On suit avec humour, décontraction et curiosité, les errements et les avatars sentimentaux de la belle égérie, non sans être handicapé par notre ignorance des complexes us et coutumes nippones, sociales et friponnes.
Un rythme qui ne faiblit pas, quelques gadgets plutôt impressionnants, mais rien de franchement novateur non plus. Sans grand intérêt finalement, mais prenant.
Impossible de résumer brièvement l'intrigue de ce poème cinématographique à connotation divine et satanique à la fois. Une parade incongrue, magique, sublime.
Un film-culte nous dit-on, dans les sphères branchées. De quoi rester perplexe, car rien ici ne s'éloigne de l'habituelle médiocrité de ce genre de sous-produits.
Raul Ruiz ou le plaisir de l'intelligence, une fantaisie tenue en bride et dirigée de main de maître. Admirable, comme bien des réalisations du Maître.
Excellent et signifiant documentaire d'une maîtrise et d'un réalisme étonnants proposé par un des grands réalisateurs de la scène cinématographique mondiale.
Encore une importante contribution cinématographique du cinéaste John Huston, à travers une anonyme commande de l'Army Pictorial Service of U.S. Signal Corps, qui fut rapidement censurée et interdite de diffusion durant trente-cinq longues années.
Jolie réussite dans le domaine du film noir américain, une prestation remarquable du toujours inquiétant Laird Cregar pour une oeuvre souvent ignorée ou méconnue.
Une tragédie lyrique, illustrée par les très beaux textes de Washa Pschawela dits en voix off, qui donnent à ce film, une étrange poésie, entre philosophie et destin.
D'après une histoire vraie ayant déjà inspiré le scénario du film d'Alfred Hitchcock, "La corde", cette oeuvre tente de proposer une lecture plus authentique de l'affaire, par un soin extrême porté à la mise en scène et la qualité de l'interprétation.
Un film sans grand intérêt, ne serait-ce la prestation de l'actrice Liselotte Pulver, vivace et coquine, comme à son habitude. Sinon, rien à retenir pour le spectateur, aucun moment fort, même pas les scènes de batailles.
Seconde mise en scène d'Elio Petri qui scandaleusement ne fut distribuée dans l'hexagone que 50 années après sa réalisation, dépeignant avec humour et constance, une forme subtile d'aliénation au travail face aux étouffantes nécessités économiques de la survie qui laissent un arrière-goût d'amertume et de fatalisme que chacun de nous tente de contourner, détourner, atténuer d'une souvent dérisoire façon.
Sur le principe toujours bienvenu du film dans le film, une oeuvre fort dérangeante sur le lourd passé de l'Allemagne et qui pose certaines questions terribles et cruciales.
Premier long métrage de Derek Jarman, tourne entièrement en latin ( avec des références dans les dialogues à Cecil B. de Mille et Fédérico Fellini !), Sébastiane est un festival de corps masculins musclés et bronzés. Pour les amateurs, un régal !
Retour à un tout petit budget de production pour Stephen Frears au mieux de sa forme. Une comédie hilarante et une galerie de personnages véritablement irrésistibles.
Excellente transposition de l'univers shakespearien, réalisée avec une force étonnante et une brillante intelligence, des qualités essentielles qui sont l'apanage de la plupart des grandes oeuvres du metteur en scène.
Le film-choc du Festival de Cannes 1993, tourné avec un petit budget par des jumeaux âgés de vingt ans à peine. Un drame urbain d'une extrême violence qui ebranlera plus d'un spectateur. Très prometteur.
Oeuvre à l'étonnante beauté lyrique que l'esprit slave a su éclairer d'une puissante densité dramatique, par un metteur en scène qui n'a plus rien à prouver.