"Le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi. Pas dans les édifices de bois et de pierres. Ce sont les instructions cachées de Jésus Christ laissées de son vivant. Qui découvrent le sens de ces mots ne connaitra pas la mort."
"Stigmata" est une virulente mise en garde sur la disparition d'un message caché sous une pierre, que l'on ne soulève plus. La mission première d'une église en vrille, diluée dans la nuit des temps par ses excès, châtiés brutalement par un esprit accablant un corps de plaies oubliées. La remise à niveau dans la douleur d'une maison Dieu, à des années lumière d'un sacrifice fondateur, n'étant plus perçu par une religion noyée sous le scandale et l'apparat. "Stigmata" demeure un spectacle de qualité dont l'intérêt majeur est de dénoncer efficacement, mais un peu trop goulument l'agonie d'un concept. Un opus sanguinolent, gothique et rageur sur le trépas d'une pensée religieuse à bout de souffle, vaincu par ses perceptions décalées.