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PALE RIDER-1985-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Pale rider
Durée : 1h53
Date de sortie en France : 07/08/1985
Genre : WESTERN
Réalisation : Clint EASTWOOD
Prise de vues : Bruce SURTEES
Musique : Lennie NIEHAUS
Distributeur : Warner Columbia
Visa d'exp. : 60479
Résumé
Une petite ville minière de Californie, Lahood, au 19e siècle, est sous la draconienne coupe de son fondateur Coy Lahood qui est parvenu, à force de ruse et de menaces, a s'approprier la plus grande partie des prospères gisements aurifères de la région. Les quelques rares prospecteurs restant, vivent dans une crainte perpétuelle de se voir déposséder. Mais voilà que surgit un mystérieux "cavalier solitaire" qui va rétablir les braves autochtones lésés dans leurs biens et leur quiétude.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Décidement, Clint Eastwood est aussi bon réalisateur, qu'acteur !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Une histoire, une histoire du western, et une vision nostalgique de la naissance d'un mythe. Des images superbes et un jeu de miroirs entre l'acteur-auteur et son personnage. Fabuleux... En attendant « Bird ».
Note : 16/20
Des galopades, un petit chien paniqué, la terreur sur les visages, la tension du film qui vous saisit et ne saurait vous lâcher... Facture classique, c'est justement ça qui accroche, pas besoin de gros effets spéciaux avec une bonne histoire, en v.o., c'est un excellent divertissement sur dvd. Clint Eastwood s'approprie ici le mythe initialisé par Sergio Leone, "le bon", mais avec la discrète ironie qui le caractérise. C'est bien le seul des rescapés du western spaghetti à pouvoir se permettre des prolongations. Cavalier miracle en attente posé sur le paysage ou réduit à un chapeau posé par terre... Sourire du spectateur au début de "l'apparition" : encore possible d'adhérer ou est-ce que l'égo du cinéaste va transpirer et reléguer ce mythe du vertueux insaisissable au rayon Jeunesse ?... Mais voici que point l'inquiétude pour ce voyageur déboulant dans le génocide local, trop beau qu'il arrive à ses fins, va se faire avoir... Fripouilles éliminées, population terrifiée, femmes (devant et derrière l'écran) rien moins que tétanisées... Eastwood est ici pasteur, l'être impossible à posséder, il doit rejoindre les drogues dont il faut vite se sevrer. Hymne à la séduction naturelle, à l'intensité de communication, à la responsabilité des personnes une fois le minimum de protection recouvré. En arrière-plan, on sent une équipe choisie avec minutie et dirigée en toute autonomie de A à Z par Eastwood... Chaque plan, chaque dialogue, sèment de la profondeur et mettent le nez dans les ravages du profit, d'actualité à toutes les époques, en 2008 aussi... Pour ceux qui aiment l'action émaillée de suspense, pour celles qui raffolent d'un romantisme de fait plus que de bla-bla. Faussement racoleur sur la forme, attachant sur le fond. L'équivalent d'un message biblique de la part d'un homme libre, et au talent qui ne lasse pas de surprendre !
Bibliographie