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SUE PERDUE DANS MANHATTAN-1997-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Sue
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 16/09/1998
Themes
Chômage
- cinéma américain -
Journalisme et presse
- cinéma américain -
Réalisation : Amos KOLLEK
Scénario : Amos KOLLEK
Prise de vues : Ed TALAVERA
Musique : Chico FREEMAN
Distributeur : AFMD
Visa d'exp. : 95350
Résumé
Sue, une femme d'une trentaine d'années ayant perdu son emploi et son appartement, doit compter sur les rencontres qu'elle fait dans Manhattan pour s'en sortir. Elle fait la connaissance d'un jeune journaliste.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Rarement actrice fut aussi lumineuse au cinéma qu'Anna Thomson, l'égérie du réalisateur Amos Kollek, incarnant avec force et conviction, un personnage de femme "bordeline", d'une déchirante humanité, digne jusque dans la déchéance qui la guette, flirtant sans cesse avec l'absence, la perte, la brisure de soi, et pourtant, quelque part, étonnamment intouchable, invulnérable.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Entre solitude et désespoir, entre érotisme et marché du corps, entre amitié et clochardise, ce film funambule dans un New York où l'on ne voit jamais un sommet, une tour, juste des bouts de rues, de parcs, un café, un bar, le bas, quoi! Sue offre sa beauté é-coeurée de tristesse, une Grace Kelly en route vers le ruisseau. Michelle W.
Note : 18/20
Sue représente justement ce qu'une femme redoute, à juste titre d'ailleurs si elle a une carence affective prononcée, un traumatisme de l'enfance et qui resterait inexpliqué. De quoi perdre tous ses repères et se saboter constamment. J'avais du mal à revoir ce film en dvd, ayant interprété les dernières images la première fois comme la fin de tout) : en fait, on ne sait pas vraiment le fin mot, tout en s'empressant de repartir sur la pointe des pieds dans notre home bien douillet... Car Sue qu'on trouve d'abord un peu p..., finit, au fil des épreuves qu'elle traverse, par conquérir le spectateur. Le plus étonnant dans le personnage est l'absence de peur, plutôt un fatalisme empreint de tristesse. Ambiguë,"borderline" sans concessions mais aussi le coeur sur la main, avec toujours ce non-dit qui semble un appel au secours. Pâle et grêle, avec un visage d'enfant extra-lucide et des cheveux d'ange (l'actrice est rendue physiquement très attachante par le réalisateur au fil de l'action). Après avoir éclaté en sanglots parce que tout s'écroule autour d'elle (il faudrait la perfection au stade d'exigence où elle est rendue), la voilà sans cesse repartie dehors, look toujours "très star" pour tenter de parler à défaut de coucher, ou bien les deux... On a tous un peu de "Sue" en nous à bien y regarder, mais en général on s'est domestiqué à force, elle fait partie de ces caractères qui continuent à croire au Père Noël.
Bibliographie