Il arrive finalement à "Evita" ce qui pouvait se produire de pire : une relative indifférence. Loin d'être le naveton larmoyant que l'on craignait, et encore plus éloigné du chef-d'oeuvre que, de toute façon, on n'attendait pas. Entre chromos appuyés (icônes, icônes) et (très) relative sobriété, le film se laisse voir avec un plaisir certain, en grande partie dû aux interprétations joliment concernées de Madonna et Jonathan Pryce, même si l'on se surprend plus d'une fois à penser que décidement la vérité est ailleurs...