Une nullité du cinéma dit commercial, réalisée par un cinéaste d'une médiocrité affligeante qui ne fait que répéter de film en film, ses éternels clichés navrants.
Troisième mouture des aventures diaboliques du Père Kane qui veut retrouver le repos éternel, qui malgré une haute dose d'effets spéciaux, déçoit énormément.
Autant la première version réalisée par Tobe Hooper, supervisée par Steven Spielberg, avait le charme frissonnant des mystères supposés de la parapsychologie, autant cette médiocre pochade ne mérite aucune considération particulière, hormis peut-être de revoir une dernière fois l'acteur Julian Beck.
Sur un sujet superficiel, un film d'une débilité incroyable, tourné en pleine période du Troisième Reich qui a pour seul but de faire croire que tout est rose et harmonieux.
L'incontournable Jacques Brel dans tous ses états, entre démesure et tendresse férocement humaines, dans un film somme toute agréable et fort distrayant.
Une comédie policière sans réelle envergure, réalisée par un vague tâcheron américain, malgré l'excellente présence de James Coburn toujours aussi séduisant.
Une oeuvre quelquefois plaisante, mais finalement fort quelconque où les personnages ont vraiment peu de consistance et où l'intrigue reste tout de même bien tenue pour accrocher mélodieusement le spectateur.
"Une fantaisie, une fantasmagorie, haute en couleur, théâtrale, flamboyante, plus tourbillonnante que la vie même" dixit le metteur en scène Vincente Minnelli qui nous propose un petit chef-d'oeuvre de la comédie musicale.
Un superbe comique d'observation, fin et méticuleux, qui croque avec délice et drôlerie quelques scènes typiques dans les affres de la circulation d'une grande ville avec ses mini-drames et ses absurdités citadines. Un vrai régal, pour un repas raté.
Une vision fort juste du problème sicilien : peur de la mafia, loi du silence, fierté et code de l'honneur. Le scénario, traité avec intelligence, mérite notre estime. A noter l'exceptionnelle prestation de l'acteur Giuliano Gemma.
Film policier dont le scénario présente peu d'originalité. Cette première (et dernière) réalisation de Claude Carliez -cascadeur très apprécié du cinéma Français- n'apporte aucun sang neuf au traditionnel film d'action. Poncifs et ronrons.
Ce film politique est un cri de colère qui, hélas, manque de rythme et d'unité dans son message et sa démonstration. Cependant, certaines images fortes restituent avec réalisme la folie et la peur propres aux révoltes de l'apartheid.
Ce film britannique qui se veut mi-policier, mi-psychologique est cousu de fil blanc. L'ensemble manque de subtilité, de finesse et de crédibilité. Les paysages méditerranéens ne suffisent pas à sauver de l'ennui, c'est dire.
Oeuvre sympathique et solide avec un excellent Harry Baur, discret, affable, pétri d'une respectable empathie, qui imprime de sa présence l'histoire narrée...
Sur le mode du rire jaune et de l'humour glacé, le metteur en scène transalpin Dino Risi, mine de rien et sûr de lui, égratigne certaines moeurs et autres comportements de la société italienne, avec un solide et percutant talent.
Une cocasse apologie du vol entre caricature grinçante et petits croquis affectueux fort bien observés. Jean-Pierre Mocky dans toute sa fougue et aussi ses limites.
Entre polar, musique et nostalgie, une oeuvre finalement intéressante, un peu ennuyeuse, qui dénote d'une personnalité à venir ou simplement d'un bon technicien sans particularité ni génie, ce qui semble se préciser ultérieurement.
Distribué tardivement en France, ce "western" de Ford, est une oeuvre méconnue et paradoxalement un de ses films les plus réussis et les plus complets.
Un premier long métrage et déjà comme Orson Welles avec "Citizen Kane" (dont on fait référence avec la boule de verre remplie de neige) une forme de chef-d'oeuvre en miniature. Bon vent à Raul Ruiz, Paul Vecchiali et Leos Carax, le triumvirat triomphant du nouveau cinéma français des années 1980.
Une absence caractérisée de suspense, une écrasante lourdeur du scénario, des ficelles grosses comme une maison, font de ce film une tranchante rature et qui ne vaut le discret coup d'oeil que pour la présence de Peter Van Eyck.
Pour un premier long métrage, une incontestable réussite qui repose essentiellement sur le jeu déphasé d'un Gérard Depardieu (pour une fois) étonnant et la folie douce d'une Deneuve bien plus inquiétante que pathétique. On attend impatiemment le second long métrage de ce bienvenu metteur en scène.