Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 40 films notés

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  • SANGLANTES CONFESSIONS (1980)
    Note : 13/20
    Oeuvre bien construite, parfaitement agencée, adaptée d'un excellent polar et nantie d'une solide prestation des acteurs principaux.
  • SISSI (1955)
    Note : 9/20
    Mélodrame autrichien en strass et en paillettes qui fit connaître Romy Schneider !
  • UN CAVE (1971)
    Comédie policière d'une rare indigence, qui s'embourbe dans une médiocrité ponctuée d'invraisemblances flagrantes et de longueurs épuisantes. Gilles Grangier dans son déclin, de plus en plus fréquemment, en pente douce.
  • SANS AMOUR (1945)
    Il manque sans aucun doute un zeste de folie et d'entrain à cette comédie fort poussive, où même les acteurs semblent s'ennuyer. Ne parlons pas des spectateurs.
  • LE GRAND BLEU (1987)
    Note : 11/20
    Film fort controversé lors de sa sortie qui somme toute est plutôt prenant, voire asphyxiant, souffrant hélas de trop de longueur et de lenteur dans son déroulement.
  • UN AMOUR INTERDIT (1984)
    Note : 8/20
    Vouloir adapter un texte aussi complexe que la nouvelle de Kleist relève de la prétention ou de l'ignorance. Une superbe rature pour un premier film.
  • L'EMMUREE VIVANTE (1976)
    Note : 9/20
    Pas vraiment de quoi frémir dans cette oeuvre relativement quelconque.
  • SISSI FACE A SON DESTIN (1957)
    Note : 10/20
    Troisième volet de la célèbre et sirupeuse série autrichienne, toujours aussi fade et inconsistante qui atteint parfois le degré zéro de la qualité cinématographique.
  • BANDIDO CABALLERO (1956)
    Cette aventure épique nous offre des images saisissantes des étonnants paysages mexicains. C'est le principal attrait du film, malgré une honnête et confirmée prestation de Robert Mitchum, assurant, comme souvent, avec une tranquille et royale décontraction, un rôle fort bien investi, avec un humour toujours désinvolte.
  • S.O.S. FANTOMES (1984)
    Note : 12/20
    Une comédie fantastique distrayante et bienvenue où les séquences les plus délirantes alternent avec des plages insignifiantes ou ennuyeuses.
  • LES SPÉCIALISTES (1985)
    Note : 8/20
    Un quelconque film de divertissement ni meilleur, ni pire que des centaines d'autres déjà projetés. Plaisant sur le moment, il laissera peu de traces dans la mémoire cinématographique, comme d'ailleurs la plupart des premières réalisations du cinéaste.
  • BARBARELLA (1968)
    Note : 5/20
    Début de l'inexorable déclin de Roger Vadim qui a réalisé une oeuvre de science-fiction d'opérette. Mis à part le luxe de la mise en scène et l'habileté des trucages, le film ne présente aucune surprise et frise l'ennui mortel. Le voyage n'est rendu agréable que par la sculpturale Jane Fonda, ici, reine du faux clinquant et de l'esbroufe. C'est kitsch au possible, ringard et presque drôle.
  • SPECIAL POLICE (1985)
    Note : 11/20
    Petit polar distrayant et bien tourné. Le scénario reste classique, sa réalisation correcte mais sans génie. Pour un dimanche soir pluvieux.
  • SUBWAY (1984)
    Note : 6/20
    Un film "clip" qui peut plaire par son ton volontairement "branché" et quelques "originalités" de script plutôt... banales, mais qui, honnêteté et distanciation obligées, ne vaut pas... une rame de métro. Changez plutôt de quai ou de moyen de locomotion.
  • FIN D'AUTOMNE (1960)
    Note : 17/20
    Une tranquille vision douce-amère du quotidien et de ses répétitives habitudes, au pays des gens simples où la monotonie se lie avec les traditions, le manque et l'absence avec le temps qui (tré)passe. Une oeuvre lente, majestueusement limpide et d'une sublime richesse thématique et humaine.
  • LE SUCRE (1978)
    Note : 11/20
    Ce n'est pas une dénonciation virulente des mécanismes douteux de la spéculation boursière ; le film restant cantonné dans la farce allègre et l'humour caricatural.
  • LA SEDUCTRICE AUX CHEVEUX ROUGES (1953)
    Note : 6/20
    Inédit en France en salles (février 1987), ce western mélodramatique, manichéen au possible, ne présente aucun intérêt particulier hormis une suave prestation enfantine.
  • BARBE-NOIRE LE PIRATE (1952)
    Note : 11/20
    On a connu Raoul Walsh plus inspiré !
  • TENUE DE SOIRÉE (1986)
    Note : 15/20
    Un superbe film amoral et provocateur, à l'obscénité souriante teintée de saine et sereine vulgarité, qui mérite notre approbation sous une salve d'applaudissements.
  • THE PEOPLE NEXT DOOR (1970)
    Note : 11/20
    Toujours inédite en France, une petite oeuvre sympathique, sans grande envergure, qui sans aborder les véritables problèmes de fond, illustre tout de même fort honorablement une importante fêlure de société.
  • LA BANDE DES HONNETES (1956)
    Note : 12/20
    Une alerte comédie italienne avec un Toto superbe, philosophe et pince-sans-rire.
  • LA TENTATION D'ISABELLE (1985)
    Note : 14/20
    Cris sans chuchotements à l'orée de toutes les jalousies, un film déchiré, dechirant sur les paradoxes du sentiment amoureux oscillant entre l'hystérie sentimentale, la passion suicidaire et l'éternel drame relationnel. Jacques Doillon reste un réalisateur fort intéressant, nerveux même si parfois énervant.
  • LA TOILE D'ARAIGNEE (1955)
    Note : 15/20
    Film passionnant entre psychanalyse et quotidien, névroses et normalité, qui reste une oeuvre puissante dans la filmographie de l'incontournable Vincente Minnelli.
  • LA BARRICADE DU-POINT-DU-JOUR (1977)
    Ce premier et seul film de René Richon, sur un sujet longtemps tabou au cinéma, a pour originalité d'être centré sur la construction collective d'une barricade, évoquée dans un style chaleureux et sincère. Malgré un travail consciencieux, la schématisation des personnages ne laisse pas éclater l'émotion.
  • FREDDY 5 : L'ENFANT DU CAUCHEMAR (1989)
    Note : 8/20
    Et, hélas, il n'y restera pas, malgré le fait que la série s'épuise et nous aussi.
  • LES CHARLOTS EN DELIRE (1979)
    L'habituelle médiocrité d'une série sans intérêt d'où émergent quelques scènes vaguement drôles, commis par un cinéaste à l'unique réalisation.
  • LA BATAILLE DE NAPLES (1962)
    Note : 14/20
    Vision attachante de la Résistance italienne qui balise son propos libertaire de plusieurs anecdotes de l'époque, mettant l'accent sur le comportement de certains individus confrontés à la violence barbare de l'oppression nazie. Malgré l'évidente charge émotionnelle et un scrupuleux respect historique et narratif, on est tout de même loin de la fougue et de la qualité d'autres réalisations sur le même sujet.
  • LE TÉLÉPHONE SONNE TOUJOURS DEUX FOIS (1984)
    Note : 6/20
    On pourrait s'attendre à mieux (mais aussi à pire) de cette loufoque pseudo comédie/pastiche, au comique des personnages et des situations mal maîtrisé malgré une ribambelle de comédiens doués, issus du café-théâtre et du "Théâtre de Bouvard", intéressant vivier de jeunes talents prometteurs.
  • TOUT PRÈS DE SATAN (1959)
    Note : 15/20
    Réalisme d'après-guerre et tension dramatique forment l'essentiel de la trame de cette oeuvre solide, "explosive" et fortement humaniste. On adhère sans hésitation.
  • HELLZAPOPPIN (1941)
    Note : 18/20
    Certainement un des films les plus fous et les plus désopilants de toute l'histoire du cinéma qui manipule le "non-sense" et l'absurde à un degré de perfection atteignant parfois le sublime. Une oeuvre impossible à raconter, à résumer tellement le foisonnement des idées, des gags, des trouvailles dépasse l'entendement.
  • LA VEDETTE (1977)
    Note : 13/20
    Surtout pour la puissante interprétation de Mario Adorf !
  • UN COUPLE (1960)
    Note : 14/20
    Seconde réalisation de Jean-Pierre Mocky, qui a déjà une belle carrière d'acteur derrière lui, cette oeuvre reste à part dans la foutraque filmographie de l'incontournable réalisateur. Même si l'acidité critique et la diatribe sociale sont déjà présentes, avec une joyeuse et grinçante constance, la gravité du sujet et l'orientation intimiste du scénario se révèlent comme une saillie unique, introuvable dans les ubuesques mises en scène ultérieures de notre bienvenu cinéaste divinement bordélique.
  • LA GUEULE DE L'AUTRE (1979)
    Note : 13/20
    Les films de Pierre Tchernia (d'une rareté regrettable) sont toujours d'une évidente sympathie. Bande de copains, clins d'oeil cinéphile et tendre humour parsèment son oeuvre qui garde une drôlerie constante procurant un délassement certain.
  • THE SIGN OF FOUR (1983)
    Note : 9/20
    Mieux vaut relire l'excellent roman de Conan Doyle, mainte fois adapté sur petit et grand écran, et ne pas perdre son temps avec cette pâle production anglicane.
  • UN CRIME PARFAIT (1951)
    Note : 5/20
    Fort ennuyeux dans son filmage, d'une triste fadeur mortelle dans son déroulement, le film n'a bénéficié que d'une courte sortie nationale.
  • UN RABBIN AU FAR WEST (1978)
    Une distraction haute en couleur et fort bienvenue.
  • HÉLÈNE DE TROIE (1955)
    Note : 11/20
    Une énorme superproduction hollywoodienne qui véhicule près de 3000 figurants. Nous retrouvons le faste et la puissance des films à grand spectacle de l'époque.
  • UNE ILE AU SOLEIL (1956)
    Note : 9/20
    Racisme, mélo et noix de coco, autant partir aux sports d'hiver, cette fois-ci.
  • L'EFFRONTEE (1985)
    Note : 13/20
    Une sympathique oeuvre de Claude Miller, des acteurs parfaits dans leurs rôles "quotidiens" et une Charlotte Gainsbourg étonnante de naturel et de présence.
  • FAIS GAFFE À LA GAFFE (1980)
    Autant relire les savoureuses bande-dessinées de Franquin.
  • LE JARDIN DU DIABLE (1954)
    Note : 14/20
    Western de qualité, d'une évidente sympathie qui plaira à tous, laissant un agréable souvenir au cinéphile occasionnel. Hathaway ayant toujours été un artisan habile.
  • L'ANIMAL (1977)
    Réalisation moyenne, humour bienvenu, mais souvent artificiel voire téléguidé.
  • L'HÔTEL DE LA PLAGE (1977)
    Note : 11/20
    Film passe-partout qui peut plaire par sa neutralité gentille, ou horripiler le cinéphile exigeant. Vaudeville léger croquant par petites touches certains personnages dans des situations plus ou moins comiques. Un succès commercial, assurément.
  • LA JUMENT VERTE (1959)
    Note : 10/20
    Chronique paysanne pleine de verdeur et de raideurs qui choqua les "calotins" à son époque, mais n'arrivant jamais à la qualité du roman.
  • DEUX AFFREUX SUR LE SABLE (1978)
    Pas vraiment de quoi s'enthousiasmer pour cette pochade sans prétention et sans médiocrité criante, par un réalisateur sans réelle envergure.
  • FAME (1980)
    Note : 7/20
    Insipide et pitoyable !
  • LIBERTÉ ÉGALITÉ CHOUCROUTE (1985)
    Film qui se veut d'humour et qui n'est que la manifestation grotesque de l'humeur réactionnaire d'un metteur en scène libidineux, cacophonique et pesant. Une oeuvre médiocre, d'une banalité outrecuidante, d'un fastidieux comique d'arrière-salle.
  • L'ARMÉE DES OMBRES (1969)
    Note : 15/20
    Superbe film humaniste de Jean-Pierre Melville qui retrace avec brio et sobriété une douloureuse et dramatique page de l'Histoire de France. Vision réaliste, hautement distanciée qui permet une grande objectivité événementielle.
  • FANTÔME D'AMOUR (1981)
    Note : 15/20
    Pour une fois, le réalisateur transalpin Dino Risi s'est éloigné de la thématique de ses oeuvres habituelles (critique acerbe ou souriante de la société italienne, par l'humour noir et la dérision), pour retrouver avec brio et mystère le climat envoûtant et feutré du fantastique déjà côtoyé avec "Ames perdues". Il nous donne à voir un film très émouvant et troublant, avec l'excellente Romy Schneider, fascinante.
  • MAGNUM FORCE (1973)
    Note : 13/20
    Second volet des aventures du célèbre flic californien, précédemment mis en scène par Donald Siegel ("L'inspecteur Harry" réalisé en 1972) d'une efficacité indéniable et qui pose l'inévitable question morale entre méthode et moyens, justice et légalité.