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HORIZONS PERDUS-1937-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Lost horizon
Durée : 2h10
Date de sortie en France : 09/04/1937
Genre : AVENTURES
Réalisation : Frank CAPRA
Scénario : Robert RISKIN
Inspiration : D'après le roman éponyme de James HILTON
Source d'inspiration : Le remake de ce film : HORIZONS PERDUS (1973)
Prise de vues : Joseph WALKER et Andrew MARTON
Musique : Dimitri TIOMKIN
Direction musicale : Max STEINER
Production : Frank CAPRA
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 5141
Résumé
Quelques ressortissants britanniques, Robert Conway, un militaire diplomate, son frère George, Lovett un savant paléontologue, Gloria, une danseuse aux moeurs légères et un banquier ruiné, fuyant la guerre civile en Chine, s'écrasent avec leur avion dans les majestueuses montagnes de l'Himalaya. Recueillis par des Tibétains, ils sont emmenés dans une merveilleuse vallée, dénommée Shangri-La, où la mort n'existe pas et où le bonheur est éternel. Mais cette étrange plénitude ne convient pas à George et à Robert, malgré l'amour de ce dernier pour Sondra, une douce autochtone.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Efficace et incontournable Capra !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
Majestueux et magique, "Horizons perdus" est une œuvre à part. Cette fois un souffle d'aventure et un exotisme savant et mystique viennent compléter l'humanisme coutumier à Frank Capra. Un chef d'œuvre sous estimé, à redécouvrir d'urgence.
L’utopie, pénalisée par une impossible naissance, devient la ressource principale de l’ironie, voire d’une moquerie désabusée. Cela pourrait être l’unique perception de ce film, un peu naïf, projetant suite à un départ précipité, quatre Américains dans une configuration fantastique. Au-delà du froid et de la glace, sur des hauteurs pratiquement infranchissables, se trouve une vallée verdoyante, Shangri-La. Découverte dans la douleur, le site offre des vents calmés, une température clémente et des rires spontanés, l’accueil est chaleureux, la faune idyllique.A l’inverse d’Aguirre, Robert Conway n’envahit pas ces territoires inconnus, il y est convié par une douceur désarmante. La vallée s’auto-alimente en gestes simples, ici rien ne change, la base est immuable. Les tempéraments des nouveaux arrivants se transforment, au début réticents, ils s’adaptent et songent à ne plus repartir.Film culte, chef-d’œuvre de la quête récompensée, "Horizons Perdus" est un apaisement bienheureux. Au-delà de cette frontière, que Sondra empêchant Robert Conway de partir, ne peut franchir, les vents sont déchaînés, le froid est un poignard, dans ce contexte l’homme redevient immédiatement mauvais. Le long calvaire du retour vers la civilisation à travers ces montagnes, où la mort peut surgir à chaque instant, précipite de manière désordonné un homme complètement desséché vers ses semblables. La route est faite à l’envers. Robert Conway le comprendra et agira en conséquence.Frank Capra, dans ses films, offre bien souvent une seconde perception à l’homme projeté, dans un premier temps, dans des comportements universels. Georges Bailey rêve de conquêtes, il y renoncera en sauvegardant un bien précieux, la présence constante de sa famille et de ses amis. Tout est au kilomètre carré et pour toute une vie.A Shangri-la, dans un premier temps, on pleure un monde perdu, puis on s’adapte en visitant les lieux, les idées fusent, tout est à entretenir ou à améliorer, le basculement s’opère naturellement, le nid est fait, on ne regarde plus derrière soi.
Bibliographie