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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
Stéphane Czopek

  • TITANIC (1997)
    Cher James Cameron, vous en avez de la chance : tout le monde était tellement persuadé que vous ne pouviez accoucher que d'une daube, que vous voilà soudain couvert de louanges pour la simple raison que "Titanic" n'est finalement-pas-si-mal. C'est peu de dire que l'on est bien content pour vous, que l'on espère que les Oscars sauront à leur tour récompenser tant d'audace, et que l'on espère que vous ne poursuivrez pas avec vos prochains films cette inepte tentative de (re)faire du cinéma à la "Autant en emporte le vent"-de-maintenant... Bien gentiment.
  • COMMENT JE ME SUIS DISPUTÉ... (MA VIE SEXUELLE) (1996)
    Difficile de parler comme çà, en assez peu de lignes, d'un film qui vous fait voyager aux confins du normal avec ce petit décalage en plus, qu'un Rohmer par exemple n'arrive plus à saisir... Trois heures absolument éblouissantes servies par des comédiens en état de grâce, une mise en scène extraordinaire, des dialogues brillants. Et pour les sceptiques (ils seront sûrement nombreux...) la vision de quelques scènes fulgurantes (l'enfant qui parle de son père mort...) devrait les aider à saisir l'ampleur d'un tel (je pèse mes mots) chef-d'oeuvre.
  • BERNIE (1996)
    On avait bien besoin de çà... D'une énième démonstration flagrante d'absence totale de talent que rien, pas même une violence bêtement graphique ou des acteurs en roue libre, ne vient excuser ... Bienvenue donc, au royaume d'une complaisance qu'on pensait, depuis la sinistre trinité racoleuse ("Tueurs nés""c'est arrivé près de chez vous" "The last supper") du milieu des 90's, ne pas avoir à se retaper avant longtemps... encore raté ! 4 sur 20 comme dirait l'autre.
  • ANNA OZ (1996)
    "ANNA OZ" sera donc le troisième (après "Aux yeux du monde" et "Les patriotes") film d'Eric Rochant a être boudé et plus que çà... il s'agit pourtant d'un film ambitieux et maîtrisé, à la fois onirique et très quotidien. Charlotte Gainsbourg est magnifique et le reste de la distribution l’est aussi...dommage ...
    Après "revoyure" de la chose via canal plus (sans qui le film serait passé aux oubliettes), il s'avère qu'"Anna Oz" est toujours aussi bien. Complexe, ludique et assumé, le parti pris de créer un univers onirique aussi réel que le réel permet de savoureux ping-pongs entre l'un et l'autre... et lentement tout cela va vers une gravité finale aussi inexorable qu'absurde ..... Charlotte Gainsbourg est une actrice des plus grandes. Ce film en est une autre preuve... alors encore une fois, pourquoi un tel "passage à tabac" ???
  • UN AIR DE FAMILLE (1996)
    Tout dépend de ce que l'on va voir. Si l'on se déplace pour voir les tous nouveaux numéros d'acteurs d'un Bacri éternellement misanthrope, d'une Jaoui imperturbablement nonchalante etc..., on est à peu près sûr d'obtenir satisfaction. Si par contre, on espère trouver dans "Un air de famille" un bout de vie moins "efficace" que dans la plupart des films de ce genre, c'est raté. Et pour que le théâtre qui échoue à devenir du vrai cinéma , vous hérisse, préparez-vous pour un vrai mauvais moment. A vous de voir... j'ai choisi. 9 sur 20 comme dirait l'autre...
  • LOVE ETC... (1996)
    Joli film par moments bouleversant et la plupart du temps doux-amer... Charlotte Gainsbourg est renversante... Yvan Attal très touchant... pas Charles Berling... superbe musique.
  • EVITA (1996)
    Il arrive finalement à "Evita" ce qui pouvait se produire de pire : une relative indifférence. Loin d'être le naveton larmoyant que l'on craignait, et encore plus éloigné du chef-d'oeuvre que, de toute façon, on n'attendait pas. Entre chromos appuyés (icônes, icônes) et (très) relative sobriété, le film se laisse voir avec un plaisir certain, en grande partie dû aux interprétations joliment concernées de Madonna et Jonathan Pryce, même si l'on se surprend plus d'une fois à penser que décidement la vérité est ailleurs...
  • BEAUTIFUL GIRLS (1996)
    Finalement disponible en vidéo-cassette, "Beautiful girls" dégage une atmosphère suffisamment particulière, un rythme assez singulier pour ne pas être rallié à la cohorte de films traitant (plus ou moins pertinemment) des retrouvailles d'une bande de copains dont les belles années sont – déjà! - derrière eux... Et pour peu que vous puissiez faire avec un doublage redoutable, le film offre assez de moments sympathiques et sensibles pour ne pas avoir à en regretter la vision. Les acteurs sont fort bons (Matt Dillon excepté), avec mention spéciale à Uma Thurman, Timothy Hutton et la jeune Natalie Portman.
  • PÉDALE DOUCE (1995)
    En France, vingt ans après "La cage aux folles", rien n'a changé : l'homo est décidement comique, acceptable quand il consent à n'être qu'une caricature de lui-même... "Pédale douce" est une de ces comédies d'une vulgarité si intense et inplacable, qu'elle découragerait presque tout jugement. Reste la salutaire possibilité de s'indigner encore et toujours contre ce genre de navetons (hélas populaires) sans audace ni talent. Patrick Timsit, en outre, y confirme qu'il est un très mauvais acteur .....
  • TRAINSPOTTING (1995)
    Je sais que c'est curieux à dire, mais Boyle est en maigres progrès ! Son précédent effort ("Petits meurtres entre amis") était d'une effarante nullité..., dans celui-là, il y a une (u n e !!!) scène à sauver. Merci quand même à Lou Reed....
  • 71 FRAGMENTS D'UNE CHRONOLOGIE DU HASARD (1994)
    On ne remerciera jamais assez Arte de nous avoir permis de (re)découvrir ce chef-d'oeuvre absolu, modèle d'un genre de précision qui n'exclut pas l'humanité. Que Michael Haneke ne soit pas encore unanimement reconnu comme l'incontestable génie que, de tout évidence, il est, fait partie des grands mystères du petit monde du cinéma... à voir (et plus...) absolument.
  • CRÉATURES CÉLESTES (1994)
    Visuellement il se passe, certes, des choses... Mais pas que. L'intérêt de ces "Heavenly creatures" c'est qu'elles sont au-delà d'un visuel justement un peu écrasant, crédibles, simples et finalement neutres...presqu'émouvantes. Les comédiennes sont superbes.
  • LA PART DES TÉNÈBRES (1993)
    Que Stephen King soit un piteux auteur, la cause est entendue... Romero, entre sa trilogie zombiesque et les films de série ("Monkey shines") en a vu d'autres... Timothy Hutton, Amy Madigan, Michael Rooker aussi sont des acteurs talentueux qui se moquent apparemment bien de savoir s'ils tournent dans un film de genre (le film d'horreur en l'occurrence) ou un produit de grande consommation... tout çà réuni donne un excellent film, parfois inutilement intellectualisé, souvent pertinent, toujours intelligent.
  • MEURTRE PAR INTERIM (1993)
    Et alors ? Cà donne quoi ? une sorte de petite série B (sic! ) où des acteurs tout de même un peu connus (Hutton/Boyle/Dunaway) font de leur mieux pour lutter contre la banalité de l'ensemble...en plus le coté "guerres internes de yuppies ambitieux" çà ne veut plus dire grand chose aujourd'hui !
  • POUR LE MEILLEUR ET POUR LE RIRE (1991)
    Entre "The big chill" et "Grand canyon" pour rire, ce "Married to it" compile sans forcement retenir l'attention quelques clichés inhérents au film "de groupe"... les actrices s'en sortent plutôt mieux que les acteurs, quelques scènes surprennent agréablement, et c'est à peu près tout...
  • AMOUREUSE (1991)
    Le plus surprenant dans "Amoureuse" est l'extrême jeunesse des protagonistes. Une fois accepté ce postulat (en plus de l'habituel caractère analytique des dialogues), on assiste émerveillé à deux interprétations superbes (Langmann est moins convaincant...).
  • TEXASVILLE (1990)
    Epouvantablement accueilli aussi bien aux USA (échec cuisant) qu'en France (une semaine de projection à Paris en plein été !!) "Texasville" (suite 20 ans après de "the last picture show") est pourtant une bien belle chose, singulière et très personnelle. Une sorte de vision endormie de l'Amérique profonde actuelle, sans fard ni effet. Difficile en fait d'expliquer pourquoi ce film, à l'image de son héros (un peu rustaud, bourru) séduit autant, alors que l'on a l'impression qu'il ne fait rien pour ..... Jeff Bridges et Cybill Shepherd sont assez bouleversants. Un très beau film.
  • CONTRE-ENQUÊTE (1990)
    "Q & A" fait partie de ce style de polar qui en un film réussit l'exploit de devenir un classique du genre. Et dans celui-ci rien ne manque : scénario diaboliquement ficelé qui révèle sa structure au fur et à mesure et qui surprend par son homogénéité. Mise en scène généreuse (enfin ! ) qui scrute, cerne mais ne juge pas. Enfin une interprétation magnifique : Nick Nolte est parfait, Armand Assante s'impose avec classe, quant au brillant Timothy Hutton, il fait un retour fracassant en portant tout le postulat du film sans faiblir. Le voir dans un film de cette qualité (après une série noire de trois films) fait très plaisir. Idem pour tous les excellents seconds rôles.
  • UN MONDE POUR NOUS (1989)
    Quelque chose comme une sacrée surprise ! A des années lumières des nunucheries estampilées John Hugues, "Say anything" s'impose comme le seul véritable film de teenagers réussi... et parler en plus des sommets de charme et de talent que l'on trouve dans cette petite merveille ne fait qu'accentuer l'envie que l'on peut avoir de la revoir .....
  • LES EAUX PRINTANIERES (1988)
    Voilà un film extrêmement décevant qui place trois formidables acteurs (Valeria Golino, Timothy Hutton, Nastassja Kinski) dans une situation embarrassante : Golino pleure pendant trois quarts d'heure, Kinski n'est pas très convaincante, Hutton reste sobre et bon comme souvent. Une question tout de même : pourquoi un acteur oscarisé à juste titre ("Ordinary people") persiste t'il à tourner dans des sous-produits ? Après "Made in heaven", "Destiny" et ces "Eaux printanières" on espère que le dernier Sidney Lumet ("Q & A") sera à même de redorer son blason. Il le mérite!
  • HISTOIRE D'UN CHAMPION (1988)
    Le soap opéra us version cinéma... où Jessica Lange (pour ne parler que d'elle) tente -en vain de se faire passer pour une adolescente vierge ! Le casting (Quaid-Hutton-Goodman) est plutôt bon, le film a quelques bons moments, mais globalement on a pas de mal à comprendre pourquoi la chose est inédite en France ..... Les tribulations d'un champion sauce us, çà va bien cinq minutes...
  • LE TEMPS DU DESTIN (1987)
    Voilà un mélo qui semble d'un autre âge. Le genre de film dont on ne pensait même plus qu'il pouvait encore exister. Sur un scénario qui mêle maladroitement trois sujets, Gregory Nava a brodé une romance léchée qui essaie par tous les moyens de ne pas être confondue avec une dramatique tv. En vain. Malgré une interprétation sans faille (au moins en ce qui concerne Melissa Leo et Timothy Hutton) le travail de William Hurt est moins convaincant et le film sombre vite dans l'ennui le plus profond à cause de la platitude de la mise en scène et de l'indigence des dialogues.
  • BIENVENUE AU PARADIS (1987)
    « Made in heaven' » dispose d'un scénario sympathique, d'un metteur en scène réputé et d'acteurs très bons. Néanmoins le tout est traité avec bien trop de mièvrerie pour ne pas décevoir. Il ne s'agit guère d'un mauvais film : Kelly Mac Gillis est craquante et Timothy Hutton fait une double composition excellente. Mais on se prend souvent à rêver à plus d'audace (avec un tel sujet ! ), de pèche et moins de kitsch à l'eau de rose. On dit que Rudolph n'est pas satisfait de cette version finale. On le comprend sans mal : on est un peu comme lui : on reste sur notre faim.
  • CHARLOTTE FOR EVER (1986)
    On serait tenté de ranger "Charlotte forever" parmi les excès narcissiques d'un auteur que l'on a pu connaître coutumier du fait. Seulement le film contient au moins quatre ou cinq scènes si incroyablement bouleversantes que l'on se dit très vite que tout n'est pas si simple. Reste donc une oeuvre étrange, à la fois énervante et impressionnante ... Si ce n'est le rapport étrange de Gainsbourg a son personnage (? ), le reste de la distribution est impeccable...
  • SHANGHAI SURPRISE (1986)
    Mon dieu! A tous ceux qui ne savent pas ce qu'est un véritable navet : débrouillez-vous pour voir cela. Scénario inexistant, mise en scène fantôme, décors mastocs, il ne manque vraiment rien. Pour ne rien arranger, Sean Penn fait la plus mauvaise prestation de sa carrière et Madonna est transparente. Une catastrophe.
  • BREAKFAST CLUB (1985)
    Un gentil film, touchant et inhabituel pour le genre, mais qui comme tous les autres, évite consciencieusement la confrontation de ses personnages ados avec des adultes qui sont ici, un peu facilement réduits à des squelettes simplistes ...... "Un monde pour nous" avec John Cusack, est un autre film teenager qui, lui, présente un véritable rapport de force ado-adulte, sans tomber dans la caricature. Il est donc à conseiller à tous les gens qui se contenteraient de ce "breakfast club" qui, soyons juste, réserve toutefois de belles surprises.
  • L'EFFRONTEE (1985)
    Les splendides débuts à l'écran d'une actrice d'exception, dans un film qui dit tout (mais vraiment tout) des aléas de la vie d'adolescente... Un genre de petit bijou.
  • ST ELMO'S FIRE (1985)
    A la suite de "Breakfast club" ce "St. elmo's fire", cousin superficiel et un brin sentencieux du film de John Hugues. Les middle eighties sont déjà loin et plus de dix ans après, dieu que tout cela a vieilli...!
  • ICEMAN (1984)
    D'accord ,"Iceman" est peut-être un mauvais film, mais il serait bon que les distributeurs du film pensent un peu a ceux qui -comme moi considèrent que Timothy Hutton est l'acteur le plus intéressant du moment. Il serait bon de le voir dans ce film -malheureusement inédit. Que tous ceux qui l'ont vu, savourent leur chance en pensant a ceux qui en meurent d'envie.
  • DANIEL (1983)
    Vu de loin, "Daniel" peut faire penser à un de ces films politico-politiciens dont les années 70 se firent le terreau. Il en est finalement (un peu) autrement. C’est plus aux êtres qu'à une cause que Sidney Lumet donne la parole. Cela donne quelques beaux moments d'interprétation (Timothy Hutton et Amanda Plummer en particulier) et un travail précis de la lumière et de la photo achève de rallier le film à notre cause.
  • TAPS (1981)
    Drôle de film méconnu qui osait confronter George C. Scott au fraîchement oscarisé Timothy Hutton et à des Sean Penn et Tom Cruise balbutiants (ce dernier l'est d'ailleurs encore...), "Taps" est une sorte de drame militaire entre "Officier et gentleman" et "La loi des seigneurs", Le simplisme et la nunucherie en moins. Il en deviendrait même dérangeant à force de refuser tout manichéisme. Et vous songez à vous en plaindre? Le cinéma us est si rarement anti- consensuel .....
  • DES GENS COMME LES AUTRES (1980)
    Si cet espace "critique" peut servir à faire découvrir des films, alors que ce soit le cas pour cet "Ordinary people" au-delà de tout...quelque chose comme le film d'une vie, celui qui reste votre film de chevet, rare, inégalé... couronné à juste titre par quatre oscars (magnifique interprétation du jeune Timothy Hutton) on se contentera juste de dire ici que la vision de "Des gens comme les autres" en explique la qualité. Un chef-d'oeuvre. TIMOTHY. Un authentique chef-d'oeuvre. Une façon assez inexplicable de faire du cinéma qui débouche sur une façon aussi inexplicable d'être touché par cet art. pour faire dans le détail, on parlera de la sobriété et de la fluidité de la mise en scène, de l'évidence complexe du scénario, d'une illustration musicale au diapason et d'une interprétation tout simplement au dessus de tout (mention spéciale à celle de Timothy Hutton qui fait -presque 20 ans après- toujours date). Une pure et absolue merveille.