Une comédie américaine fort poussive où Jerry Lewis, encore faire-valoir de Dean Martin, nous gratifie de quelques vagues grimaces et gesticulations salvatrices.
Oeuvre à l'eau de rose dans la lignée de la légendaire trilogie des "Sissi" qui mélange la romance facile avec l'éternel histoire des "princes" de ce monde teinté d'un zeste de sentimentalisme, un doigté de mélodrame et des tonnes de poncifs lénifiants.
Oeuvre teutonne sans réel intérêt cinématographique, sinon celui de retrouver la radieuse fraîcheur de Romy Schneider et la beauté scintillante de Lilli Palmer.
L'exemple même du cinéma allemand des années 1950 : eau de rose sur fond pseudo historique entre mièvrerie béa(n)te et fadeur lénifiante / déculpabilisante.
John Sturges, vétéran du film d'action, est égal à lui-même et John Wayne, malgré un empattement (re)marquant, imprime toujours de sa présence évidente, le scénario.
Libre adaptation du drame de Strindberg "la danse de mort" qui, malgré le grand soin apporté aux décors et la prise en compte de magnifiques paysages nordiques dans le déroulement de l'histoire, possède peu d'intérêt dramatique dans sa réalisation.
Helmut Käutner s'est par le passé montré bien plus inspiré que dans cette bluette quelconque. Reste le charme de la jolie et talentueuse débutante Romy Schneider.
Oeuvre somme toute intéressante de la période mexicaine du réalisateur, souvent mal accueillie par la critique de l'époque et d'ailleurs mésestimée par son propre géniteur qui avait prévu un épilogue beaucoup moins idyllique et idéologiquement bien plus déstabilisant que celui de la pseudo-harmonie familiale à nouveau retrouvée.
Un écrivain ne s'improvise pas cinéaste et inversement. Pourtant Alberto Bevilacqua nous propose pourtant une oeuvre fort sincère, éminemment brouillonne et pulsionnelle qui reste malgré tous ses nombreuses imperfections fort séduisante de par la présence certaine de Romy Schneider plutôt étonnante, et pour la densité passionnelle, impulsive qui imprègne fortement la mise en scène.
Une oeuvre fort pataude et plutôt quelconque, où l'on retrouve Humphrey Bogart dans le rôle d'un méchant et Edward G. Robinson, cette fois-ci, du coté de la loi.
Construit sur un grand nombre de scènes courtes et parcellaires que le spectateur doit faire emboîter sans cesse, une vision du destin complexe de la nation allemande.
Film à grand spectacle, réalisé sous forme de nordique saga aventurière dans laquelle la prestation du fringant Kirk Douglas est en tous points, remarquable.
Vraiment d'une grande médiocrité, pour une oeuvre constamment inconsistante, dans laquelle même le grand Gérard Philipe devient vite insupportable et pesant.
Sympathique petit film noir yankee, tourné en moins de dix jours, qui permit à Richard Fleischer de peaufiner son style et de nous offrir une oeuvre de bonne facture.
Premier long métrage fort sympathique et bienvenu d'un metteur en scène qui débuta au cinéma comme simple acteur, traduisant avec charme et complicité l'état adolescent et ses moult méandres affectifs et interrogatifs.
L'action sauvage et brutale du film (attaque de la banque et prise d'otages) n'est ici que le contrepoint "logique" des tensions relationnelles précitées, une sorte d'acmé qui dévoile et libère une violence trop longtemps contenue.
Une oeuvre souvent projetée en deux parties (à la télévision) avec une multitude d'acteurs connus, qui mérite une redécouverte, Sacha Guitry restant incontournable.