Rarement actrice fut aussi lumineuse au cinéma qu'Anna Thomson, l'égérie du réalisateur Amos Kollek, incarnant avec force et conviction, un personnage de femme "bordeline", d'une déchirante humanité, digne jusque dans la déchéance qui la guette, flirtant sans cesse avec l'absence, la perte, la brisure de soi, et pourtant, quelque part, étonnamment intouchable, invulnérable.