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Nationalité :
Canada39
Titre VO : Maps to the stars
Durée : 1h51
Date de sortie en France : 21/05/2014
Distributeur : Le Pacte
Visa d'exp. : 136865
Résumé
En confortable autocar et solide détermination, la jeune et certainement perturbée Agata Weiss se rend à Hollywood à la recherche d'un passé enflammé et trouble qui peu à peu va se révéler à nous, avec une acuité psychotique et traumatisante qui lui avait occasionné un long séjour en maison psychiatrique. En effet, c'est avec une pathologique obsession qu'elle veut revoir son petit frère Benjie, aujourd'hui âgé de treize ans, vedette d'une pendable et lucrative série à succès, un garçon d'une sidérante vulgarité et d'une prétention surdimensionnée, en vacillante cure de désintoxication et de temps à autre sujet à d'inquiétantes hallucinations. Une perturbation mentale qui semble courante dans ce microcosme cinématographique et qui affecte aussi la vieillissante Havana Segrand, farouchement cramponnée au maladif désir d'interpréter le même personnage que sa défunte mère avait incarné dans le passé et qui semble toujours faire de l'ombre à sa carrière en dents de scie et en soins incestueusement cathartiques que lui administre l'ambivalent docteur Stafford Weiss. Une morbide famille surcomposée autour de laquelle gravite un monde frelaté et disjoncté qui attire toujours son cercle de dépendants et d'envieux comme le dénommé Jerome Fontana, flagornant et pitoyable chauffeur de limousine, avide de succès et de renommée, qui aimerait tant s'imposer, tant soit peu.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
La topographie dénonciatrice de certains milieux cinématographiques hollywoodiens remonte à l'antiquité du Septième Art et s'est honorée de quelques magistraux chefs-d'oeuvre depuis l'avènement du cinéma muet et la consécration de D.W. Griffith en incontestable et précieux démiurge de la sphère cinéma. Le jadis pertinent, voire perturbant Cronenberg nous sert, quant à lui, une mixture souvent fade et prétentieuse que le convenu festival de Cannes sanctifie avec délectation par le prix d'interprétation féminine décerné à Julianne Moore pour ses errements hystériques et ses insistantes et concomitantes flatulences.