Malgré quelques (rares) séquences malheureuses et superfétatoires, l'ensemble du film dégage une saine alacrité mordante et bienvenue, jamais artificielle ou laborieuse, évitant de s'enliser dans une basique culpabilité à sens unique avec le classique et pesant schéma "bourreau / victime", laissant ainsi les deux antagonismes se déchirer à l'envi, avec quelques courtes et touchantes rémissions, avant de repartir de plus belle, avec un acharnement ostentatoire et maladif, dans d'interminables vociférations.