Aucun résultat pour cette recherche
LES LONGS ADIEUX-1971-
Nationalité : Union Soviétique
Titre VO : Dolgie provody
Durée : 1h37
Date de sortie en France : 16/03/1988
Theme
Adolescence
- cinéma russe -
Réalisation : Kira MURATOVA
Prise de vues : Guennadi KARIOUK
Musique : Oleg KARAVAYCHUK
Interprétation chanson : Nina SERMAN
Distributeur : Cosmos
Visa d'exp. : 67663
Résumé
Le jeune Eugenia Vassilievna désire fortement quitter la cellule familiale, en l'occurrence sa mère, pour rejoindre son paternel qui vit seul depuis des années, passionné par son métier d'archéologue. Son éveil à la présence de l'autre sexe et son besoin d'autonomie, alors que sa mère voudrait le garder dans le cocon de l'enfance, va de plus en plus le déterminer à programmer son départ. Pourtant, quand cette dernière aura enfin admis l'inévitable séparation, Eugenia décide de rester.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Une oeuvre intimiste, tendre et limpide où respire un bonheur tenu et fragile.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Une femme vivant seule avec son fils devenu adolescent et qui, après une visite à son père, qui habite à quelques milliers de kilometres de là en Sibérie, exprime sa décision de vouloir désormais vivre avec son père... Kira Mouratova dépeint avec beaucoup de sensibilité (gros plans, montage en ruptures, noir et blanc, allusions) le drame de cette femme, mère certes possessive (mais non au sens négatif que pourrait impliquer le terme) mais surtout femme dynamique et coquette (elle a largement la quarantaine et l'embonpoint slave). Cette femme qui voit soudain le sol se dérober devant elle, abandonnée par son fils qui était justement sa victoire sur l'homme qui fut son compagnon et le père du garçon. Très belles scènes, au désenchantement en filigrane (la réunion à la campagne), à l'émotion poignante (au concert, la mère qui proteste parce qu'un couple, impassible, leur a pris leurs places durant l'entracte, et qui est obligée de quitter la salle, humiliée; la scène où la mère regarde les diapos envoyés par le père au fils). Après "Brèves rencontres", Mouratova se confirme ici comme une cinéaste de très haut calibre, de la catégorie peu représentée des cinéastes artistes.
Bibliographie