véracité et de conviction, un environnement naturel d'une évidente présence, une histoire bienvenue et prenante visionnée au 12e Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. Mais de là à comparer l'œuvre présente, pour certains épisodes, à "La Nuit du chasseur" comme s'est targué le réalisateur, relève d'un narcissisme maladif ou d'un dérapage de langage malheureux.
  • ROSE DE MINUIT (1933)
    Note : 15/20
    Encore une sympathique réalisation de l'étonnant William Wellman qui fort adroitement et avec un talent certain nous concocte une délicieuse comédie dramatique due à l'indéniable talent d'écriture d'Anita Loos et à quelques succulentes et convaincantes interprétations aussi bien féminines que masculines.
  • DAS MEER RUFT (1933)
    Note : 16/20
    Une excellente composition de l'imposant Heinrich George, d'un bienvenu et puissant naturalisme à connotation maritime dont la dernière partie fut déjà mise en images durant la période du "cinéma muet", d'après un fameux poème d'Henrik Ibsen.
  • JOHN'S GONE (2010)
    Note : 10/20
    Bien trop lapidaire et décousu pour présenter un intérêt même passager ou mineur.
  • THE ROOM (2019)
    Note : 15/20
    Aucune raison d'être déçu par cette œuvre fantastique de bon aloi, avec des acteurs convaincants et un scénario fluctuant à souhait, qui reste une bonne surprise de la 12e édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg.
  • 12 YEARS A SLAVE (2013)
    Note : 15/20
    Une oeuvre forte et nécessaire, par un réalisateur tout aussi indispensable, dont on pourrait reprocher son manque de dénonciation politique sur la nature institutionnelle de l'esclavage aux Etats-Unis, se cantonnant presque uniquement dans sa représentation avec ses insistants corollaires d'humiliation et de sadisme, éludant l'embarrassante question des errements de la Constitution américaine de l'époque.
  • L'HISTOIRE DU GEANT TIMIDE (2015)
    Note : 13/20
    De la première séquence, sans paroles, sur le tarmac de l'aéroport, à la dernière, sans commentaires, dans un avion en plein décollage, cette bluette cinématographique islandaise s'enferme et se phagocyte dans une lourde et confuse gentillesse qui peine à prendre son envol, stagnant au ras des bons sentiments et des pâquerettes de fleuriste, sans jamais nous émouvoir en profondeur et en complicité.
  • THE BLACK BALLOON (2012)
    Note : 11/20
    Autant revoir le beau film d'Albert Lamorisse "Le ballon rouge".
  • GREENER GRASS (2019)
    Note : 9/20
    Un humour dérisoire, facile et souvent ridicule qui se voudrait une panacée universelle contre la morosité, en tentant vainement d'amalgamer les suaves réjouissances d'un John Waters, avec la vénéneuse causticité d'un Todd Solondz, une production de plus en compétition officielle pour tenter (vainement) de décrocher l'Octopus d'Or, au 12e Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2019.
  • LE VENT SE LÈVE (2013)
    Note : 16/20
    Oeuvre magnifique qui malgré l'absence d'une forme de poésie plus fantastique, voire plus naïve, présente dans nombre de ses films précédents, au détriment d'un réalisme sombre, souvent dramatique et traumatique laisse perdurer, longtemps après la projection, une sensation d'apaisement, de sérénité et d'accomplissement que seuls les rêves les plus tenaces apportent quelquefois, discrètement.
  • KONGO (1932)
    Note : 16/20
    D'une épouvantable noirceur diffuse et permanente, aux indéterminées frontières du fantastique et du cauchemar, cette seconde adaptation d'une pièce peu connue de Leon Gordon a largement notre préférence à sa première version cinématographique, réalisée quatre années auparavant et médiatiquement bien plus connue.
  • LES BONNES SOEURS (2017)
    Note : 10/20
    S'il arrive quelquefois de déceler, dans quelques séquences, l'esprit déluré et dénudé du fameux recueil de nouvelles écrites par le libidineux Boccace, on est surtout consterné par la constante vulgarité verbale et une totale absence d'énonciation et de subtilité picaresques qu'avaient su instiller magnifiquement Pasolini, en son époque.
  • LE SOLEIL ET LA MORT VOYAGENT ENSEMBLE (2006)
    Note : 18/20
    Ce que le spectateur pétrifié et malmené ignore souvent dans la genèse et l'architecture visuelle du court métrage, c'est que l'ensemble des images est en fait constitué de plus d'une centaine d'extraits de films divers et variés dont le choix, la sélection et la captation, par leur pertinence et leur virulence, imposent une fulgurante adéquation entre la verbalisation et l'illustration d'un drame, d'une perdition.
  • JENNY FRISCO (1932)
    Note : 16/20
    Superbe mélodrame, efficace et concis, sur les dramatiques effets de l'amour d'une mère, mené avec brio et conviction par un William Wellman au meilleur de sa forme.
  • ROME EXPRESS (1932)
    Note : 14/20
    Un imbroglio ferroviaire bienvenu, efficace et solide, sans péripétie exceptionnelle ni moment inoubliable, bien sur ses rails et sa trajectoire vers sa destination, la gare transalpine de "Roma-Termini", avec en prime la résolution finale de l'intrigue.
  • VA, TOTO ! (2017)
    L'existence dans toute sa complexité pléthorique, ses incandescentes et sourdes interférences entre le monde animal, l'espèce humaine et la nébuleuse complicité des songes, dans une œuvre aux fausses impasses et aux intuitives certitudes.
  • THE WAVE (2015)
    Note : 13/20
    Quelques longueurs, une mise en scène de la catastrophe plutôt ténue et malingre, n'engage nullement la réalisation sur les voies de l'inoubliable et du fascinant.
  • MINUSCULE - LA VALLEE DES FOURMIS PERDUES (2013)
    Note : 15/20
    Un graphisme de qualité, pour une histoire sympathique, somme toute fort basique, mais dont les qualités et la réussite se trouvent dans l'imbrication constantes de l'histoire dans des décors réels et la lumineuse résolution de ne pas doter les "personnages" de l'habituelle parole humaine.
  • LE PAUVRE AMOUR (1919)
    Note : 15/20
    D'une pénétrante morosité ambiante, savamment entretenue par un scénario, mine de rien subtil et cauteleux, une œuvre distillant une sourde mélancolie et une insidieuse affliction savamment entretenues et générées par une Lillian Gish vraiment impériale, avec cette façon naturelle d'interpréter des rôles bien plus jeunes que ses artères qui l'ont menée jusqu'aux portes centennales d'une brillante carrière.
  • BLADE RUNNER 2049 (2017)
    Note : 15/20
    On ressent durant l'intégralité de la projection, et c'est dommage, l'obsessionnelle envie du réalisateur de peaufiner à l'extrême les scènes environnementales d'une scénographie de science-fiction impeccable, souvent au détriment de l'affect et de la psychologie, même sommaires, des personnages. Inutile aussi de chercher la moindre interrogation philosophique sur les tenants et les aboutissants informels du récit.
  • BACURAU (2019)
    Note : 14/20
    Un mélange de genres cinématographiques (pour ratisser plus large au niveau du box-office ?) pas toujours judicieux ni de bon aloi, qui donne finalement à l'œuvre une assise politique bancale dont l'efficacité dénonciatrice ne semble guère probante.
  • NYMPHOMANIAC VOLUME 2 (2013)
    Note : 1/20
    Rien à rajouter à cette triste et lugubre pantalonnade, d'une abyssale prétention où l'incompris Lars von Trier s'escrime à intellectualiser ses raides divagations, parsemant ses saillies de références douteuses, allant de Thomas Mann à Ian Fleming en passant par les discutables paradoxes de Zénon. C'est donc aussi un homme cultivé qui filme et pas seulement un pauvre type profondément angoissé.
  • THE ASSASSIN (2015)
    Note : 17/20
    Un évident ravissement du spectateur s'insinue peu à peu dans la vision et le déroulement d'une histoire finalement secondaire qui prend en fait ses aises et son envergure dans une lumineuse osmose avec le décor pictural, d'une venteuse pièce ornementée à foison de rideaux, de draperies et de tapisseries, d'une paisible étendue d'eau cotonnée de brumes et de langueurs, d'une permanente chorégraphie entre les éléments extérieurs et les lancinantes vibrations d'un pathos omniprésent, souvent en incursif contrepoint de quelques obsédants tambours impérieux et psalmodiques.
  • HAPPY END (2017)
    Note : 7/20
    Il serait triste et navrant que l'époustouflante et séduisante filmographie du réalisateur autrichien Michael Haneke se termine soudainement avec cette œuvre inféconde et rabâcheuse qui accumule avec insistance et lourdeur d'inutiles et stériles références aux précédentes réalisations du metteur en scène, dans une sorte d'ectoplasme de création artistique où s'agitent se démènent des êtres désincarnés que des acteurs incrédules tentent vainement d'habiller d'un semblant de réalité.
  • TABLEAU DE CHASSE (2017)
    Note : 15/20
    Même si le dénouement s'enlise dans de pesantes nigauderies scénaristiques, on retiendra tout de même, malgré un final boiteux et préfabriqué, deux éléments positifs voire remarquables : une émouvante et sensuelle approche de la nature, souvent magnifiée et subjuguante ainsi que quelques brèves intrusions dans le passé de certains protagonistes, d'une étonnante éloquence émotive et visuelle.
  • IDA (2012)
    Note : 17/20
    Ce qui frappe d'emblée, après seulement quelques minutes de projection, c'est l'étonnante plasticité de l'oeuvre, avec une recherche et un rendu hors pair dans le travail de l'image en noir et blanc et des méticuleuses prises de vue taillées au cordeau qui cisèlent et parachèvent, avec finesse et réussite, les différents états psychologiques des personnages, sans cesse confrontés à leurs doutes et leurs questionnements. S'il est de bon ton de "sanctifier" l'interprétation toute en finesse et en grâce de la débutante Agata Trzebuchowska dans le rôle titre, il serait discourtois et fort incompréhensible d'oublier l'exceptionnelle prestation de l'actrice incarnant le personnage pathétique et tourmenté de la tante.
  • LES OGRES (2015)
    Note : 17/20
    Peu de réalisations françaises dégagent une telle exubérance "spectaculaire", une aussi prodigieuse énergie de la part des comédiens présents dont l'investissement et la prodigalité submergent littéralement le spectateur d'un tourbillonnement émotionnel et musical qui rappelle avec bonheur certaines réussites d'un Kusturica inspiré.
  • LA FAUTE ET LA PEINE (1961)
    Note : 10/20
    Les balbutiants et inintéressants premiers pas cinématographiques d'un futur grand réalisateurs transalpins qui ne laissent rien présager d'époustouflants.
  • TOUT RIEN (1978)
    Note : 16/20
    Un réalisateur toujours aussi incontournable !
  • LA FIN DU SILENCE (2011)
    Note : 16/20
    Une oeuvre de qualité, d'une violence sourde et permanente dans laquelle nous notons l'excellente interprétation de Franck Falise dans le rôle principal et la solide présence de Carlo Brandt, père de l'adolescent en crise, traversée d'une âpre et pâteuse tension, singulièrement rehaussée par le microcosme isolationniste de ce coin des Vosges, propice à tous les secrets et tous les non-dits familiaux.
  • MIDNIGHT SPECIAL (2015)
    Note : 15/20
    Même si de rares séquences souffrent d'un manque de cohérence et d'explicitation et que d'autres piétinent dans l'étirement et l'inutilité, l'ensemble dénote une évidente puissance scénaristique proche des meilleurs romans d'un Dean Koontz inspiré.
  • ABBASSO IL ZIO (1961)
    Sympathique court métrage flirtant avec le documentaire d'époque.
  • ILLUSION (1975)
    Note : 15/20
    C'est mignon tout plein et d'une grande sagesse.
  • CHARLOT MACHINISTE (1916)
    Note : 15/20
    Virevoltant comme une effarante toupie, Charlot fait encore des siennes !
  • LE DIVAN DU MONDE (2015)
    Note : 15/20
    Même si notre praticien ne rechigne pas à prescrire quasiment tous les médicaments demandés par ses consultants, l'essentiel de son traitement se focalise bien dans l'écoute et l'incitation à la parole et l'entretien, pour un épilogue thérapeutique certainement hypothétique, au vu de la pérennité de certaines cures.
  • GINEPRO FAIT HOMME (1962)
    Note : 8/20
    Un court métrage lourdement prétentieux, d'un intellectualisme fat et lourdement démonstratif qui ne préfigure en rien la fulgurante maîtrise à venir.
  • LE RÊVE D'UN HOMME RIDICULE (1992)
    Note : 18/20
    Eblouissant de maîtrise graphique, un grand moment de cinéma d'animation.
  • HOMMAGE À MARCEL MAUSS : GERMAINE DIETERLEN (1977)
    Note : 15/20
    Une étonnante femme de savoir et de passion, d'une agréable simplicité et d'une phénoménale culture qui nous explique les arcanes de la mythologie des Dogons.
  • REMEMBER (2015)
    Note : 15/20
    Après son déplorable film précédent, Atom Egoyan a repris en partie ses esprits, déléguant à son personnage principal, interprété par l'excellent Christopher Plummer, son énergique quête de la mémoire, cette fois-ci bien loin des racines arméniennes, mais dans les tréfonds de l'Holocauste qui risque de se retrouver bientôt aux bans de l'oubli avec la disparition des derniers représentants de l'abomination nazie.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
LE SOLEIL ET LA MORT VOYAGENT ENSEMBLE (2006) 18
LE RÊVE D'UN HOMME RIDICULE (1992) 18
IDA (2012) 17
THE REVENANT (2015) 17
THE ASSASSIN (2015) 17
LES OGRES (2015) 17
ATTENBERG (2010) 16
LE VENT SE LÈVE (2013) 16
JENNY FRISCO (1932) 16
LA FIN DU SILENCE (2011) 16
DAS MEER RUFT (1933) 16
KONGO (1932) 16
TOUT RIEN (1978) 16
LES SORCIÈRES DE ZUGARRAMURDI (2013) 15
MÈRE ET FILS (2013) 15
ROSE DE MINUIT (1933) 15
12 YEARS A SLAVE (2013) 15
MINUSCULE - LA VALLEE DES FOURMIS PERDUES (2013) 15
CHARLOT MACHINISTE (1916) 15
HOMMAGE À MARCEL MAUSS : GERMAINE DIETERLEN (1977) 15
LE PAUVRE AMOUR (1919) 15
MIDNIGHT SPECIAL (2015) 15
LE DIVAN DU MONDE (2015) 15
REMEMBER (2015) 15
BLADE RUNNER 2049 (2017) 15
AWAY (2019) 15
THE ROOM (2019) 15
TABLEAU DE CHASSE (2017) 15
ILLUSION (1975) 15
ROME EXPRESS (1932) 14
BACURAU (2019) 14
LE TRESOR (2014) 13
FREE LOVE (2015) 13
L'HISTOIRE DU GEANT TIMIDE (2015) 13
THE WAVE (2015) 13
WE'RE GOING TO THE ZOO (2006) 12
ADORATION (2019) 12
THE BACK OF HER HEAD (2007) 11
THE BLACK BALLOON (2012) 11
JOHN'S GONE (2010) 10
LES BONNES SOEURS (2017) 10
LA FAUTE ET LA PEINE (1961) 10
GREENER GRASS (2019) 9
GINEPRO FAIT HOMME (1962) 8
HAPPY END (2017) 7
NYMPHOMANIAC VOLUME 2 (2013) 1