Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 47 films notés

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  • WINNIPEG MON AMOUR (2007)
    Note : 17/20
    Un imposant et foisonnant kaléidoscope d'histoires vécues, sublimées, narrées, dans une hyperbolique et vertigineuse construction cinématographique, avec ses reconstitutions jouées, ses images et photos d'archives, ses séquences d'animation et sa puissante et touchante poésie élégiaque font de cette œuvre hautement cathartique, un inoubliable moment de cinéma, intelligent, sensible et percutant.
  • FRIEND INDEED (1937)
    Note : 12/20
    Gentillet et didactique.
  • THE WOMAN IN THE SEPTIK TANK (2011)
    Note : 10/20
    Pas vraiment de quoi glorifier le cinéma asiatique en général, philippin en particulier, une oeuvre insignifiante et banale, perçue souvent comme un fastidieux pensum pour le spectateur opiniâtre et courageux, avec des acteurs somme toute inexistants et une histoire sans intérêt et sans relief quelconques.
  • AMER (2009)
    Note : 10/20
    Ce premier long métrage bicéphale se veut un hommage appuyé au giallo dont il reprend les atours et les conventions en les accentuant systématiquement. Cette amplification, surtout visuelle et sonore, nous vaut un chapelet de gros plans, de déformations de l'image, de flous et d'ionisation constants, dans des alternances de plans colorés jusqu'à saturation, accompagnés de râles, d'halètements, de soupirs et de grincements à tout-va. Un style fort particulier, pourquoi pas, à la limite du cinéma expérimental qui peut générer ses partisans. Encore faut-il savoir raconter une histoire, écrire un scénario et ne pas se prendre pour le nombril du monde.
  • CINÉ-PORTRAIT DE RAYMOND DEPARDON PAR JEAN ROUCH ET RÉCIPROQUEMENT (1983)
    Note : 13/20
    Bienvenue rencontre entre deux cinéastes qui s'apprécient et se respectent.
  • THAT MOTHERS MIGHT LIVE (1938)
    Note : 11/20
    Lourdement didactique.
  • INVASION (2012)
    Note : 11/20
    Rien à redire sur le fond qui défriche avec efficacité et pertinence certains comportements odieux de l'armée américaine et de ses alliés de l'époque. Sur la forme, on reste beaucoup plus circonspect voire déconnecté du message dénonciateur émis, au vu du traitement scénaristique de l'ensemble. En effet, voilà un personnage affaibli, traumatisé, en pleine convalescence, dont l'état général nécessite repos et attention, que l'on va retrouver au cours de l'histoire, au fil du déroulement de la trame, nager comme un champion de natation pour échapper à des poursuivants, puis galoper comme un dératé après un terrible accident de voiture. Consternant. Il est vrai qu'avec du sang iranien dans les veines, tout devient assurément possible.
  • GREAT DAY (1945)
    Note : 11/20
    Curiosité datée, commise par un vague cinéaste britannique qui permet surtout de retrouver des comédiens de l'époque, pas forcément passés à la postérité.
  • UN HOMME INTEGRE (2017)
    Note : 16/20
    Accablante et désabusée radiographie de la société iranienne qui serait ainsi gangrenée jusqu'à la saturation par les magouilles, les accommodements et les prébendes complices, avec une régularité et une visibilité ostensibles, conjecturant un pourrissement létal de tout le système économique et politique en place.
  • JOJO RABBIT (2019)
    Note : 15/20
    Malgré un sujet grave et dramatique, l'œuvre ne se départ jamais d'un certain humour grinçant et en porte-à-faux qui peut déplaire aux puristes et aux grincheux de l'orthodoxie historique et cinématographique, droits dans leurs futiles convictions... © Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
  • LE PRINCE ET LA DINDE (1924)
    Note : 11/20
    Difficile, voire impossible de donner une juste appréciation de cette oeuvre dont nous n'avons bénéficié qu'un condensé d'une vingtaine de minutes sur une vague et consternante édition allemande tronquée à l'extrême.
  • CONFESSIONS (2010)
    Note : 17/20
    Edifiée en plusieurs cercles concentriques, mitoyens et complices, mettant en scène et en explication les principaux personnages de la tumultueuse intrigue, cette œuvre magnifique et troublante séduit dans toutes les strates de sa réalisation : une intrigue déconcertante et complexe, des acteurs convaincants et convaincus dans leurs rôles respectifs, une prise de vue originale et inventive, générant une époustouflante densité qui peut mener le spectateur vers une forme d'étouffement émotionnel qu'un trop-plein scénaristique, une asphyxie visuelle animent et génèrent en crescendo.
  • SEULS (2016)
    Note : 8/20
    Si parfois l'atmosphère de certaines séquences présente une tension bienvenue, provoquant une adéquation, voire une complicité du spectateur, l'ensemble du film, de la narration en passant par l'interprétation, frise souvent l'amateurisme, le manque de moyens techniques et financiers ainsi que bien des banalités scénaristiques, sans oublier un stupide dénouement voulant laisser la possibilité d'une suite.
  • CLOUDS OF GLASS (1957)
    Note : 17/20
    D'une rare poésie !
  • LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE (2013)
    Note : 15/20
    D'une étonnante drôlerie, pleine de facéties jubilatoires et prodigieuses, traversée par des personnages hénaurmes et fantasques, une oeuvre fort bienvenue dans la galaxie des productions déjantées qui se font rares et désirées, comme un éléphant en goguette et en voyage à bord d'un puissant Antonov salvateur.
  • MR. HOLMES (2015)
    Note : 12/20
    Un scénario d'un intérêt discutable, flirtant avec une certaine forme de futilité narrative et de constante déflexion, quelque peu rehaussé par deux émouvants et convaincants portraits de femmes d'une finesse et d'une sensibilité évidentes, sans oublier la solide interprétation du remarquable Ian Mac Kellen à la limite du cabotinage.
  • CE QUI ME FAIT PRENDRE LE TRAIN (2013)
    Note : 15/20
    Des trucages et une prise de vue magnifiques. Dommage que pour le scénario, un trop plein d'idées étouffent l'intérêt du spectateur miné par cette surabondance inutile.
  • DRAME PASSIONNEL (1906)
    Note : 15/20
    Un magnifique noir et blanc !
  • ADONIS ET APOLLON (1927)
    Note : 12/20
    Une nouvelle aventure de "Loreletardi" version scandinave, pour des acteurs souvent fort à l'aise dans leurs rôles déjantés, qui ont remarquablement marqués leur époque avec leurs délirantes facéties constamment pince-sans-rire.
  • BADEN BADEN (2015)
    Note : 15/20
    Malgré quelques inutilités scénaristiques et une trop grande segmentation des séquences, un premier long métrage plutôt réussi, avec des acteurs parfaitement à l'aise dans l'investissement de leurs différents personnages et un bravo supplémentaire à la fine et scintillante interprétation de Salomé Richard, une étonnante révélation.
  • PETITE LUMIERE (2002)
    Note : 16/20
    Tout simplement magnifique !
  • MORTELLE IDYLLE (1908)
    Note : 12/20
    Une vengeance amoureuse, rien que du classique.
  • D'UNE VIE À L'AUTRE (2012)
    Note : 14/20
    Sur des sujets bipolaires a priori sans lien apparent entre eux, une honnête et courageuse réflexion sur l'appropriation politique et stratégique "des enfants de la honte" dans une démarche hautement pernicieuse et dont l'efficacité semblerait patente et souvent avérée dans l'espionnage entre les deux blocs.
  • CAFE SOCIETY (2015)
    Note : 17/20
    Quarante-septième long métrage (et premier en numérique) du réalisateur, teinté d'une subtile mélancolie qui évite avec grâce et finesse les perceptibles écueils de l'amertume pour nous entraîner avec bonheur et sérénité, dans la discrète nostalgie des souvenirs et des songes, subtil point d'ancrage d'un passé (à) jamais révolu.
  • MYSTERY ROAD (2013)
    Note : 11/20
    Hormis une spectaculaire séquence de fusillade et une solide interprétation d'Aaron Pedersen, dans le rôle principal, on ne retient rien de marquant dans cette œuvre finalement fort quelconque, manquant de rythme, d'enthousiasme, de nervosité, un ensemble souvent soporifique, comme assoupi par la torpeur environnante.
  • L'AGE DU COEUR (1906)
    Note : 13/20
    Universalité des relations affectives.
  • DEUX JOURS, UNE NUIT (2014)
    Note : 17/20
    Rarement le traumatisme du chômage aura été abordé au cinéma avec autant d'acuité et de pertinence, porté par une pléiade d'acteurs étonnants de densité et de véracité, dans la pure tradition des films à caractères sociaux dont les frères Dardenne se sont faits les efficaces hérauts, dénonciateurs et pourfendeurs des injustices de notre société dont chacun d'entre nous peut en être désormais victime.
  • J'AI TUÉ MA MÈRE (2009)
    Note : 16/20
    Malgré quelques (rares) séquences malheureuses et superfétatoires, l'ensemble du film dégage une saine alacrité mordante et bienvenue, jamais artificielle ou laborieuse, évitant de s'enliser dans une basique culpabilité à sens unique avec le classique et pesant schéma "bourreau / victime", laissant ainsi les deux antagonismes se déchirer à l'envi, avec quelques courtes et touchantes rémissions, avant de repartir de plus belle, avec un acharnement ostentatoire et maladif, dans d'interminables vociférations.
  • COUSIN, COUSINE (1987)
    Note : 13/20
    D'une diaphane légèreté, sur fond de diffuse improvisation, une bicéphale et décontractée promenade liquide, loin des pesants désagréments citadins.
  • LA FEMME DU LUTTEUR (1906)
    Note : 11/20
    Habituelle vengeance féminine d'époque.
  • UNE PAUVRE PETITE FILLE RICHE (1917)
    Note : 11/20
    Dans les habituelles productions de l'époque, souvent niaises et pesantes, une oeuvre sans intérêt notoire qui permet surtout de suivre et d'applaudir l'agitée performance de Mary Pickford, âgé à l'époque de vingt-cinq ans qui incarne avec conviction le rôle d'une pétulante gamine, deux fois plus jeune.
  • LA CORDE DU DIABLE (2015)
    Un sujet d'une originalité certaine qui aurait mérité un illustratif et subtil commentaire en voix-off, de la finesse et de la pertinence d'un Chris Marker, au lieu de laisser le spectateur s'abimer dans de soporifiques travellings barbants le long de quelques clôtures ou supporter le passage de fastidieux convois ferroviaires, tous deux hautement symboliques dans la vertigineuse méditation de la réalisatrice. Pour notre part, il aurait été bien plus judicieux d'intégrer le premier court métrage ("Animal on est mal") dans le film principal, par esprit de cohérence, d'équilibre et d'harmonie.
  • ZOMO ET SES FRÈRES (1975)
    Note : 14/20
    L'exubérance et la joie de vivre sur fond de chants et de musique.
  • LA FILLE DU SONNEUR (1906)
    Note : 15/20
    Du mélodrame de qualité !
  • GODZILLA (3D) (2014)
    Note : 8/20
    A part quelques trucages bienvenus, rien à retenir de cette pénible production américaine, traversée de personnages sans aucune densité psychologique réelle, s'agitant dans de fallacieuses situations ineptes et stupides, échafaudées par un scénariste perclus dans une insondable bêtise et une galopante débilité.
  • LE TEMPS D'UNE CHASSE (1972)
    Note : 16/20
    Pour sa dramaturgie situationnelle, sa dénonciation du machiste et son insidieuse et sourde critique du comportement phallocratique, proche d'un autre film québécois, cette œuvre intelligente et nécessaire mérite une évidente reconnaissance.
  • VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (1916)
    Note : 14/20
    Evidemment avec les avancées technologiques actuelles, certaines séquences, plus d'un siècle après leur réalisation, font sourire voire ricaner bien des spectateurs. N'empêche que se dégage de temps à autre, au détour d'une scène, une étrange poésie, certes surannée et dépassée, mais d'une inaliénable présence visuelle.
  • ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE (1906)
    Note : 14/20
    C'est joliment kitsch et une partie, en couleur !
  • MOR-VRAN : LA MER DES CORBEAUX (1931)
    Note : 14/20
    Entre documentaire d'époque et poésie maritime intemporelle, une rareté.
  • L'ANGE BLESSÉ (2015)
    Note : 15/20
    Seconde partie d'un triptyque sur la perte de l'innocence, cette œuvre tourmentée mais bienvenue intrigue et séduit sans pour autant atteindre la fascination et la plénitude du précédent et premier long métrage de l'étonnant metteur en scène.
  • 3 BILLBOARDS : LES PANNEAUX DE LA VENGEANCE (2017)
    Note : 17/20
    Troisième superbe long métrage d'un réalisateur britannique peu prolifique qui jongle avec élégance et dextérité avec quelques genres cinématographiques fort variés, galvanisé par une interprétation magistrale, souvent époustouflante, une intelligente sinuosité scénaristique, de succulentes digressions inattendues qui surprennent et enchantent le spectateur, en constant étonnement souvent jubilatoire.
  • IL MUSEO DEI SOGNI (1949)
    Note : 14/20
    Une époque heureusement révolue !
  • LE TEMPESTAIRE (1947)
    Note : 15/20
    Visionné au 34e Festival International du Film d'Amiens, année 2014, lors d'une carte blanche au distributeur Potemkine, un court métrage, sans acteurs professionnels, tourné seulement avec des marins et des gens qui vivent à Belle-Ile-en-Mer. Cette pénultième réalisation du grand Jean Epstein, nous dévoile à nouveau son incommensurable amour pour la Bretagne, la mer et un certain fantastique.
  • SPEAK WHITE (1980)
    Note : 17/20
    Poème magnifique, sur des photos souvent saisissantes, pour des revendications évidentes.
  • LA MÉCANIQUE DE L'OMBRE (2017)
    Note : 14/20
    D'excellents acteurs, pour une intrigue politique bienvenue qui malheureusement s'affole et se densifie de trop dans sa dernière partie, suscitant de gênantes invraisemblances et de l'agitation violente largement surnuméraire et superflue.
  • CONFIDENZE DI UN GATTO (1953)
    Que ce soit dans le court métrage ou dans la réalité effective du terrain, ces gracieux félins sont une bienheureuse et permanente attraction.
  • MAPS TO THE STARS (2014)
    Note : 11/20
    La topographie dénonciatrice de certains milieux cinématographiques hollywoodiens remonte à l'antiquité du Septième Art et s'est honorée de quelques magistraux chefs-d'oeuvre depuis l'avènement du cinéma muet et la consécration de D.W. Griffith en incontestable et précieux démiurge de la sphère cinéma. Le jadis pertinent, voire perturbant Cronenberg nous sert, quant à lui, une mixture souvent fade et prétentieuse que le convenu festival de Cannes sanctifie avec délectation par le prix d'interprétation féminine décerné à Julianne Moore pour ses errements hystériques et ses insistantes et concomitantes flatulences.
  • ANIMAL ON EST MAL (2014)
    Note : 14/20
    Court métrage instructif et bienvenu.
  • GEOMETRIA (1987)
    Une sordide curiosité guère inoubliable.
  • CAPRICCIO (1970)
    Note : 17/20
    Souvent d'une indicible beauté visuelle !
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
DEUX JOURS, UNE NUIT (2014) 17
CONFESSIONS (2010) 17
CAFE SOCIETY (2015) 17
SPEAK WHITE (1980) 17
WINNIPEG MON AMOUR (2007) 17
3 BILLBOARDS : LES PANNEAUX DE LA VENGEANCE (2017) 17
CLOUDS OF GLASS (1957) 17
CAPRICCIO (1970) 17
J'AI TUÉ MA MÈRE (2009) 16
LE TEMPS D'UNE CHASSE (1972) 16
UN HOMME INTEGRE (2017) 16
PETITE LUMIERE (2002) 16
LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE (2013) 15
LE TEMPESTAIRE (1947) 15
BADEN BADEN (2015) 15
L'ANGE BLESSÉ (2015) 15
CE QUI ME FAIT PRENDRE LE TRAIN (2013) 15
JOJO RABBIT (2019) 15
DRAME PASSIONNEL (1906) 15
LA FILLE DU SONNEUR (1906) 15
D'UNE VIE À L'AUTRE (2012) 14
MOR-VRAN : LA MER DES CORBEAUX (1931) 14
ANIMAL ON EST MAL (2014) 14
ZOMO ET SES FRÈRES (1975) 14
VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (1916) 14
LA MÉCANIQUE DE L'OMBRE (2017) 14
ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE (1906) 14
IL MUSEO DEI SOGNI (1949) 14
CINÉ-PORTRAIT DE RAYMOND DEPARDON PAR JEAN ROUCH ET RÉCIPROQUEMENT (1983) 13
COUSIN, COUSINE (1987) 13
L'AGE DU COEUR (1906) 13
ADONIS ET APOLLON (1927) 12
MR. HOLMES (2015) 12
FRIEND INDEED (1937) 12
MORTELLE IDYLLE (1908) 12
INVASION (2012) 11
LE PRINCE ET LA DINDE (1924) 11
UNE PAUVRE PETITE FILLE RICHE (1917) 11
MAPS TO THE STARS (2014) 11
GREAT DAY (1945) 11
MYSTERY ROAD (2013) 11
THAT MOTHERS MIGHT LIVE (1938) 11
LA FEMME DU LUTTEUR (1906) 11
THE WOMAN IN THE SEPTIK TANK (2011) 10
AMER (2009) 10
GODZILLA (3D) (2014) 8
SEULS (2016) 8