Même si la seconde partie du film, qui se déroule entièrement sur la Côte d'Azur, peine un peu à retrouver l'allant et la pétulance du segment nordique et scolaire, l'oeuvre, certes académique, comme souvent chez Léo Joannon se regarde sans aucun déplaisir, avec un Pierre Fresnay étonnant de maîtrise, une Girardot presque parfaite et un Gil Vidal d'une inquiétante présence sournoise et malfaisante.