Vive le roi des cons ...Vive Francis Perrin qui nous apporte une fois de plus la preuve de sa connerie... Ce film (doit-on appeler cela un film? ) est un ramassis de bêtises qui ne font même plus rire le spectateur, mais plutôt fuir! Une telle immondice ne merite même pas d'être vue. Quel massacre, quel horreur, beurck! Jamais plus nul que ça. Autant revoir pour la nième fois un minable De Funès qui sera de toute facon infiniment mieux que le roi des cons.

On découvre ici un film de millionnaires! Une étonnante distribution pour un film qui n'en vaut, hélas, pas la peine. On change d'avion, les méchants le sont toujours, on ajoute quelques millions de dollars, on nous rabâche ce superbe Concorde qui fait plutôt grise mise dans ce rôle, on assomme le spectateur à coup de maquettes mal intégrées dans l'image, un scénario des plus invraisemblables (comme si un avion de ligne se pilotait comme un F-16 ! ). On mélange bien tous ces ingrédients et on obtient un film catastrophiquement médiocre.

Une très sympathique œuvre de science-fiction réalisée sur un sujet original qui nous change de tous ces films archi-classiques avec tous leurs gadgets futuristes où l'on connait de toute façon par avance la suite de l'histoire. De plus le film est accompagné d'une excellente musique qui lui colle si bien et de superbes décors avec de plus un bon scénario, on obtient un film qui se laisse regarder avec plaisir. Sans pour autant valoir la machine à remonter le temps qui aspire aussi a une future civilisation de plaisir.

Merci au Père Noël de nous avoir apporté le James Bond nouveau. C'est avec plaisir que l'on accueille Roger Moore dans ce rôle qui ne lui va pas si mal que ça pour nous entraîner dans une passionnante aventure en Extrême-Orient. Certes, Moore n'a pas le même talent que Sean Connery (l'ancêtre) ou mieux encore Timothy Dalton (le jeunot) dans ce rôle, mais "L'homme au pistolet d'or" est l'un des rares Bond où Moore n'est pas le monsieur gadget de service comme dans ses plus récentes prestations. Sans pour autant être un chef d'oeuvre de la série, il mérite amplement une bonne place dans la vidéothèque de tout Bondien qui se respecte.

Ce film est le premier où Roger Moore endosse le smoking de 007. C'est bien dommage! Bien que Moore interprète honorablement ce rôle, sans trop d'extravagances, il est malheureusement tombé sur un des scénarios les moins intéressants de la série... une intrigue un peu longue à se mettre en place, no sex, no violence... aurait-il peur du sida ? Pour couronner le tout, une chanson du générique assez lamentable, une musique pas vraiment géniale qui en plus ne colle pas au film (entre autres la musik du générique de l'heure de vérité), et, hélas même pas d'écran géant... comment admirer le spectacle ? (en fait mieux vaut l'éviter!).

Il avait dit qu'on ne l'y reprendrait plus... pourtant il a craqué! On ne peut que s'en réjouir... "Diamonds are for ever" mérite vraiment le titre de chef-d'oeuvre. C'est vraiment une des meilleures adaptations, sinon la meilleure (exception faite de "Tuer n'est pas jouer") du héros de Fleming ..... Tout est impeccable : distribution, musique, scénario, cascades, effets spéciaux merveilleusement bien réalisés (ainsi, dans la bagarre dans l'ascenseur c'est le décor qui bouge et non la cabine. Qui l'aurait remarqué ? ) Bref : un BOND a conserver très soigneusement dans sa vidéothèque et à mettre a l'abri des gens peu scrupuleux...

Enfin en Bond en or ! Goldfinger est vraiment un film qui a tout pour plaire. Par rapport aux premiers, ce Bond marque une évolution dans le sens de l'exagération et de la démesure. Le rythme est soutenu, bien qu'il puisse paraître lent par comparaison aux dernières adaptations. De plus, la musique et surtout la chanson du générique sont absolument superbes! Pour couronner le tout, une excellente prestation des acteurs, surtout de Gert Froebe (Goldfinger) qui a hérité là d'un rôle en "or". Malheureusement, le tournage a été endeuillé par le décès de Ian Fleming. C'était le 12 août 1964.

Notre agent secret préféré doit déjà affronter un vilain qui fait mumuse avec quelque réacteur nucléaire... C'est bien connu, la 1ere impression est souvent la meilleure... on ne peut qu'être enthousiasmé par la première aventure de ce cher 007... Dans ce premier épisode, on découvre un agent dont le caractère ne s'éloigne pas trop de celui décrit pas Fleming: violence, sadisme; plus une touche d'humour ajoutée par les producteurs. Sans oublier les belles filles... Bref, vous l'avez deviné, Dr. No est un chef-d'oeuvre des films d'espionnage magistralement interprété par tous ces acteurs... du grand spectacle où tuer n'est pas jouer...