Jerry Lee Lewis n'en faisait qu'à sa tête, et ainsi Dennis Quaid, qui cabotine comme ce n'est plus permis, mais tout cela passe très bien, le film a la pèche et nous aussi. Festival de rythmes, de mouvements et de couleurs, le film dévale le long de la carrière abrupte (because vie privée) du rocker speedé, avec au passage un pied-de nez au bien sage Elvis. Sur un ton léger, mais où perce la gravité, "Great balls of fire" tire la langue à la morale qui l'a bien mérité.