• MIAMI VICE - DEUX FLICS À MIAMI (2006)
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  Note : 7/20

  Le traitement de l'image est absolument irréprochable. Manifestement Michael Mann a su donner un style à ses œuvres et il est en constante progression dans sa maîtrise technique. Mais alors quelle régression dans l'écriture et la réalisation pure! Les personnages sont inexistants, l'intrigue est molle, les dialogues sont renversants de nullité, la musique est une catastrophe comme d'habitude (quand est ce que Michael Mann reconnaitra la profession de compositeur?)... Plus de deux heures d'ennui total, préférez l'original à la copie et louez "Bad Boys 2", vous y trouverez ce vous êtes venu chercher dans "Miami Vice"'...
• MILLION DOLLAR BABY (2004)
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  Note : 8/20

  Une histoire rocambolesque et une ribambelle de clichés agaçants dont le cinéma américain actuel est très friand, font de ce film un mélo lambda, faible, long, et surtout incroyablement moralisateur. Seule rescapé du naufrage, Hilary Swank livre néanmoins une prestation honorable. Peu recommandable.
• RETOUR À COLD MOUNTAIN (2003)
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  Note : 9/20

  Cette bluette sous fond de guerre de Sécession est plutôt fadasse. Si Minghella s'en sort remarquablement bien pour les scènes d'action, avec notamment une ouverture apocalyptique très impressionnante, il n'en va pas de même pour les scènes sentimentales particulièrement dégoulinantes et peu crédibles. En outre les trois acteurs principaux sont très loin de leur niveau habituel, mais à contrario les seconds rôles sont plutôt bien travaillés.
  Un film inégal et long, très long, trop long.
• VISITOR Q (2001)
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  Note : 2/20

  Inutile, laid et navrant. Ceci n'est pas un film, c'est une insulte aux cinéphiles, une boursouflure qui heureusement disparaitra avec le temps. Du trash de pacotille à réserver aux vierges farouches, bobos benêts et journalistes mondains.
• LE PHARE DE L'ANGOISSE (1999)
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  Note : 3/20

  Les acteurs sont des endives gratinées, la mise en scène est inexistante, le tueur est ridicule (tout en noir avec des chaussures blanches! C'est une blague ou quoi ???), enfin le scénario est ultra prévisible: bref c'est une catastrophe inqualifiable... Si vous vous endormez, ne le revoyez pas c'est tout à fait normal ...je vous aurais prévenu!!!
• SOCIETY (1989)
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  Note : 4/20

  Un navet horrifique sans intérêt : les acteurs sont exécrables, la mise en scène est inexistante, et les trucages sont excessifs et ridicules. Totalement indéfendable.
• L'ESPRIT DE LA MORT (1972)
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  Note : 15/20

  Un scénario très original, une atmosphère aristo-gothique, et des effets spéciaux rudimentaires mais efficaces, rendent cette œuvre particulière et attachante. Toutefois la pauvreté de la mise en scène et une direction d'acteur inégale dévaluent nettement l'ensemble. Dommage, dommage
• NEW MEXICO (1961)
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  Note : 13/20

  Ce petit western ne manque pas d'intérêt. L'interprétation et la mise en scène sont plutôt corrects, et l'on peut déjà y percevoir, en germes, ce qui fera plus tard la renommée de Sam Peckinpah. Toutefois une musique horripilante et la minceur du scénario déprécient le film. A réserver aux inconditionnels du cinéaste.
• SAMEDI SOIR ET DIMANCHE MATIN (1960)
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  Note : 17/20

  Karel Reisz dresse un constat sans complaisance de la jeunesse ouvrière des années 50. A valeur documentaire, cette œuvre annonce les mouvements libertaires, parfois nihilistes qui allaient suivre dans les années 60 et 70. La mise en scène est sèche et juste, l'interprétation est très solide. Hautement recommandable dans la filmographie de son auteur, "Saturday night, sunday morning" est un film incontournable du cinéma "social" britannique. Une digne ascendance des meilleurs films de Loach.
• LES TROIS VISAGES D'ÈVE (1957)
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  Note : 15/20

  Un petit film agréable sur les personnalités multiples. Joanne Woodward est remarquable et adorable dans son triple rôle en un. Toutefois on peut regretter le manque d'audace de certaines scènes.
• HORIZONS PERDUS (1937)
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  Note : 19/20

  Majestueux et magique, "Horizons perdus" est une œuvre à part. Cette fois un souffle d'aventure et un exotisme savant et mystique viennent compléter l'humanisme coutumier à Frank Capra. Un chef d'œuvre sous estimé, à redécouvrir d'urgence.
• FURIE (1936)
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  Note : 19/20

  Un exemple lumineux de film noir qui étonne d'abord par sa richesse thématique. La folie meurtrière des masses est l'enjeu principal certes, mais y sont évoqués également la fraternité, la rédemption et enfin l'amour inaliénable. Mais ce chef d'œuvre est également remarquable dans ses aspects techniques (le cadre et le montage sont hallucinants de maîtrise) et la qualité de l'interprétation, Spencer Tracy apportant ici un mélange d'intensité et d'humilité. Un indispensable de Fritz Lang qui pourra être vu dans la foulée de "M le maudit".

Notes de R. Cadell
(par valeur décroissante)