Oeuvre fortement représentative du renouveau attendu d'un certain cinéma britannique de l'époque, vieillissant et suranné. Une réalisation charnière d'un courant cinématographique "nouvelle vague" baptisé "free cinéma" dont les principaux "porte-images" furent Richardson, Reisz, Anderson et Schlesinger. Puissamment interprété et mis en scène avec une remarquable justesse de ton et de forme, privilégiant un constant réalisme proche du documentaire et une problématique sociale sous-jacente, ce film, comme quelques autres de la même période, mérite une urgente redécouverte.