Fiche Film - FREE LOVE

C'est lors d'un banal match de volley-ball féminin, que la dynamique Stacie Andree fait l'agréable connaissance d'une jeune femme de l'équipe adverse, plus âgée qu'elle et qui semble répondre à son attention. Après des retrouvailles et quelques affectueux rapprochements, une liaison se met en place, difficile à vivre ouvertement pour sa partenaire, Laurel Hester, au vu de sa sourcilleuse profession d'inspectrice de police, dans une petite ville du New-Jersey fortement catholique et guère ouverte aux "inconvenantes" singularités passionnelles. Après une année passée ensemble, l'acquisition d'une petite maison et une embauche pour Stacie, férue en mécanique, dans un garage local, l'évidente harmonie se trouve profondément ébranlée par la perturbante révélation pour Laurel, lors d'une nécessaire visite médicale, de l'existence de tumeurs cancéreuses quelque peu prolifiques, à un stade déjà fort avancé qui vont rapidement s'avérer en anarchique expansion. Dès lors commence pour la jeune femme une terrible lutte, non pas pour une improbable guérison ni même une aléatoire survie, mais pour que son amoureuse compagne puisse toucher, à son décès, sa pension de réversion, comme c'est le cas pour les couples hétérosexuels. En effet, la plupart des membres siégeant aux instances décisionnelles du comté, sont farouchement opposés à cette demande, pour des raisons morales, électoralistes ou de frilosité.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Personne ne mettra en question ni en doute, aujourd'hui, l'impérieuse nécessité d'une égalité sexuelle, quelles que soient les accointances et les orientations de chacun. Cette évidence était loin de faire un semblant d'unanimité début des années 2000 durant la période où s'est déroulé l'histoire du film adapté d'un fait divers réel. On est pourtant loin du bonheur et de la finesse émis par un autre film lesbien, diffusé un mois plutôt sur nos écrans qui, maladie en moins, dénonçait les mêmes problématiques liées au manque de tolérance, de reconnaissance et d'acceptation de la différence. Sans aucunement dévaloriser l'interprétation des deux principales actrices, nous sommes tout de même en présence d'une œuvre pesante, lourdement démonstrative, une sorte de "Love story" homosexuelle tire-larmes, au pathos simpliste et gluant.

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Bibliographie

FICHE de Monsieur Cinéma