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BOY MEETS GIRL-1984-
Nationalité : France
Durée : 1h39
Date de sortie en France : 21/11/1984
Genre : DRAME
Réalisation : Leos CARAX
Scénario : Leos CARAX
Prise de vues : Jean-Yves ESCOFFIER
Musique : Jacques PINAULT
Production Patricia MORAZ et Alain DAHAN
Distributeur : Forum Distribution
Visa d'exp. : 57052
Résumé
Il ne reste plus que trois "nuits" au jeune Alex avant de partir au service militaire. Son amie Florence vient de le quitter pour son meilleur ami. Errance nocturne qui le mène à côtoyer d'insolites noctambules, toujours sur le fil entre absurdité et déchirure et à rencontrer Mireille, elle-même larguée dans sa réalité affective.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Un premier long métrage et déjà comme Orson Welles avec "Citizen Kane" (dont on fait référence avec la boule de verre remplie de neige) une forme de chef-d'oeuvre en miniature. Bon vent à Raul Ruiz, Paul Vecchiali et Leos Carax, le triumvirat triomphant du nouveau cinéma français des années 1980.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un premier film d'une beauté formelle héritée de Godard. Carax élabore un cinéma total, qui malheureusement fera sa chute quelque années plus tard, avec "Les amants du Pont-Neuf" narguant tous les "professionnels de la profession" .....
Signalons deux nouvelles à son propos :
1 : son retour au cinéma après cinq ans d'absence .....
2 : et pour terminer la mauvaise nouvelle, Catherine Deneuve dans le rôle principal ..... Carax semble ne pas avoir, à mon avis, cette fois le contrôle total du film, finance oblige.
Note : 16/20
Léos Carax est unique dans sa façon de présenter des scènes du quotidien comme si à la seconde suivante on était tous morts. Avec ce côté surprenant d'agrémenter une errance par une bouilloire qui siffle, une salle remplie de bébés à consoler, un retour sur ses pas pour foutre à l'eau un importun ou une paire de ciseaux équivoque. On passe du chaud au froid non-stop avec cet ange-démon, ça travaille la peau... Admirable ciseleur, qui prend son temps pour tirer le meilleur du figé. Très personnel, qui fout bien la trouille avec sa caméra scalpel, mais impossible de quitter l'écran, comment cela se fait ?... Même s'il me dérange aux entournures, il s'en dégage une magie. Son monde m'est plus proche que celui de Godard, auquel il s'apparente par la perpétuelle "énigme" de ses messages, en fait, c'est ça qui accroche, en dépit du désespoir qu'il communique sur notre société d'errants à double faciès, l'apparence, et puis l'autre, le dedans, ce labyrinthe, où il ose s'aventurer comme personne.
Bibliographie