D'après les propres souvenirs du metteur en scène, une oeuvre solide et prenante, entre aspirations idéales de paix et notations idéologiques d'un Allemand de l'Est.
Un "shomin-geki" (genre cinématographique japonais qui s'intéresse aux gens de la classe moyenne) des plus attachants et une prise de vue noir/blanc admirable.
Le film se veut une illustration des théories freudiennes par son didactisme psychanalytique et démonstratif. Il reste surtout un étonnant chef-d'oeuvre du cinéma muet par la richesse de sa construction, dans la longue séquence du cauchemar.
Apparaissent quelques grandes figures de l'Histoire de France (Robespierre, Danton, Louis XVI) dans une production exceptionnelle en tous points, considérée comme un chef-d'oeuvre du mélodrame, un avis que l'on partage.
Personne ne peut douter de l'honnête interrogation d'un réalisateur croyant qui (re)pose la question de "l'humanité" du Christ dans ses limites (renoncement à sa mission divine, interrogations et sexualité) Malgré une reconstitution d'époque minutieuse, le film n'est pas exempt d'ennui et de scènes quelque peu ridicules.
Une superbe direction animalière qui laisse libre l'expression naturelle des animaux dans un splendide décors de montagnes et de neiges éternelles. Pourtant la musique est surnuméraire et les rêves de l'ourson bien inutiles.
Un divertissement plutôt terne et gentillet qui aurait pu devenir une agréable comédie enlevée, finement troussée comme certains de ses affriolants dessous.
Malgré tout, une vision de la prison fort honnête qui évite les écueils de la facilité et de la complaisance, pour un second long métrage rarement diffusé.
A vouloir trop faire, trop épater, comme souvent à son habitude, Brian de Palma vire dans le ridicule consommé, l'emphase pseudo-scientifique, l'esbroufe navrante.
Un film plutôt moyen de Luis Bunuel qui vaut surtout pour la dernière apparition de Gérard Philipe, déjà condamné par la maladie, un terrible et irrémissible cancer du foie.
Fortement influencé par la mouvance post-franquiste, ce film courageux, dénonciateur de l'erreur judiciaire d'ordre politique, est une leçon sur le climat d'instabilité de l'Espagne, début du 20e siècle. Intéressant.
Souvent calculés, construits, les sketches manquent de spontanéité et de véracité sociologique. Pas de quoi se pâmer de rire même si le sourire se manifeste quelquefois.
Sorte de stupide vidéo-clip pseudo-fantastique tiré en longueur. Les personnages sont flous, l'héroïne sans consistance, l'intrigue sans poids. Un navrant décalage avec un certain soin apporté à la photo. L'ensemble est néanmoins fort prétentieux. Et vraiment pénible. Clémenti qui pleure des larmes de sang ou vocalisant approche les sommets de la bêtise et Catherine Alric qui pousse durant tout le film des cris d'orfraie, lui tient tête pour la palme du ridicule. Une aberration cinématographique.
Limpide, émouvant, terrible, une oeuvre sur l'extermination et l'horreur du nazisme, confirmant Konrad Wolf comme un des maîtres de la cinématographie est-allemand, avec son tout aussi remarquable compatriote Frank Becker.
"Fahrenheit 451" (température à laquelle se consume le papier) : un essai brûlant, mais en partie raté, malgré la présence de quelques acteurs convaincants.
Un film d'action fort sympathique, avec des acteurs à la hauteur de leur rôle et qui illustre le crucial problème de conscience d'un homme déchiré entre pays et famille.
Décidément Roger Moore ne parvient pas à nous faire oublier les prestations de Sean Connery, qui reste à ce jour, le seul acteur "digne" de ce rôle mythique.
Sur les moult combines de la haute finance, un film d'action un peu décevant, qui n'explique pas et ne dévoile pas avec netteté les subtilités des magouilles occultes.
Une oeuvre fort personnelle, voire intime, qui dénote chez le réalisateur une richesse émotive extraordinairement présente, mais dont l'expression cinématographique se présente quelquefois confuse.