On prend deux figures marquantes de la science-fiction américaine, qui avec le temps sont devenues cultes, on combine avec plus ou moins de doigté et de véracité et cela donne une étrange et grossière mixture indigeste sauvée par des trucages réussis.
Une oeuvre bouleversante, d'une grande simplicité scénaristique, qui montre avec rigueur et pudeur, la fin d'une vie, à travers le prisme émotionnel des proches !
Malgré quelques invraisemblances et lourdeurs scénaristiques et psychologiques, ce faux thriller fait surtout la part belle aux interprètes qui chacun à leur façon et selon leur personnage font une excellente démonstration de leurs qualités artistiques.
Conçu comme un film expérimental par son incontournable metteur en scène, la réalisation distille avec efficacité et opiniâtreté, un lent et insidieux malaise.
Une oeuvre terrible et magnifique, véritable réflexion philosophique sur les méandres de la pensée humaine et sur l'ultime expérience de la mort qui nous attend tous, à la croisée des destins, vers le silence et l'apaisement.
Dans l'ensemble, c'est relativement drôle, bien plus déstabilisateur que le seul humour qu'on peut lui prêter dans sa narration, un petit film cruellement amoral et bienvenu dans sa déstructuration de la pesante hypocrisie sociale.
Bien plus maîtrisé et plus percutant que son film précédent, la dernière réalisation d'Olivier Marchal, malgré quelques lourdeurs, mérite notre intérêt.
Oeuvre intéressante sur le thème de la vieillesse, de la mort et de la fatigue de vivre, qui n'est toutefois pas le chef-d'oeuvre que certains "pertinents" intellectuels de gauche (forcément) semblent avoir furieusement décelé, face à notre aveuglement.
Décidément le metteur en scène Gustav Molander impressionne et séduit prodigieusement dans le registre des comédies sentimentales, surtout durant la mémorable période muette de ses réalisations. On notera une grande finesse dans l'observation et la description des personnages, même secondaires, et un sympathique final ferroviaire qui nous rappelle inévitablement "Brève rencontre" de David Lean.
Entre le classique film de Boris Sagal, "Le survivant" et quelques percutants films de "George Romero", Danny Boyle jongle maladroitement, à notre plus grand dépit, avec les schèmes classiques du genre, sans jamais les transcender.
Malgré un manque de moyens évidents, compensé par une ingéniosité à toutes épreuves et quelques longueurs inutiles, l'ensemble mérite le détour galactique.
Outre que l'intrigue tourne souvent à vide, que la plupart des acteurs ne sont jamais convaincants, il faut de plus subir un final des moins crédibles !
Evidemment Daniel Auteuil fait un sans faute et semble avoir parfaitement intégré la complexité de son personnage, mais la réalisation de la cinéaste ne décolle pas d'une sage et correcte reconstitution d'un fait divers qui défraya la chronique judiciaire.
Sous couvert d'humour distancié et de leitmotiv pseudo-scientifique, un efficace et virulent court métrage qui dénonce avec force et détermination toute l'absurdité de notre monde.
Moins connue que ses confrères Capa, Brassaï, Cartier-Bresson, Newton, Doisneau et quelques autres, Denise Bellon nous offre sa vision tranchée sur une frange d'(in)humanité et d'Histoire qui mérite largement le détour et l'attention.
Sur une fameuse légende du folklore maori, une oeuvre émouvante et bienvenue, pour tous publics, dans laquelle on s'ébroue avec harmonie et délectation.
Sur le mode bienvenu de l'humour et des effets "dramatiques" en cascade, un sympathique hommage "pastiche" à la glorieuse époque des films noirs des fameuses années 1940/50.
Avec d'excellents comédiens et une rigoureuse adaptation d'une nouvelle d'une écrivaine américaine souvent considérée comme déroutante, cette œuvre cinématographique abordant des espaces relationnels considérés quelquefois comme tangents, ne s'aventure jamais dans le graveleux ou le choquant facile ou attendu, bien au contraire, infusant dans le récit beaucoup d'humour et de grâce diffus.
Un vague (faux) crédit scientifique en introduction et en caution du film pour ne pas que le spectateur sombre dans l'indifférence ou s'endorme immédiatement !