Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 50 films notés

Page 104 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LE LION DEVENU VIEUX (1932)
    Note : 14/20
    Nostalgie du passé et rêveries lointaines à l'époque de Cupidon, les souvenirs s'estompent et le présent devient intolérable, mais Starevitch demeure.
  • DEEP IMPACT (1997)
    Note : 14/20
    Par Toutatis, le ciel a failli nous tomber sur la tête !
  • LE CINQUIÈME ÉLÉMENT (1996)
    Note : 12/20
    Pot-pourri "science-fictionnesque" et brassage obligé des réalisations antérieures du cinéaste, une oeuvre aux excellents trucages, manquant lourdement de rigueur.
  • KARDIOGRAMMA (1995)
    Note : 15/20
    Un second long métrage qui confirme le talent de son réalisateur !
  • POSTMAN (1997)
    Note : 15/20
    Un injustifié et conséquent insuccès commercial pour une oeuvre hautement humaniste, parfois naïve, mais toujours honnête.
  • LA MAIN DANS LE PIÈGE (1960)
    Note : 17/20
    Une oeuvre étonnante, d'une somptueuse noirceur !
  • MÉMOIRES SUSPECTES (1997)
    Note : 8/20
    L'intrigue n'échappe pas au ridicule, d'ailleurs nous non plus à regarder ce navet !
  • LES ANIMAUX (1965)
    Note : 17/20
    A vous dégoûter de manger de la viande. "Le Sang des bêtes", version italienne !
  • CHAMANKA (1996)
    Note : 2/20
    Ce n'est pas seulement le plus mauvais film du cinéaste, mais aussi une des plus médiocres réalisations de l'année : incongru, prétentieux, d'un stupidité affligeante. C'est plutôt navrant et triste, venant d'un réalisateur que nous adorions par le passé.
  • FOREVER (1997)
    Note : 11/20
    Pas de quoi rêver !
  • LA DAME DES NEIGES (1985)
    Note : 11/20
    Une oeuvre pour enfants qui se regarde sans déplaisir !
  • LES FEMMES DES AUTRES (1963)
    Note : 15/20
    D'excellents acteurs convaincants et convaincus, dans l'esprit même des fameuses années 60 transalpines, dirigés par un metteur en scène de qualité.
  • AUSTIN POWERS (1997)
    Note : 11/20
    Une parodie du film d'espionnage bien pâlotte.
  • LE TEMOIN DU MAL (1997)
    Note : 10/20
    Denzel Washington a beau s'agiter, hélas, il n'est guère crédible !
  • LE SYNDROME DE STENDHAL (1996)
    Note : 11/20
    Grosses ficelles et petit intérêt, pour un scénario fort prévisible.
  • KOLYA (1996)
    Note : 15/20
    Décidément Jan Sverak confirme à nouveau ses intéressantes et réelles capacités cinématographiques, pour notre plus grand plaisir !
  • SPHERE (1997)
    Note : 11/20
    Une bonne idée de départ, une déception, à l'arrivée.
  • DÉCROCHE LES ETOILES (1996)
    Note : 10/20
    On a connu Nick Cassavetes plus inspiré !
  • LA BOUCHE DE JEAN-PIERRE (1996)
    Note : 14/20
    Une oeuvre fort noire et plutôt désespérante, parfaitement maîtrisée dans son propos qui, avec une évidente économie de moyens, arrive à nous étonner.
  • UN MESSAGE AMBIGU SUR LA FIN DU MONDE (1997)
    Note : 10/20
    Saga philosophico-rurale qui présente bien des lourdeurs à défaut de rondeurs.
  • GÉNÉALOGIES D'UN CRIME (1996)
    Note : 15/20
    Pour l'univers troublant de Ruiz !
  • LE COLLECTIONNEUR (1997)
    Note : 14/20
    Une oeuvre réussie qui maintient son suspense jusqu'au bout.
  • UN CRI DANS L'OCEAN (1998)
    Note : 13/20
    Quelques bons moments, dans un ensemble plutôt conventionnel.
  • LE POLYGRAPHE (1996)
    Note : 14/20
    Une oeuvre habile et bienvenue !
  • CREATURES FEROCES (1996)
    Note : 9/20
    Vraiment pas folichon.
  • LE BAISER DU DIABLE (1975)
    Note : 8/20
    Moins "nullasse" que la plupart des films réalisés par Jess Franco sur le même thème (et ils sont nombreux) mais sans intérêt, on ne participe pas aux embrassades.
  • UN INSTANT D'INNOCENCE (1996)
    Note : 15/20
    Comme à son habitude, le réalisateur iranien nous propose une oeuvre de qualité en nous livrant, par le biais d'une significative reconstitution d'époque, une véritable réflexion morale, finalement largement intemporelle.
  • THE HOUSE (1997)
    Note : 15/20
    On est bien sûr aux antipodes d'un cinéma de consommation, laissant les images et les séquences nous happer et nous interroger, au hasard de notre propre vécu émotionnel, en absence ou en écho de quelque chose de profondément apaisé et doux comme ce lancinant air de violon ou d'accordéon qui flotte deci delà, si près de nous.
  • CHATEAU DE CARTES (1967)
    Note : 9/20
    On lorgne du côté d'Edgar Wallace et d'Agatha Christie pour l'atmosphère et l'intrigue. Hélas, cela ne suffit absolument pas pour faire un film intéressant. Inutile d'embarquer sur cette morne croisière policière, interminable et mortellement insipide.
  • THE BIRDCAGE (1996)
    Note : 8/20
    Remake yankee de "La cage aux folles". Une pochade bien lourdingue.
  • KIDS RETURN (1996)
    Note : 15/20
    Intéressant à plus d'un titre !
  • BEAVIS ET BUTT-HEAD SE FONT L'AMÉRIQUE (1996)
    Note : 9/20
    Affligeant et pénible.
  • LA CLOCHE DE L'ENFER (1973)
    Note : 16/20
    Excellent petit film de série B, tortueux et torturé à souhait qui montre toute la vigueur et la rigueur d'un certain cinéma hispanique des années 1970.
  • LE DRIVE-IN DE L'ENFER (1986)
    Note : 6/20
    L'idée de départ, qui avait un certain intérêt scénaristique, se retrouve totalement galvaudée, ridiculisée et rapidement d'un ennui consternant.
  • LE SAINT (1997)
    Note : 9/20
    C'est fort quelconque, du début à la fin, souvent fortement ennuyeux et d'une crédibilité frisant parfois le ridicule et l'énervement.
  • POUR UNE NUIT (1997)
    Note : 13/20
    Des moments émouvants et des acteurs convaincants effacent certaines lourdeurs mélodramatiques, un défaut récurrent chez le réalisateur.
  • LES CHEMINS DE LA LIBERTE (1995)
    Note : 8/20
    Scénario conventionnel, mollement illustré par la mise en scène peu inspirée du vétéran Peter Yates, d'année en année plus insignifiant.
  • LE SECRET DU LAC (1986)
    Note : 11/20
    Même si le climat fantastique est parfaitement illustré et souvent bienvenu, le scénario pèche par son manque de solidité et une légère propension à l'infantilisme.
  • LEVEL FIVE (1996)
    Note : 17/20
    Un chef-d'oeuvre foisonnant de richesses et de vérités humaines.
  • BRIGANDS CHAPITRE VII (1996)
    Note : 15/20
    Récit symbolique et a-chronologique sur les tourmentes de la Géorgie.
  • TROJAN EDDIE (1996)
    Note : 9/20
    Malgré une interprétation sensible de l'excellent et toujours convaincant Stephen Rea, le film souffre trop de l'impersonnalité de sa réalisation pour plaire vraiment.
  • LE MÉTÉORE DE LA NUIT (1953)
    Note : 16/20
    Classique du film de science-fiction où "l'inconnu" ne rime pas avec hostilité.
  • THE PILLOW BOOK (1996)
    Note : 16/20
    Une oeuvre fort dense, d'une indéniable beauté, dont le raffinement et l'esthétisme risquent hélas de rebuter plus d'un spectateur.
  • LE JARDIN (1994)
    Note : 14/20
    Une sorte de conte philosophique, entre ballade spirituelle, humour décalé et fantastique du quotidien qui se dilue dans la légèreté et une forme gênante de gratuité.
  • LA PISTE DU TUEUR (1997)
    Note : 14/20
    On est joliment mené en bateau et ... en "train" !
  • ULTIME DÉCISION (1996)
    Note : 13/20
    Film d'action bien mené, intéressant dans les limites du genre.
  • ASSASSIN(S) (1997)
    Note : 10/20
    Kassovitz se découvre une âme de pourfendeur de la violence, via la télévision et de cela nous oblige à subir un pensum lourd et ennuyeux.
  • LES MILLE ET UNE RECETTES DU CUISINIER AMOUREUX (1996)
    Note : 11/20
    Se regarde avec un certain appétit !
  • PORTRAIT DES HOMMES QUI SE BRANLENT (1995)
    Note : 17/20
    Court métrage étonnant de par l'intime adéquation entre son filmage d'une rare crudité documentaire
    et son texte littéraire d'une pénétrante richesse d'écriture...

    "Dès le premier tournant, il en sortait de derrière les voitures. D'abord des Noirs, grands, en survêtement, avec des bites fantastiques, et leurs couilles, mon Dieu, si grosses. On aurait dit un truc monstrueux, presque des ananas, s'agitant le long de la portière, dans la lueur des réverbères et les phares çà et là. L'ombre sous les arbres au milieu du terre-plein. De l'autre côté de la nuit, l'hippodrome et le Bois de Boulogne. Eux qui sortent leur queue dans la lumière. Si personne ne les voit, c'est pas marrant. Regarde, regarde leur boutoir dressé comme cent mille drapeaux. Regarde, regarde comme je me branle, je me branle pour toi. Dans un tableau bizarre et vaguement grotesque, avec au fond les sportifs jouant sur le terrain de foot et lui qui s'agite. Regarde comme ma bite est belle. Est-que tu es excitée ? Dis-lui qu'elle me montre ses seins, vas-y. Elle va le faire. Les voitures s'approchent et ralentissent entre le périphérique et les maréchaux. Surtout si vous éjaculez, ne le faites pas sur elle. Merci. Tout le monde a une bite, des couilles, et envie de baiser. Et pourtant là, c'est spécial, tous les soirs montrer son zob, les bagnoles qui s'arrêtent et eux qui se branlent comme des dingues. Le dieu Pan ressemblait à un bouc, des poils partout et un penchant net pour la débauche. Il s'était uni à toutes les ménades de Dyonisos alors qu'elles étaient ivres. Et là, c'est exactement pareil. Non pas un, mais dix, quarante Pan déchaînés, prêts à baiser les nymphes innocentes. Montre-moi tes seins et ta chatte aussi. Baisse ton collant, regarde-moi comme je bande. Tu veux voir mes parties. Des faunes déchaînés, ivres de stupre. Au début de mai, la jeune reine montait sur le dos de son homme avant de célébrer avec lui son mariage dans la forêt nouvelle. A cette époque le culte cerf avait remplacé le culte bouc en Arcadie. Mais que faites-vous, que faites-vous la nuit autour de nous, comme un nuage de folie. Certains arrivent en courant, des torches incandescentes se consumant dans la stratosphère. Ils ont perdu l'esprit et le sens de la mesure. Une main glissée dans leur poche, pressant leur membre pas encore raide, certains éjaculant avant même de bander. Des chevaux au triple galop et des femmes nues, hurlantes et possédées. D'autres hommes s'approchant pour regarder, voir aussi. Elle qui les branlent à tour de rôle. Je crois que c'est comme un rêve, un truc auquel on pense en se caressant et qui n'arrive jamais. Toutes ces bites me rendent dingue. Est-ce que je peux encore les sucer ou bien, ou bien çà craint ? Complètement porno et même dégueulasse. C'est même plus que de se sentir une pute. Une armée qui te traverse et t'emporte. Pour séduire Sélénée, Pan dissimula son apparence de bouc et ses poils noirs sous une toison bien propre. Elle consentit alors à le chevaucher. Et lorsqu'il voulut prendre son plaisir, elle ne résista pas. Trente hommes traînent autour de la voiture. Le côté noir et obscur des choses. Et en même temps, une attirance manifeste pour la cinquième dimension. Comment peut-on appeler çà ? Les femmes qui viennent ici pour se faire baiser par tout le monde. Dans la rue, tu leur donnerais le Bon Dieu sans confession. C'est quoi ? Des nymphomanes ? Des cinglées ? Où bien elles sont normales. Après tout avoir envie de se faire sauter, quoi de plus sain et naturel. Viens, on se retrouve à la Cascade. Dans le noir, l'autre soir j'en ai compté huit qui lui sont passés dessus. Elle hurlait : "Qu'ils y aillent plus fort". Comme dans un film, sauf que là c'était vrai et que même dans un film on ne voit pas çà. Les Romains aussi faisaient des orgies. Et les Dieux partouzaient. C'est notoire, d'après ce qu'on sait. Apollon ne s'ennuyait pas. Pourquoi nous on ne ferait pas pareil. Les mythes grecs, c'est ce qui sert à structurer notre pyché et nos comportements. Regarde, regarde, je me branle pour toi, j'éjacule. Quand on observe le sperme, il est différent selon les hommes. Le premier était tout clair comme de l'eau. Et l'autre, on aurait dit de la crème. Ce qui tient peut-être à la personnalité des gens ou à la fréquence des branlettes. Au bout d'un moment, le liquide devient plus fluide, presque pur. Moi, quand je me branle, je le fais tellement souvent, qu'à la fin j'ai mal aux couilles et une fois le médecin m'a dit que je risquais une déchirure musculaire. Au début, on se branle avec délice. Quoi de meilleur sur cette Terre. Les heures passées en sa propre compagnie, des images à foison, excitantes et douces, le vertige des femmes dans les voitures quand elles arrivent. C'est l'innocence et la vertu. Quand je me branle, c'est çà qui m'excite. A cent lieues de faire l'amour ou même de baiser. Mais petit à petit, c'est comme convoquer un esprit, une possession qui s'empare du corps, le sperme en saccades et surtout se retenir de jouir. L'instant d'avant on était sur une route, la chaleur et la lumière au bout, un territoire inaccessible et rêvé. Et c'est pire que de se cogner contre un mur, même pas la dégringolade, juste l'impuissance en face. Regarde comme je me branle et de toute manière, c'est grillé. Complètement vain et sans effet. Si ce n'est le plaisir et une déception après. Le haut sommet des montagnes, n'est pas encore pour nous. Merde, toutes ces bites, c'est incroyable. Cà fait comme une déchirure, sur un truc doré qu'on ne pourrait jamais toucher. Alors qu'il est pile à l'intérieur de nous. Quel effet çà doit faire de voir sa femme avec d'autres hommes, réaliser enfin la salope idéale dans un élan tellement pur que çà le rendait presque inimaginable. Alors que merde, dans la réalité, c'est quand même étrange, un troupeau d'étalons perdus, des yeux bizarres. Vraiment, c'est par eux que tu veux te faire baiser ? Tout devenant curieux et un peu triste : remonte ta jupe, montre leur ta chatte. D'y penser çà m'excitait. Maintenant je trouve çà minable et sale. Alors que c'est justement çà qui te plaît. Sentir un nuage opaque s'insinuer parmi nous et jouir. Je pense que çà doit être l'exact contraire d'un minéral immobile et figé sous le soleil du désert. Je me branle, je me branle et au bout d'un moment tout devient trouble et évident comme un shoot de coke. Mais un shoot de coke, on sait ce que c'est, tandis que là, c'est plus familier et intime, sans qu'on puisse s'en rendre maître. Juste accompagner le mouvement et après on éjacule. Ce n'est jamais assez longtemps pour arriver à saisir ce que l'on voudrait. Le regard des femmes a quelque chose d'inaccessible et encore, c'est même pas sûr que là résident les portes du mystère. Les autres autour de nous font comme une masse d'énergie poussée à leur paroxysme et tout s'enchaîne naturellement. Tu sais, il y a tellement de nuits à venir, que parfois j'en ai le vertige. Si on était condamné à vivre deux mille ans, à ton avis, on viendrait encore ou bien cela ne nous ferait plus rien. Parfois c'est une question que je me pose. Parce que si on croit en Dieu, on a le droit de jouer aussi, avec plein de mecs ensemble, ou est-ce interdit ?".
  • ANGEL DUST (1994)
    Note : 16/20
    Envoûtant, tourmenté, excitant !
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
LA MAIN DANS LE PIÈGE (1960) 17
LEVEL FIVE (1996) 17
LES ANIMAUX (1965) 17
PORTRAIT DES HOMMES QUI SE BRANLENT (1995) 17
LE MÉTÉORE DE LA NUIT (1953) 16
ANGEL DUST (1994) 16
THE PILLOW BOOK (1996) 16
LA CLOCHE DE L'ENFER (1973) 16
LES FEMMES DES AUTRES (1963) 15
GÉNÉALOGIES D'UN CRIME (1996) 15
UN INSTANT D'INNOCENCE (1996) 15
KIDS RETURN (1996) 15
KARDIOGRAMMA (1995) 15
KOLYA (1996) 15
THE HOUSE (1997) 15
BRIGANDS CHAPITRE VII (1996) 15
POSTMAN (1997) 15
LE POLYGRAPHE (1996) 14
LE LION DEVENU VIEUX (1932) 14
LA BOUCHE DE JEAN-PIERRE (1996) 14
LE COLLECTIONNEUR (1997) 14
LE JARDIN (1994) 14
DEEP IMPACT (1997) 14
LA PISTE DU TUEUR (1997) 14
ULTIME DÉCISION (1996) 13
POUR UNE NUIT (1997) 13
UN CRI DANS L'OCEAN (1998) 13
LE CINQUIÈME ÉLÉMENT (1996) 12
LE SECRET DU LAC (1986) 11
LE SYNDROME DE STENDHAL (1996) 11
FOREVER (1997) 11
AUSTIN POWERS (1997) 11
LES MILLE ET UNE RECETTES DU CUISINIER AMOUREUX (1996) 11
LA DAME DES NEIGES (1985) 11
SPHERE (1997) 11
DÉCROCHE LES ETOILES (1996) 10
ASSASSIN(S) (1997) 10
LE TEMOIN DU MAL (1997) 10
UN MESSAGE AMBIGU SUR LA FIN DU MONDE (1997) 10
LE SAINT (1997) 9
CREATURES FEROCES (1996) 9
BEAVIS ET BUTT-HEAD SE FONT L'AMÉRIQUE (1996) 9
CHATEAU DE CARTES (1967) 9
TROJAN EDDIE (1996) 9
THE BIRDCAGE (1996) 8
MÉMOIRES SUSPECTES (1997) 8
LE BAISER DU DIABLE (1975) 8
LES CHEMINS DE LA LIBERTE (1995) 8
LE DRIVE-IN DE L'ENFER (1986) 6
CHAMANKA (1996) 2