Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 41 films notés

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  • MAIS OÙ EST DONC PASSÉE LA SEPTIEME COMPAGNIE ? (1973)
    Sur le mode comique, nous suivons les pérégrinations rocambolesques de nos trois fugitifs "escortés" par un lieutenant aviateur bien décidé à continuer la lutte. On s'amuse quelquefois franchement, malgré de lourdes invraisemblances et un comique trop souvent théâtral et téléguidé, sans réelle originalité.
  • COMPARTIMENT TUEURS (1964)
    Note : 16/20
    Premier film de Constantin Costa-Gavras, qui marque son entrée dans le petit monde de la réalisation, par une oeuvre efficace et solide. D'étonnants seconds rôles, une intrigue sans cesse intéressante et tendue, une caméra parfaitement maîtrisée, sont les meilleurs atouts de ce film bienvenu.
  • LA RAFALE DE LA DERNIÈRE CHANCE (1959)
    Note : 15/20
    Sympathique et bien enlevé dans l'ensemble, une réalisation sobre et prenante qui a le mérite de ne jamais ennuyer le spectateur même très exigeant.
  • LES AMOURS CÉLÈBRES (1961)
    Note : 11/20
    Pas vraiment inoubliable !
  • JE SUIS UN AVENTURIER (1954)
    Note : 15/20
    Tourné surtout en décors naturels, le film laisse un excellent souvenir, de part son histoire jamais ennuyeuse et de part son cadre, les splendides contrées canadiennes.
  • LE JOUR ET L'HEURE (1962)
    Note : 15/20
    Un des meilleurs rôles interprété par Simone Signoret.
  • LE JARDIN D'ALLAH (1936)
    Bancs de sable, exotisme et mélodrame, le film n'est hélas traversé par aucune flamme, aucune passion. Ce "jardin d'Allah" est effectivement un vrai désert où malgré la présence d'acteurs consacrés, le spectateur risque de s'ennuyer et de se perdre lamentablement. Du cinéma kitch qui malgré son coté désuet et vieillot est considéré quelquefois comme le "meilleur" film du réalisateur.
  • ELENA ET LES HOMMES (1956)
    Note : 14/20
    Une oeuvre agréable et bienvenue qui a toutefois pris quelques rides.
  • HEIDI ET PIERRE (1955)
    Cinématographiquement parlant, c'est insignifiant au possible. Pour les enfants, une oeuvre plaisante aux grands sentiments et aux larges espaces.
  • LE FANTÔME DE LA LIBERTÉ (1974)
    Note : 14/20
    Retour au surréalisme, un peu bancal, du réalisateur.
  • LA FOLLE INGENUE (1946)
    Note : 18/20
    Une oeuvre inoubliable et délicieuse qui se déguste comme un mets rare et laisse au fond de l'âme un doux sentiment de plénitude et de bonheur...
    Nota : deux ans plus tard, Ernst Lubitsch réalisa partiellement "La dame en manteau d'hermine" interrompu par sa mort et achevé dans la foulée par Otto Preminger.
  • MOI Y'EN A VOULOIR DES SOUS (1972)
    Un stupide conglomérat disparate de stéréotypes navrants, un pénible tombereau de caricatures vomitives et un insupportable narcissisme béant et béat du cinéaste, font de ce film globuleux et sot, un vermoulu spectacle réactionnaire et mortel.
  • FRENCH CONNECTION 2 (1974)
    Note : 11/20
    Un film relativement bien ficelé qui dénote un bon travail de professionnel et qui, malgré tout, laisse quelque peu le spectateur sur sa faim. Finalement, une déception par rapport à l'ensemble de l'oeuvre de Frankenheimer, une demi-réussite quant au spectacle et à l'action du film. L'éternel cas de figure des "suites" bancales à des films qui avaient eu par le passé un certain succès commercial.
  • LES NUITS DE DRACULA (1970)
    Note : 8/20
    La fameuse et mythique thématique de Dracula, hélas ici complètement bâclé, par un réalisateur beaucoup plus à l'aise dans des productions érotico-fantastiques, que dans un parfait respect des grands mythes du genre. Pour Franco, il suffit de suivre scrupuleusement la trame du fameux roman de Bram Stoker, d'y rajouter quelques hurlements de loups et autres cris d'animaux, de concocter quelques misérables scènes de nuit, teintées en bleu, avec force ombres et brouillard environnants, de rajouter des choeurs antiques, pour se targuer d'être un créateur...
    Nota : Klaus Kinski ne s'est pas foulé, dans un rôle d'interné mutique, enfermé entre quatre murs dont la principale occupation est de bouffer des mouches ou des libellules.
  • LES BOSTONIENNES (1984)
    Note : 15/20
    Une somptueuse Vanessa Redgrave, actrice rare et pertinente, dans un film un peu académique, qui retrace avec efficacité et bonheur toute la duplicité victorienne.
  • LE PROFESSEUR (1972)
    Note : 17/20
    Dans l'insignifiance générale de la presque totalité de la filmographie d'Alain Delon, se détache cette œuvre forte d'un romantisme noir et vénéneux restée inoubliable.
    Nota : encore faut-il voir avoir la chance de voir la version originale non tronquée.
  • MÉLODIE EN SOUS-SOL (1962)
    Note : 14/20
    Le bon cinéma commercial des années 1960 !
  • QUATRE MOUCHES DE VELOURS GRIS (1971)
    Note : 11/20
    On retient surtout les séquences d'ouverture et la scène finale.
  • LA MEMOIRE COURTE (1979)
    Note : 15/20
    Film thriller sur l'oubli, la négation de la mémoire concernant les exécutants nazis en quête d'une réhabilitation par l'Histoire, le temps qui passe, efface. Excellent et complexe à souhait. A voir dans la foulée de "Marathon man" et du "Dossier Odessa".
  • L'ILE DE L'EPOUVANTE (1971)
    Note : 7/20
    Film nul et détestable d'un ancien grand réalisateur du fantastique. Ne reste que la séquence des cadavres empaquetés dans une chambre froide, et encore.
  • SIGNÉ ARSÈNE LUPIN (1959)
    Note : 14/20
    Une comédie plaisante dans laquelle on retrouve avec délectation un Robert Lamoureux loin de ses fluettes velléités cinématographiques de metteur en scène, et qui, sans défrayer la chronique cinématographique de l'époque, promet tout de même un agréable moment de divertissement, sans appel et sans regrets.
  • SANS SOMMATION (1972)
    Note : 6/20
    Une médiocrité cinématographique d'une prétention insupportable, commise par un nostalgique des ganaches galonnés à tendance extrême-droite, amitié virile et pistolet-mitrailleur en bandoulière, dont nous vous livrons quelques incontournables pensées profondes, à donner le vertige :
    Les héros meurent jeunes" .....
    "Un homme à notre époque, çà finit au cimetière ou en taule, mais jamais sur un panneau électoral" .....
    "Je ne reproche jamais à quelqu'un sa religion politique, que ce soit celle de Mao ou de Paul VI, ou celle de tous les Pères Noël auxquels on se raccroche depuis le berceau"
    "L'amitié, ça fait partie des illusions comme toutes les idéologies" .....
    "Ce que je ne souffre pas, c'est la trahison de l'amitié".
  • LA SEPTIÈME COMPAGNIE AU CLAIR DE LUNE (1977)
    Note : 9/20
    Une vision cinématographique bien "triste" de la dramatique période de l'Occupation qu'il est urgent de démystifier par respect et en égard à l'Histoire et ses protagonistes. Décidément, Robert Lamoureux est vraiment devenu un piètre réalisateur qui piétine avec obstination dans d'interminables redites.
  • LE SERPENT (1973)
    Du beau linge pour un film secondaire, ennuyeux et cent fois mal(traité). Stéréotypes navrants pour rendement aux box-office garanti. Recette : un zeste de cul, une pincée de suspense, une miette d'héroïsme, le péquin aura l'impression d'avoir passé une bonne soirée. Il est vrai que Verneuil n'a jamais commis d'oeuvres "transcendantes", mais de plus en plus souvent, répète ses "trucs" de film en film.
  • LA STRADA BUIA (1949)
    Note : 9/20
    Inédit en France (septembre 1886) le film dégage vraiment peu d'intérêt et devient même agaçant durant les séquences de flash-back ponctuées par une musique digne d'un film fantastique, d'angoisse ou d'horreur.
  • LES JOYEUX GAFFEURS (1952)
    Note : 9/20
    Quiproquos, malentendus, scènes cocasses, scènes orageuses, le pendable lot habituel des films du genre, sans grande variante ni originalité, par un ancêtre de la cinématographie allemande, déjà opérationnel à l'époque du muet.
  • LUCKY JO (1964)
    Note : 14/20
    Une sympathique histoire de mauvais garçons sur le mode humoristique.
  • L'EMPEREUR DU PÉROU (1981)
    Note : 8/20
    Pour enfants gâtés ou gâteux !
  • DOCTEUR FOLAMOUR (1963)
    Note : 18/20
    Violente satire antimilitariste et critique acerbe de l'armement nucléaire, ce film (d)étonnant reste un monument d'humour noir et de comédie grinçante. A noter, en particulier, l'excellente prestation de Peters Sellers, interprétant trois rôles différents !
  • SUPER FLICS (1974)
    Sous-produit de "Starsky et Hutch", nos super flics new-yorkais sévissent dans la banalité cinématographique complète et ne se démarquent en rien des dizaines de feuilletons américains qui hantent régulièrement nos écrans.
  • HEATWAVE (1981)
    Note : 8/20
    Film australien, inédit en France (septembre 1986) sans aucune force réelle ni intérêt cinématographique. Dommage.
  • DEUX HOMMES DANS LA VILLE (1973)
    Note : 6/20
    Du prêchi-prêcha cinématographique sans aucune envergure ni ouverture se limitant à filmer correctement les allées et venues des (faux) monstres sacrés de l'époque, le pachydermique Jean Gabin et le paon Alain Delon.
  • LE RETOUR DE L'HOMME INVISIBLE (1940)
    Note : 11/20
    Positivement moyen, n'arrivant jamais à la hauteur et à l'ambition de l'oeuvre originale réalisée en 1933 par le sublime James Whale. Reste tout de même le plaisir toujours vivace de retrouver un acteur étonnant : Vincent Price.
  • LES ENFANTS DU PARADIS (1944)
    Note : 19/20
    Incontournable et incontestable chef-d'oeuvre du Septième Art, modèle patenté du classicisme cinématographique français, cette production commencée à Nice, aux fameux studios de la Victorine, interrompue durant trois mois, à cause du débarquement allié en Sicile et poursuivi, vaille que vaille, dans les studios parisiens de Joinville, bénéficiait d'une merveilleuse conjonction entre des acteurs sublimes, un scénario splendide et les merveilleux dialogues du grand Prévert. Il est à noter que même les comédiens secondaires, dans des rôles annexes ou fugitifs, semblent profondément investis dans leurs personnages, comme Gaston Modot (le faux aveugle) ou Jane Marken (madame Hermine, la logeuse) Une oeuvre d'un charme étonnant, durable et permanent qui fascine et séduit par l'incroyable fluidité de son imposante dramaturgie et la pathétique déconvenue générale des coeurs et des sentiments.
  • LE GRAND ESCOGRIFFE (1976)
    Comédie bien poussive, malgré une excellente performance des acteurs, mais qui finalement distille souvent un ennui général et un comique des plus conventionnels. Le nouveau Pinoteau commun et commercial est arrivé !
  • VOYAGE AU PAYS DE LA PEUR (1942)
    Note : 15/20
    Film renié par le metteur en scène Orson Welles (on reconnaît tout de même son génial coup de patte dans la poursuite finale sur les corniches d'un hôtel), qui semble bien bancal, voire mutilé dans son montage. Une curiosité tout de même.
  • L'HOMME A DEMASQUER (1958)
    Note : 16/20
    Excellent film à suspense, avec un non moins superbe coup de théâtre final. Oeuvre sympathique proche de l'ambiance tortueuse des romans de Boileau-Narcejac.
  • UN FLIC (1972)
    Note : 12/20
    Dernier film du cinéaste qui, pour nous, ne restera pas une référence exemplaire.
  • LE GRAND RESTAURANT (1966)
    Note : 9/20
    Comédie facile et futile d'un tâcheron du cinématographe où le rire n'est pas absent malgré le peu d'intérêt de cette rocambolesque histoire. Dommage que Louis de Funès, à l'indéniable talent, se cantonne dans ce genre bébête.
  • ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES (1944)
    Note : 18/20
    Un chef-d'oeuvre de la comédie américaine, avec un étonnant Cary Grant, inoubliable et génial dont on ne se lassera jamais. Désopilant à en mourir de rire.
  • L'HIRONDELLE ET LA MESANGE (1920)
    Note : 18/20
    Une splendide rareté unique !
  • ASSURANCE SUR LA MORT (1944)
    Note : 17/20
    Un chef-d'oeuvre "noir" superbe, tordu à souhait, qui ne s'oublie pas !
  • L'INSPECTEUR HARRY (1971)
    Note : 16/20
    Un superbe polar noir, détonant et réjouissant, mené tambour battant par un maître du cinéma américain qui peut susciter certaines questions quant à l'apologie inconsciente ou volontaire qu'il véhicule, mais qui reste tout de même un fort bon moment de cinéma d'action souvent percutant et séduisant.
  • BOOM (1968)
    Note : 13/20
    Une oeuvre que nous considérons comme mineure du grand Joseph Losey !
  • ORGIE SANGLANTE (1963)
    Note : 15/20
    Longtemps interdit en France, ce film "gore" d'avant l'époque, est devenu un objet de culte pour certains cinéphiles malgré le peu de qualité de l'ensemble comparé à son "jumeau" sanglant du même cinéaste ("2000 maniaques") bien plus étonnant.
  • LA CANONNIÈRE DU YANG-TSÉ (1966)
    Superproduction américaine de presque deux cents minutes dont l'idéologie, a priori assez noble, peut, après analyse, sembler ambiguë et discutable.
  • LA FÉLINE (1942)
    Note : 18/20
    Chef-d'oeuvre du cinéma fantastique qui fait rimer poésie sauvage avec beauté formelle, fascination de l'inconnu et mythes légendaires. Approche intelligente et adroite des archétypes de l'inconscient collectif et de la peur, du désir/rejet de la féminité. Un grand moment de cinéma !
  • UND UBER UNS DER HIMMEL (1947)
    Note : 14/20
    Dans le genre mélodrame à connotation documentaire, une oeuvre somme toute bienvenue par le fameux réalisateur de "Münchhausen".
  • FORT MASSACRE (1958)
    Sur le thème central et classique de la vengeance, un western coloré, qui décrypte la haine d'un homme pour les Indiens et qui n'a plus qu'un seul but dans son existence, l'insupportable loi du talion, quitte à sacrifier la sécurité et la vie de son unité entière. Une mention plus qu'honorable pour l'exceptionnelle prestation du superbe Joel Mac Crea en justicier aveugle, assoiffé de sang et de brutalité.
  • UNE FEMME DISPARAIT (1979)
    Note : 7/20
    Triste, médiocre, insignifiant, en face du chef-d'oeuvre du grand Alfred.