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Résumé
Enseignante dans une classe d'adolescent(e)s de plus d'une trentaine d'élèves, souvent fort remuants voire indisciplinés, dans un lycée nippon, Yuko Moriguchi devant sa classe, révèle que deux d'entre eux, sans les nommer explicitement, sont responsables du décès de sa petite fille Manami, retrouvée morte noyée dans la piscine privative de l'établissement scolaire. Lorsqu'elle annonce que les deux coupables viennent d'ingurgiter du lait volontairement infecté avec du sang contaminé au VIH, ces derniers se dévoilent, sans le vouloir, par leur comportement affolé, paniqué. Elle explique sa vengeance par le fait que la législation japonaise dispense de toute condamnation pénale, un jeune n'ayant pas atteint ses quinze ans, l'âge judiciaire légal pour affronter les courroux de la justice. Affirmant que la contamination ne se déclare en général qu'au bout de plusieurs années, Yuko précise leur laisser ainsi bien du temps pour ruminer et regretter leur geste criminel. Après quelques semaines de vacances, les cours reprennent avec dorénavant un autre enseignant et l'absence d'un des protagonistes coupables, Naoki, terré désormais dans sa chambre, profondément perturbé, avec une mère impuissante à l'aider, qu'il finira par tuer. Le second, prénommé Shuya, devenu le souffre-douleur de sa classe, invente une bombe artisanale qu'il veut faire exploser lors d'une cérémonie commémorative afin de prouver à sa mère qui l'avait abandonné, ses tonitruantes capacités en électroniques.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Edifiée en plusieurs cercles concentriques, mitoyens et complices, mettant en scène et en explication les principaux personnages de la tumultueuse intrigue, cette œuvre magnifique et troublante séduit dans toutes les strates de sa réalisation : une intrigue déconcertante et complexe, des acteurs convaincants et convaincus dans leurs rôles respectifs, une prise de vue originale et inventive, générant une époustouflante densité qui peut mener le spectateur vers une forme d'étouffement émotionnel qu'un trop-plein scénaristique, une asphyxie visuelle animent et génèrent en crescendo.