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BLADE RUNNER 2049-2017-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Blade runner 2049
Durée : 2h44
Date de sortie en France : 04/10/2017
Réalisation : Denis VILLENEUVE
Inspiration : D'après les personnages de Philip K. DICK
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Visa d'exp. : 146469
Résumé
Nous sommes en 2049, toujours à Los Angeles. Les multinationales, à l'instar de la puissante Tyrrell Corporation, ont fait depuis longtemps mainmise sur l'exploitation et la structure des mondes environnants, avec à leurs services des androïdes génétiquement modifiés (les "réplicants") de plus en plus efficaces et dociles pour la gestion banalisée d'un quotidien normé au pouvoir incommensurable de puissants dirigeants impavides. Et ce ne sont pas ces quelques foyers d'opposition, composés essentiellement d'une ancienne génération de réplicants qui se terrent dans les ruines de quelques régions dévastées par le passé, qui affolent ces dignitaires omnipotents. Ils sont toujours traqués par d'efficaces robots à l'apparence humaine (les "blade runners") parmi lesquels opère le redoutable officier K dont les neurones commencent à penser hors du circuit de ses compétences et de ses attributions. Mais alors pourquoi les plus hauts représentants de l'autorité, en l'occurrence le démoniaque Niander Wallace et son âme damnée, la lieutenante Joshi, à la sourde violence dévastatrice, cherchent-ils si urgemment de retrouver cet enfant, aujourd'hui adulte, qui serait le fruit salvateur d'une dangereuse union impensable è l'époque ?
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
On ressent durant l'intégralité de la projection, et c'est dommage, l'obsessionnelle envie du réalisateur de peaufiner à l'extrême les scènes environnementales d'une scénographie de science-fiction impeccable, souvent au détriment de l'affect et de la psychologie, même sommaires, des personnages. Inutile aussi de chercher la moindre interrogation philosophique sur les tenants et les aboutissants informels du récit.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Visuellement c'est fantastique et l'univers qu'on nous sert est bien dans la lignée du premier opus (en beaucoup plus propret tout de même) mais le récit, excessivement délayé au profit de la forme (je veux voir du cinéma, pas une expo! ), aboutit à une dernière heure pataude, source d'ennui et d'indifférence. Harrison Ford, avec ses mimiques outrancières, est égal à lui-même : épouvantable. Le personnage numérique (Joi) est original.
Joi hologramme domestique et modulable n'est plus que le contenu d'une télécommande sensitive soutenant ou apaisant les quelques heures d'investigations ou de récupérations d'une machine fatiguée au regard presque éteint survolant une cité pluvieuse et endormie dont on distingue à peine les quelques enseignes noyées dans leurs nébulosités. La hiérarchie blessante, alcolo, terne et cassante impose ses objectifs à un exécutant encore docile se percevant soudainement la sensation d'une naissance biologique.L'ébauche d'une personnalité entame le processus sans réflexion d'une mécanique programmée uniquement pour exécuter. Une intuition nouvelle envahissant des circuits de cris et de larmes suite à un discernement de soi au contact de sites souterrains jaunâtres et ondulants.Un vrai petit garçon transformé en maturité exterminatrice redécouvre ses origines en visitant un site poubelle habité par une descendance n'étant plus qu'un univers enfantin crasseux et corvéable privé de lumière naturelle croulant sous la ferraille et les détritus.La nature originelle invisible depuis des lustres est uniquement reconstituée à l'intérieur d'une bulle au fond d'un bunker pratiquement vide.La restauration d'un souvenir tout en générant de la colère délivre une sensation nouvelle, celle d'un contact naturel avec les éléments.L'officier KD6-3.7 le visage sombre et tuméfié s'imprègne d'une nouvelle vie sous la cendre et l'opacité d'une ville à peine perceptible ne fournissant que des apaisements artificiels démesurés ou enduite de ses ocres les plus puissants dont certains encadrements sensuels désirent par dessus tout s'enfuir de leur virtualité en ressentant pleinement les vibrations amoureuses d'une image devenue matière.