Aucun résultat pour cette recherche
LA FOLLE INGENUE-1946-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Cluny Brown
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 04/06/1947
Genres : COMÉDIE / COMÉDIE
Themes
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Trains et gares
- cinéma américain -
Employé(e)s de maison
- cinéma américain -
Réalisation : Ernst LUBITSCH
Inspiration : D'après le roman éponyme de Margery SHARP
Prise de vues : Joseph LA SHELLE
Musique : Cyril MOCKRIDGE
Musique : Emil NEWMAN
Production Ernst LUBITSCH
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 4729
Résumé
Dernier film d'Ernst Lubitsch qui nous raconte avec bonheur et finesse les rapports exquis et subtils entre un sympathique dandy hédoniste à la dévorante et contagieuse joie de vivre et une jeune ingénue, apprentie plombier, qui ne rêve que de reconnaissance et de respectabilité sociale.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Une oeuvre inoubliable et délicieuse qui se déguste comme un mets rare et laisse au fond de l'âme un doux sentiment de plénitude et de bonheur...
Nota : deux ans plus tard, Ernst Lubitsch réalisa partiellement "La dame en manteau d'hermine" interrompu par sa mort et achevé dans la foulée par Otto Preminger.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
Qui c'est ? dixit notre regretté Fernand Raynaud ... A voir en v.o. de préférence, même pour les raclements de gorge ce sera mieux... Après un entretien téléphonique, deux coups de sonnette, enfin le plombier... Déboule une apparition (Jennifer Jones), physique à mi-chemin entre l'actrice Liz Taylor jeune et la chanteuse Kate Bush). Pétillante mais efficace, elle enlève un bas, et s'installe sous l'évier de cet intérieur anglais très convenable. Les yeux grand ouverts, elle cause à ces deux hommes en maniant le marteau. Les canalisations se débouchent... Qu'est-ce à dire, surtout pour l'époque, loin d'être permissive (aube de deuxième guerre mondiale) ? Notons au passage qu'un prétendu apatride fuyant le nazisme (Charles Boyer), est intrigué plus que de raison, tandis que la jeune fille, trop sensible à l'apéritif, est expédiée à la campagne. Prétexte à une série d'égratignures de la bonne société, émaillée de citations de Shakespeare sur fond de marivaudage en zigzag. Alerte, cette Cluny Brown, pour faire tout le contraire de ce que sa nature lui dicte, il faut un minimum de bienséance garder. On retrouve là un peu de la complicité du couple souvent reprise ensuite par Hitchcock, évitements prétextes à toutes sortes de loufoqueries à offrir au spectateur, et aussi cette désinvolture des aspirants à la liberté (cette manière de jeter des vêtements par la fenêtre du train). Très jolies images euphoriques de fin, ce léger vertige féminin avec ces journalistes bienveillants (Lubitsch était cardiaque). Le tout n'a pas pris un gramme de poussière, on peut le visionner en 2007 avec délectation.
Bibliographie