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LE BATEAU-1981-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Das Boot.
Durée : 2h25
Date de sortie en France : 17/02/1982
Réalisation : Wolfgang PETERSEN
Inspiration : D'après un roman de Gunther BUCHHEIM
Prise de vues : Jost VACANO
Musique : Klaus DOLDINGER
Nota
Il existe une version de 3 heures 20.
Distributeur : Warner Columbia
Visa d'exp. : 55229
Résumé
A l'automne de l'année 1941, une petite troupe de soldats allemands stationnée à La Rochelle, attend ses ordres de mission. Ils quittent le port à bord de leur sous-marin et n'apprennent qu'une fois au large la rude, voire impossible tache qui leur a été affectée. L'équipage doit traverser l'Atlantique, puis franchir la Méditerranée, en coulant le plus grand nombre possible de navires ennemis croisés.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Une superproduction qui connut à sa sortie un incontestable succès international. Intéressant de par son rythme soutenu et une habile mise en scène.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Visages ruisselants de sueurs sur fonds bleus ou rouges avec aiguilles scrutées intensément par un équipage en danger quasi en permanence, semble être les morceaux de bravoure de ce film préférant s’étendre sur le plan rapproché. L’homme est littéralement récupéré par son aventure dont ses sens reproduisent à la perfection la tension dramatique. Les mésaventures constantes de ces mariniers stimulent un esprit d’équipe. Une merveilleuse machinerie soudée et opérationnelle s’exprime loin des bars et des entraîneuses.La caméra comprime par des cadrages restreints une claustrophobie de tous instants. L’usine à gaz de ce bateau des profondeurs n’est pas analysée dans son intégralité. Ce ne sont que de petites surfaces occupées principalement par des regards inquiets.Malgré une approche honnête des deux principaux ingrédients de ce périple, l’espoir et la crainte en alternance, "Le bateau" souffre d’un manque que l’on retrouve souvent dans certains films de Wolfgang Petersen, un rendu psychologique dramatique très correct, conséquence d’un budget certainement serré, forçant des visages trop mis à contribution à s'autodétruire par la terreur, afin de combler un extérieur délaissé, faute de moyens.Heureusement, le bouquet final remet les pendules à l’heure.
Bibliographie