Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 44 films notés

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  • PERFUMED NIGHTMARE (1977)
    Note : 15/20
    Inédite dans l'hexagone depuis plus de quarante ans, primée au festival de Berlin 1977, cette œuvre follement hybride et farfelue, à connotation largement autobiographique, fait preuve et revendication d'une incroyable créativité, d'un constant humour diffus et d'une insidieuse critique sociale et politique.
  • MORT DANS L'APRÈS-MIDI (1968)
    Note : 9/20
    Court métrage sans réel intérêt.
  • DIMANCHE APRÈS-MIDI (1967)
    Note : 14/20
    Une intéressante mise en abîme du sentiment de la mélancolie.
  • L'APRÈS-MIDI D'UN JEUNE HOMME QUI S'ENNUIE (1968)
    Note : 12/20
    Un des premiers courts métrages réalisés par le cinéaste, muet et tourné en super huit qui témoigne déjà des féminines obsessions du metteur en scène.
  • MAN ON FIRE (2004)
    Note : 11/20
    La présence et la prestance de l'acteur Denzel Washington, s'affirme de film en film, avec une incontestable et tranquille évidence. Même dans des œuvres d'un intérêt négligeable comme cette lourde production de la Fox qui accumule les images distordues et dissémine une violence tape-à-l'oeil inutile et stupide, animée par un pesant esprit de vengeance.
  • LE MAJOR GALOPANT (1951)
    Note : 13/20
    Un réalisateur britannique peu prolifique (cinq films) qui vient de commettre une petite comédie humoristique bienvenue s'inscrivant dans un courant cinématographique spécifique (l'humour anglais) et d'époque (les années 1950) avec l'émergence des chefs-d'oeuvre inoubliables des époustouflants Ealing Studios.
  • SERAPHIM FALLS (2006)
    Correcte interprétation des deux principaux protagonistes, Liam Neeson et Pierce Brosnan, avec une courte apparition d'Anjelica Huston, dans un rôle insignifiant.
  • LE GOLEM (1952)
    Note : 15/20
    Une œuvre tchèque d'une subtile originalité, loin des canons du genre et de l'époque, qui accumule les séquences drolatiques, d'une indéniable originalité et d'une finesse succulentes. Inoubliables les scènes du dentiste et du verre empoisonné.
  • PRONOBIS (2003)
    Note : 9/20
    Le moins pire des "courts foutrages" réalisés par Melvil Poupaud.
  • RÉMI (2001)
    Note : 6/20
    On cite Cioran en glosant et surjouant comme de piètres débutants en mal de présence, en besoin d'affichage, au point de progressivement nous horripiler.
  • QUELQUE CHOSE (1999)
    Note : 1/20
    Infiniment pitoyable !
  • 3 JOURS (1988)
    Note : 1/20
    Nous aussi, devant autant de viduité et de prétention narcissique.
  • KOZA (1995)
    Note : 10/20
    Souvent lourdement démonstratif.
  • REBUS FILM NR. 1 (1925)
    Note : 16/20
    Original et curieux court métrage expérimental allemand.
  • MUSE (2017)
    Note : 9/20
    Il ne suffit pas de se saisir d'une mythique référence mythologique fort riche et fertile dans ses possibilités scénaristiques pour réussir une œuvre cinématographique passionnante, encore moins d'avoir concocté de par le passé, quelques rares films remarquables et remarqués. Finalement, on se retrouve devant un pesant conglomérat de scènes souvent indigestes où s'agitent de prétendus acteurs, souvent indolents et pâlots dans leur interprétation.
  • LA FOLIE DU DOCTEUR TUBE (1915)
    Note : 13/20
    Dommage que l'idée principale du court métrage s'éternise
  • CES JOURS LÀ OÙ LES REMORDS VOUS FONT VRAIMENT MAL AU COEUR (1985)
    Note : 5/20
    En plus d'être mal joué, c'est lourdement prétentieux et pesant.
  • BORDERLINE (1950)
    Note : 15/20
    Un sympathique film noir américain qui mélange avec astuce et adresse, une intrigue policière en porte-à-faux avec une trame sentimentale classique.
  • J'EN BAVE... (1980)
    Note : 10/20
    Il n'y a pas que la jeune femme à sa fenêtre qui s'ennuie.
  • MODE D'EMPLOI (1979)
    Note : 2/20
    Cà se prend pour Mac Laren.
  • RÊVES DE VACHES... (1978)
    Note : 1/20
    C'est vachement con.
  • INTRA-MUROS (1984)
    Note : 3/20
    Elucubration prétentieuse et vaine.
  • ÇA (2017)
    Note : 15/20
    Premier opus bienvenu, jamais ennuyeux ni surfait, d'une adaptation réussie d'un consistant roman de Stephen King, par un metteur en scène d'origine argentine qui nous avait déjà séduit par son précédent long métrage, quatre années auparavant.
  • LA FILLE D'À CÔTÉ (2007)
    Note : 14/20
    Scénario adapté d'une dramaturgie élaborée d'après un fait divers authentique qui s'était déroulé quelques quarante années auparavant, dans une petite ville de l'état de l'Iowa et qui défraya durablement la chronique judiciaire de l'époque. On peut regretter avec raison, que cette mainmise du réalisateur sur le coté sordide de la tragédie, et privilégiant uniquement cet aspect du drame, se désintéresse complètement de la psychologie et des sourdes motivations de la sombre criminelle.
  • L'ANTRE DE LA FOLIE (1948)
    Ce serait injuste et fallacieux de considérer ce petit film fauché de Budd Boetticher comme une inutile et pendable râture, pour ce qui se présente comme les premières gammes d'un réalisateur incontournable de par ses inoubliables et puissants westerns.
  • MATRUBHOOMI, UN MONDE SANS FEMMES (2003)
    Note : 15/20
    Même lesté de quelques séquences pesantes et probantes, démonstratives d'un évident machisme ambiant et permanent, ce premier long métrage a le mérite de stigmatiser l'odieux comportement mâle et encore aujourd'hui une déconsidération tenace de l'élément féminin toujours sous la coupe d'un quotidien largement patriarcal.
  • LA CHÛTE DE TROIE (1911)
    Note : 15/20
    Bien loin d'une simple anecdote cinématographique, cette œuvre marque à nouveau l'évident savoir faire du réalisateur Giovanni Pastrone.
  • COEUR DE PIERRE (2007)
    Note : 14/20
    Plusieurs fois primée dans maints festivals, cette première œuvre d'un jeune réalisateur à peine dans la trentaine, nous a surtout fait connaître un acteur débutant d'une étonnante présence scénique, un certain Evgeniy Antropov, qui depuis marque régulièrement de sa compétence et de son charisme, moult films et téléfilms russes.
  • IL JOCKEY DELLA MORTE (1915)
    Note : 16/20
    Certainement le meilleur film du réalisateur tourné en dehors de son Danemark natal, qui se présente comme un incessant tourbillonnement d'affolantes séquences de poursuites et d'excellentes scènes réalisées dans le cirque, lors d'exhibitions artistiques diverses. Une agréable surprise de la 29e édition du festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne, parmi tant d'autres, en gage d'inaltérable qualité.
  • LE DERNIER PRISONNIER (2018)
    Note : 14/20
    roisième long métrage d'un réalisateur albanais à suivre qui nous permet de saisir ce tourmenté passé d'un pays muselé, dominé par une oligarchie écrasante qui jeta aux oubliettes de l'histoire, pour une durée indéterminée, des milliers d'individus qui devenaient des ennemis potentiels rien que pour une divergence d'idée ou d'opinion.
  • DEMONI (2012)
    On ne se lasse pas de repasser la même envoûtante rengaine.
  • POUR LE COEUR DE JENNY (1920)
    Note : 14/20
    La dernière partie, virevoltante et plutôt effrénée, reste le moment de bravoure de cette œuvre un peu languissante qui se regarde pourtant sans aucune hésitation.
  • ON THE BLACK HILL (1988)
    Note : 15/20
    Chronique familiale pleine de poésie et de mélancolie, par un cinéaste débutant.
  • NOTRE PAIN QUOTIDIEN (1970)
    Note : 16/20
    Une œuvre fort déconcertante et inhabituelle, démarquée de l'usuel orthodoxie du langage cinématographique indien de l'époque, pour privilégier une rigoureuse composition de l'image, souvent dense et finement épurée, au détriment d'un certain folklore en paravent, décorativement rassurant, derrière lesquels nombre de femmes meurent dans une imparable logique de soumission et de phallocratie sociétales.
  • THE FALL (2019)
    Note : 17/20
    Une sorte de cauchemar éveillé qui malgré sa courte durée temporelle, suinte une éternelle et maladive cruauté, passée, présente et à venir où toute la stupide médiocrité humaine exhibe sa haine et son abjection de l'autre, dans une clanique violence.
  • LE SPÉCULATEUR EN GRAINS (1909)
    Note : 15/20
    Des accidents patronaux trop peu fréquents !
  • DANS LA VILLE DE SYLVIA (2007)
    Note : 7/20
    Pour tout dire, (mais vous l'aviez compris) on s'ennuie ferme durant les quatre-vingt quatre minutes de ce prétentieux pensum soporifique. Et ce ne sont pas les longues plages de silence dans le film, tout de même agrémentées de moult sonorités et bruits de fond ambiants, d'une véracité fulgurante (entre des bribes de patois local et les stridulations caractéristiques d'une passante rame de tram) qui provoquent cette lâche torpeur démissionnaire, mais bien l'immense viduité affectée du propos et du personnage qui fait songer à un Rohmer sénile et taciturne s'escrimant sur les manoeuvres empruntées d'un insipide charmeur inconsistant. Certes, il se trouvera toujours quelques pseudo-critiques paumés et pâmés s'extasiant sur le minimalisme des dialogues (huit minutes, montre en main) ou justifiant, les lourdes répétitions scéniques (quatre fois nous croiserons le même vendeur africain à la sauvette, trois fois un boiteux famélique qui propose des fleurs, sans oublier les tasses et les verres qui sont renversés autant de fois) qui tanguent péniblement du côté des inévitables fadaises conceptuelles qu'on ne manquera pas d'invoquer pour dissimuler, vaille que vaille un flagrant manque d'inspiration et de créativité.
  • LE TEMPS DES PORTE-PLUMES (2006)
    Note : 14/20
    D'après un récit autobiographique du metteur en scène, une oeuvre sobre et tendre, sincère et souvent émouvante qui se regarde sans déplaisir.
  • DEUX FOIS PAR SEMAINE (2005)
    Si l'image est belle et les actrices présentes, le sujet baigne dans une profonde vacuité scénaristique.
  • GALE FORCE (2002)
    Note : 3/20
    Mieux vaut se noyer avec sauvagerie et délectation dans l'alcool ou avec mélancolie et nostalgie dans les larmes plutôt que de subir à nouveau ce traumatisme cinématographique qui semble heureusement inédit en salles.
  • AIR RAGE (2001)
    Vu et revu, dans moult productions du genre, avec les mêmes pesantes invraisemblances et les mêmes stupides schémas scénaristiques habituels.
  • OBJECTIF LUNE (1968)
    Note : 9/20
    Pas vraiment de quoi planer !
  • UNE HISTOIRE SIMPLE (1978)
    Note : 14/20
    Description minutieuse d'un quotidien, d'une dramaturgie au présent qui a son charme évident, d'où Romy Schneider émerge, resplendissante, comme souvent.
  • L'ÉVANGILE SELON SAINT MATTHIEU (1964)
    Note : 15/20
    Le film dépasse avec intelligence et sensibilité, l'imagerie religieuse traditionnelle.
  • LE VILLAGE AU BORD DE LA RIVIÈRE (1958)
    Note : 14/20
    Un sympathique film batave dont l'humour pince-sans-rire et la grâce anecdotique restent exemplaires, incitant à une meilleure connaissance du cinéma néerlandais.
  • UN MOIS A LA CAMPAGNE (1987)
    Note : 17/20
    Un intelligent petit chef-d'oeuvre de sensibilité entre fragilité, blessures et présence intangible de la mort. Une merveille, un bijou du Septième Art...
  • LA LEÇON DE PIANO (1992)
    Note : 17/20
    Un éblouissant chef-d'oeuvre !
  • SLEEPERS (1996)
    Note : 9/20
  • LA PLANÈTE FANTÔME (1961)
    Réponse à inconnu(e)
    Il s'avère que nous sommes peut-être de la même génération (des années 50/60) et que je puisse ainsi, avec plus ou moins de souvenirs et de référencements identiques voire communs, comprendre les évocations de lectures BDs que vous rappelez fort judicieusement. Mais cela ne m'empêche aucunément de considérer ce film comme une sombre nullité, m'imposant de médiocres et stupides trucages, des jeux d'acteurs à la limite de la débilité, que mon âme d'enfant, à l'époque, n'avait pas à subir, complètement imprégnée par des histoires subtilement dessinées, qui me laissaient toutes libertés d'imagination, de rêverie et d'accommodation .
    inconnu(e)
    Ce film découle des publications SF américaines en BD des éditions Artima des années 50. Style "Météor" avec les conquérants de l'Espace dessiné par Giordan....Si l'on se recadre dans cette optique d'ado qui se délectait de ce genre de publications (et c'était mon cas) le film reste jouissif et colle parfaitement avec l'esprit de la BD. Le noir et blanc renforce encore cet attrait.Si vous n'avez pas connu ce genre de BD, je comprends que le propos parait puérile.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
LA LEÇON DE PIANO (1992) 17
UN MOIS A LA CAMPAGNE (1987) 17
THE FALL (2019) 17
NOTRE PAIN QUOTIDIEN (1970) 16
IL JOCKEY DELLA MORTE (1915) 16
REBUS FILM NR. 1 (1925) 16
L'ÉVANGILE SELON SAINT MATTHIEU (1964) 15
LE SPÉCULATEUR EN GRAINS (1909) 15
ON THE BLACK HILL (1988) 15
LA CHÛTE DE TROIE (1911) 15
MATRUBHOOMI, UN MONDE SANS FEMMES (2003) 15
ÇA (2017) 15
BORDERLINE (1950) 15
LE GOLEM (1952) 15
PERFUMED NIGHTMARE (1977) 15
LE VILLAGE AU BORD DE LA RIVIÈRE (1958) 14
UNE HISTOIRE SIMPLE (1978) 14
LE TEMPS DES PORTE-PLUMES (2006) 14
POUR LE COEUR DE JENNY (1920) 14
LE DERNIER PRISONNIER (2018) 14
COEUR DE PIERRE (2007) 14
LA FILLE D'À CÔTÉ (2007) 14
DIMANCHE APRÈS-MIDI (1967) 14
LA FOLIE DU DOCTEUR TUBE (1915) 13
LE MAJOR GALOPANT (1951) 13
L'APRÈS-MIDI D'UN JEUNE HOMME QUI S'ENNUIE (1968) 12
MAN ON FIRE (2004) 11
J'EN BAVE... (1980) 10
KOZA (1995) 10
SLEEPERS (1996) 9
OBJECTIF LUNE (1968) 9
MUSE (2017) 9
PRONOBIS (2003) 9
MORT DANS L'APRÈS-MIDI (1968) 9
DANS LA VILLE DE SYLVIA (2007) 7
RÉMI (2001) 6
CES JOURS LÀ OÙ LES REMORDS VOUS FONT VRAIMENT MAL AU COEUR (1985) 5
GALE FORCE (2002) 3
INTRA-MUROS (1984) 3
QUI ES-TU JOHNNY MAC ? (1984) 3
MODE D'EMPLOI (1979) 2
RÊVES DE VACHES... (1978) 1
3 JOURS (1988) 1
QUELQUE CHOSE (1999) 1