En prenant comme support les airs les plus connus de "Rigoletto" de Verdi, Julien Temple tente vainement de créer un climat de libertinage et de frivolité.
Téléfilm réalisé à l'origine pour le câble, cette oeuvre bien banale a bénéficié d'une sortie en salles, aux States. On a connu John Flynn mieux inspiré à l'époque de "Rolling Thunder" ("Legitime violence").
Un sujet a priori plutôt engageant, gâché par une mise en scène dans son ensemble molle et inaboutie. L'humour gras et complaisant du scénario ne sauvant nullement une des plus pathétiques comédies jamais vues.
D'après l'opéra du célèbre compositeur de musique de films, Erich Wolfgang Korngold, "La ville morte" (1920) le réalisateur Bruce Beresford nous propose une banale mise en images d'un brûlant sujet d'amour fou.
On reconnaît de toute évidence l'histoire éternelle, maintes fois abordée au cinéma, de Tristan et Iseult, traitée en musique par Richard Wagner, dans cette courte, mais efficace mise en scène qui allie la beauté au tragique.
C'est le prélude et l'air de Calaf du 3e acte de "Turandot" de Giacomo Puccini qui accompagne cette lente plongée / apnée vers l'inconnu, éloigné et proche à la fois.
Tous les clichés du genre figurent au répertoire de cette médiocre production réalisée sans conviction, mal photographiée et mollement interprétée. Bien loin de l'efficace "Morts suspectes" de Michael Crichton, un film à éviter.
Présentée dans quelques festivals, cette oeuvre ne connut pas de sortie française en salles, mais fut diffusée à la télévision en tant que simple téléfilm. L'occasion de voir les deux acteurs Michael Madsen et Damian Chapa, excellents dans leurs rôles respectifs.
Par un jeune réalisateur sud-coréen, qui commence à percer dans son pays pour un film qui atteste du renouveau de ce cinéma encore trop méconnu en France.
Premier long métrage américain d'Ernst Lubitsch, longtemps invisible, projections bloquées par Mary Pickford, productrice du film, pour d'obscures et stupides dissensions avec le réalisateur, lors du tournage et qui se révèle comme une superbe comédie sentimentale, d'une incroyable précision et finesse techniques dans sa magistrale réalisation qui augure bien d'autres chefs-d'oeuvre à venir.
Antoine de Saint-Exupéry scénariste semble puiser les éléments de son histoire dans son quotidien relationnel et parvient ainsi à nous séduire agréablement.
Une oeuvre brillante et plutôt rare dont les étonnants décors kitsch font souvent sourire et dont l'humour hautement grotesque et drôle, flirte avec l'allusif et le vulgaire.
D'une terrible et lucide intelligence, une oeuvre dense et complexe, alliant l'imaginaire, le phantasme, le souvenir, souvent entremêlés, dans un récit déstructuré et pourtant puissamment maîtrisé, à l'aune du génie de Tarkovski.
Peu de chose à dire de cette oeuvre rarement distribuée dans les salles de l'hexagone, hormis lors de quelques festivals de films pour enfants, qui ne dégage pas cette fraîcheur du roman, par trop de scènes tournées en studio.
Troisième et dernier court métrage d'étude réalisé par le metteur en scène, qui dénote en rien les fulgurances à venir du cinéaste. Une histoire gentillette, pour une prise de vue correcte et des acteurs aimables et convaincants.