Un scénario en hommage aux folles comédies américaines qui n'est qu'un bancal reflet des "originaux" nous laissant dans une constante déception générale.
"Road-movie" écologique et libertaire, fort bien adapté du bienvenu roman d'Arto Paasilinna, qui est un tendre et splendide hymne au bonheur, à la nature et à l'évasion.
Construit sur un schéma non-linéaire, le film mêle adroitement thèmes musicaux et moments fort d'une vie qui fut d'une constante intensité. La forte prestation de Forest Whitaker dans le rôle-titre lui valu le prix d'interprétation au festival de Cannes.
Petite oeuvre alémano-yougoslave sans intérêt, hormis la présence de Franco Nero et Gert Froebe, qui sera vite entraînée dans l'oubli, par sa mise en scène sans rigueur.
Une pochade sinistrement libidineuse où l'humour tourne autour du pucelage de la dame et de la longueur des attributs virils de l'homme. Un vrai désastre.
Une oeuvre inoubliable où la violence du refoulement et son corollaire opposé, le défoulement, les malaises existentielles, les rapports de force et de manque, les traumatismes historiques et la constance misogyne s'imbriquent dans un désespérant constat de solitude individuelle et collective.
Un film résolument agressif, profondement rétrograde, n'ayant même pas l'excuse de la naïveté ; l'auteur se prenant sans conteste, vraiment au sérieux.
D'une beauté esthétique, plastique, souvent fascinante, voire époustouflante, le film reste tout de même de qualité fort inégale selon les différentes histoires abordées et vire quelquefois même dans le démonstratif un peu simpliste et facile, avec ses connotations écologiques et anti-nucléaires élémentaire.
Le monde du spectacle, abordé sur une structure d'enquête, démystifiant le rêve américain de réussite. Un témoignage à vif utilisant le voyeurisme pour décortiquer le classique mécanisme du culte des apparences.
Un film racé, novateur et fascinant. Superbe décor, exceptionnelle performance du comédien Michel Robin, magnifiques prises de vue. Le spectateur est souvent envoûté.
Musique somptueusement interprétée dans ce film fort estimable, ayant le mérite de chercher un équilibre difficile entre l'oeuvre musicale et l'intrigue.
Une fulgurante interprétation de Lasse Poysti dont la présence et la richesse d'expression éclairent littéralement ce film lumineux et lent, inoubliable et serein.
Une méticuleuse et intéressante description d'un univers sans lendemain entre banalité et sordide par un réalisateur qui fera sa carrière à la télévision.
L'oeuvre est emprunte d'une certaine densité émotionnelle, rehaussée par l'utilisation d'acteurs non professionnels. Elle risque pourtant de n'intéresser que les personnes rompues à l'interprétation des dogmes par un certain hermétisme hiératique.
Un intemporel et pur chef-d'oeuvre australien, éthéré et fragile, d'une perfection extrême où l'intrusion d'un possible fantastique se love étroitement avec une pertinente approche des pulsions et troubles de l'adolescence féminine.
Un des cinquante films essentiels du Septième Art qui se présente comme un magistral poème urbain, une inoubliable ode au cinématographe et un discret et pertinent hommage à la technique du montage, du trucage et de la mise en scène.